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La dictature fabrique les complots et en accuse autrui

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La dictature fabrique les complots et en accuse autrui

Houmed Msaïdié & Co vivent dans le complot permanent

Par ARM

     Dès le départ, le doute était permis. Maintenant, il est clairement établi et avéré que le Commandant Fayçal Abdou-Salam et les autres officiers morts au Camp militaire de Kandani le jeudi 28 mars 2019 ont été froidement assassinés sur ordre du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Le mensonge sur un Commandant Fayçal Abdou-Salam se prenant pour le Rambo de la saga cinématographique ou pour le Mack Bolan du roman en série L’Exécuteur s’est effondré comme un château de cartes. L’officier n’a jamais attaqué le Camp de Kandani.

La dictature a même voulu faire passer le regretté Fayçal Abdou-Salam pour l’assassin du Major Nacerdine Abdourazak. Aujourd’hui, les langues se délient et des militaires présents à Kandani au moment des faits disent que parmi les assassins des trois officiers morts le 28 mars 2019, figuraient des tueurs spécialement venus d’Arabie Saoudite et dépêchés aux Comores par «le gouvernement du Hedjaz». Comme à leur habitude, et comme ils avaient opéré en Turquie pour tuer Jamal Khashoggi, le journaliste dissident, les assassins du Hedjaz ont fui les Comores tout de suite après avoir tué trois officiers comoriens. Ils avaient bénéficié de toutes les complicités locales qui leur étaient nécessaires, en commençant par celle du «Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa Mfamanga» («Youssoufa-Poisson-séché», en référence à son passé de vendeur de poisson séché au marché).

Trois hommes qui meurent d’un seul coup et au même endroit aux Comores, ça fait beaucoup. En effet, les Comores sont un «pays d’un demi-million d’habitants où la mort d’un seul protestataire fait figure de drame national»: Jean Hélène: Le pouvoir comorien ne parvient pas à endiguer les appels au séparatisme, Le Monde, Paris, 7 août 1997, p. 4.

Normalement, à la suite du deuil national survenu le 28 mars 2019, la dictature aurait dû se livrer à une introspection et une temporisation. Mais, non! Les zélateurs farfelus entourant le dictateur fou de Mitsoudjé ont choisi justement ce moment pour se lancer dans des accusations farfelues sur l’opposition, parlant de «complots». Tout cela a été fait sans la moindre honte de la part des Houmed Msaïdié Mdahoma, Mzé Abdou Soulé Elbak et autres Ali Youssouf Mliva, pour ne citer que les têtes d’affiche.

Comme on sait, Houmed Msaïdié Mdahoma n’a qu’un seul fonds de commerce: sa bouche. D’autres parlent de «grande gueule». Il se sert donc de sa grande gueule pour accuser l’opposition de vouloir «plonger le pays dans un cycle de violences» et même de «crime organisé». Sans la moindre réflexion sur ce qui se passe quand un scrutin est fraudé de manière aussi dégueulasse comme cela a été le cas le dimanche 24 mars 2019, Houmed Msaïdié Mdahoma délire littéralement, qualifiant l’opposition d’«organisation criminelle».

Houmed Msaïdié Mdahoma grogne, éructe et aboie: «Sur quelle base juridique ou politique un candidat s’annonce Président d’un Conseil national de transition? Il est question d’une incitation à la violence et à la rébellion. Des interrogations sont légitimes quant à la concomitance des évènements entre la déclaration sur le CNT, l’attaque de la prison, l’affrontement à Kandani et la prise d’assaut de l’ambassade comorienne à Paris. L’on a l’impression qu’il s’agit d’une question qui concerne les proches d’un candidat».

La France, pays des droits de l’Homme, a inscrit sur ses textes juridiques des principes qui n’ont aucune chance de traverser les ténèbres obstruant la tête de l’inculte de Maouéni, dans le Mboudé, en Grande-Comore: «Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs» (article 35 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1793). Par ailleurs, l’article 2 de la Déclaration française des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 dispose: «Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression». Certes, il s’agit de Droit français, mais il faudra signaler à Houmed Msaïdié Mdahoma et à ses associés en crime qu’en matière de droits de l’Homme, le magistère juridique et moral du Droit français est mondial. Le contester, c’est étaler son ignorance et son obscurantisme en public. Houmed Msaïdié Mdahoma et ses acolytes prouvent ainsi leur inculture et leur manque d’humanité, étant disposés à tuer pour gratter et grappiller de l’argent sale auprès d’un dictateur fou.

Par ailleurs, Jean-Pierre Cot avait été ministre de la Coopération et du Développement de 1981 à 1982 en France. Il était le chantre de la diplomatie des droits de l’Homme. En septembre 1982, il devait rencontrer à Paris le dictateur sanguinaire Ahmed Sékou Touré, lors de sa première visite présidentielle en France.

Voici une partie du constat de Jean-Pierre Cot sur le tyran qui pendait les êtres humains ou les faisait mourir de faim: «J’entends évoquer la question des droits fondamentaux lors de l’entretien que m’accorde Sékou Touré. En fait, je n’en ai pas le loisir, car le président aborde d’emblée le sujet et, pendant une bonne heure, justifie sa politique de violation des droits de l’homme. Il déploie, pour ce faire, une virtuosité dialectique alliée à une conviction diabolique qui me fait mieux comprendre les ressorts du totalitarisme. Il décrit avec franchise, et une certaine complaisance, l’étrange relation entre le bourreau et la victime, soulignant l’attention dont il entoure la famille des victimes pendant leur supplice. La seule question à laquelle il n’a pas répondu: pourquoi tant de complots?»: Jean-Pierre Cot: À l’épreuve du pouvoir. Le tiers-mondisme pour quoi faire? Le Seuil, Paris, 1984, p. 83.

Houmed Msaïdié Mdahoma, qui parle de «complots» jusqu’à la nausée, pourra sans doute répondre à cette question: «Pourquoi tant de complots?». Qui plus est, il s’est taillé une spécialité dans «l’attention dont il entoure la famille des victimes pendant leur supplice», accompagnant le couple dictatorial de Mitsoudjé à Mitsamiouli (Photo) pour aller se déculotter devant la famille de l’une de ses victimes, à savoir: le Major Nacerdine Abdourazak.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 2 avril 2019.


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One Comment

  • momo

    avril 2, 2019 at 1:19

    tout le monde sait que msaidié a une bouche dite HAGNOI VIHO . heniwakati yarongowawo mdrou tsohisi hama woula mchana ndowabouloi .. ce type n’a ni valeur , ni honte , ni dignite ; ni scrupule , il est un animal .il est né comme ça et mourra comme ça .un être humain doit contôler ces paroles mais lui non , c’est ‘l’argent qui lui préoccupe . il est devenu un mendiant , un voleur , un vau rien , un malfaiteur , un gangster , un assassin , un prostitué politique , .il merite tous les mauvais qualificatifs du monde .ceux qui le fréquentent , disent qu’il est un grand menteur, hypocrite et prêt à tuer pour l’argent .

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