Le Général Salimou Mohamed Amiri en précampagne
Par Ahamada Mbaé
Dans le cadre de la précampagne pour l’élection présidentielle des Comores en 2016, le Général Salimou Mohamed Amiri a revêtu son costume de candidat déclaré au scrutin et sillonne une à une les régions de la Grande-Comore. Si en période électorale on fait une campagne porte à porte, en période préélectorale, on fait du village à village. Il juge nécessaire de se déplacer pour tâter le pouls du pays profond, pour prendre la température du pays, pour mesurer sa popularité, pour connaître le poids réel de ses futurs concurrents, dont certains sont moqués par la population, qui ne les prend pas au sérieux et ne veut pas en entendre parler. Il est là, en enfant du pays, accueilli comme un enfant du pays qui veut connaître les desiderata du pays, sans verser dans la démagogie et le populisme, la chose de qui on sait.
Ce mois d’août 2015, le Général Salimou Mohamed Amiri a été beaucoup vu sur les rues de la Grande-Comore. Beaucoup de Comoriens l’ont croisé, et il a croisé beaucoup de Comoriens. Il a serré beaucoup de mains, et a surtout vu et entendu, a adressé beaucoup de salutations et échangé beaucoup d’amabilités avec la population. Il s’est rendu, en effet, en ce mois d’août 2015, à HÉTSA, puis NTSINI-MOICHONGO, NIOUMA-MILIMA et MOHORO dans le Mbadjini, au Sud de la Grande-Comore. Il est allé à la rencontre des sympathisants et de la population, de manière générale, pour échanger, partager des idées, peaufiner et consolider les éléments du projet de société qu’il souhaite mettre en place une fois élu à la Présidence de la République. Le Salimou Mohamed Amiri, l’homme de l’intérêt général des Comores et de l’unité nationale du pays, chaque fois qu’il se rend dans une localité, la population fait appel à sa candidature et lui exprime un soutien indéfectible. Mais, à chacun ses méthodes. Le Général Salimou Mohamed Amiri n’est pas un agitateur de souk, un politicien de pacotille, mais un militaire, un officier général, un patriote sérieux, un officier général de haut niveau intellectuel. Il a toujours su mettre son intelligence au service de son pays et a toujours fait preuve de patience afin de mieux se préparer à l’assaut final lors de cette compétition électorale. Il se prépare dans le calme comme il avait déjà fait lors du débarquement d’Anjouan, le 25 mars 2008. Il élabore sa stratégie, point par point.
Le Héros national du débarquement, le libérateur d’Anjouan et unificateur des Comores, en décidant lui-même et avec son équipe de visiter les différentes régions du pays sans bling-bling, ni m’as-tu-vu, inaugure une nouvelle façon de faire la politique et avec du sérieux, laissant la démagogie aux démagogues, le populisme creux aux populistes creux qui ne vont proposer que du vent aux Comoriens. Le moment venu, les menteurs et les faux-culs seront confondus, et les Comoriens sauront de quel côté se situent la sincérité et le patriotisme.
Sur le terrain, le futur Président comorien, le Général Salimou Mohamed Amiri, engage le débat sans tabou, prend note des questions qu’on lui pose, y répond sans détour, prend note des doléances de la population, tout en innovant par la méthode de la démocratie participative, au lieu de snober les citoyens par des discours kilométriques assortis d’arguments circulaires et insipides. Cette méthode du débat et d’échanges plaît à la population et à ses partisans, qui y voient une marque d’estime à leur égard et à l’endroit de la population dans son ensemble. La force tranquille qu’est le Général Salimou Mohamed Amiri rassure, comme disent les habitants des villes visitées, qui découvrent pour la plupart et pour la première fois l’ancien chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (AND). Ça promet.
Par Ahamada Mbaé
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© www.lemohelien.com – Mardi 25 août 2015.
