Bellou et la fille d’Assoumani Azali visitent Paris
Cette promenade est liée au noir dans lequel vit le pays
Par ARM
Ces derniers temps, Bellou Magochi (il porte la chaussure droite au pied gauche et vice-versa) et Djaé Ahamada Chanfi, l’ancien Professeur de Collège en banlieue parisienne autoproclamé «Professeur des Universités», sont comme cochon. C’est bien Bellou Magochi qui a alerté Djaé Ahamada Chanfi sur le fait que Youssouf Boina, son ennemi mortel, allait être nommé Conseiller juridique à Bête-Salam. C’est un Djaé Ahamada Chanfi pleurant comme une madeleine qui s’est présenté à genoux aux pieds du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», pour déchirer de ses propres mains le décret portant nomination de l’ennemi Youssouf Boina.
Au vu de cette belle et fructueuse amitié, Bellou Magochi avait proposé à son pote Djaé Ahamada Chanfi de l’accompagner à Paris. Mais, l’homme ambitieux de Koimbani-Oichili ne peut pas quitter Moroni: s’il bouge de la capitale des Comores et si entretemps le gouvernement est remanié, il n’en fera pas partie, et s’il n’en fait pas partie, il sera mort et enterré 6 pieds sous terre. Pour ne pas mourir prématurément, il a préféré rester aux Comores.
Justement, ce voyage de Bellou Magochi à Paris fait jaser. Le Tout-Moroni murmure, parle sous le manteau, susurre, daube et chuchote sur les raisons du voyage en France de l’homme très mal habillé de Bête-Salam. Le débraillé est accompagné d’une forte délégation de la MAMWÉ, l’obscène société d’eau et d’électricité. En fait partie, la fille chérie du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. La case a pris feu parce que, malgré le discours d’autosatisfaction du dictateur de Mitsoudjé du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, malgré la grossesse d’Ambari Darouèche portant sur le bébé électricité, les coupures d’électricité ont repris de plus belle.
Comme on sait, le beau-frère en disgrâce Djaffar Ahmed Saïd Hassani (Ouf! Ouf!), Bellou Magochi, le neveu Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit», repris de justice notoire, et d’autres voyous salaces, se sont bien sucrés sur l’achat des groupes électrogènes présentés comme neufs à l’occasion de l’inauguration en grande pompe. Ce jour-là, Ambari Darouèche avait le regard extatique. En réalité, ce n’était que de la poudre aux yeux. C’étaient des groupes électrogènes d’occasion bien peints en jaune et ne pouvant duper que les idiots et les gogos, à la tête desquels leur chef. Ces vieux moteurs d’occasion ont fini par s’épuiser, et l’électricité tant vantée à l’ONU et dans le ventre de leur maman bien-aimée a fini par partir en fumée, transformée en mirages du désert, au Sud de Tamanrasset.
En revanche, les rétro-commissions perçues notamment par les voyous précités sont bien réelles. Outre les commissions perçues en chaque circonstance, comme à l’occasion de l’acquisition des moteurs de la MAMWÉ, Djaffar Ahmed Saïd Hassani (Au secours! Au secours!) a imposé son frère Bahassane Blablas comme «avocat» de toutes les entreprises publiques et même privées ayant une certaine envergure. Bahassane Blablas perçoit des honoraires mensualisées à ne rien faire. C’est ce type qui veut tenir tête à son beau-frère, le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, alors qu’il sait qu’il lui doit tout. En tout état de cause, en raison de ces bisbilles en famille, il y a une ambiance pourrie à Bête-Salam.
Pendant ce temps, le pays replonge dans le noir. En fin de compte, le Saigneur Assoumani Azali Boinaheri trompe ceux qui adorent être trompés par lui. Son équipe de coupe-jarrets ne vaut guère mieux.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 29 mars 2018.
