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Azali Assoumani change de sexe dans le Mato Grosso

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Azali Assoumani change de sexe dans le Mato Grosso

Son discours sur la présidence tournante est malhonnête

Par ARM

       La tarte à la crème. La tarte à la crème. La tarte à la crème. La tarte à la crème. Oui, le «concubinocrate» Azali Assoumani est dans la tarte à la crème chère à Molière. Il continue à comparer la présidence tournante à un «garrot» posé sur un homme blessé dans la brousse et dont il faut arrêter l’hémorragie par un vrai pansement, une fois arrivé en ville. Or, son discours est incohérent. À Mutsamudu, il vient de dire que «le garrot n’a pas lieu d’être maintenu» et qu’«il faut l’enlever pour laisser le sang circuler librement dans les veines».

Qu’on se le dise! Il a commencé à débiter l’idiotie sur «le garrot» depuis sa conférence de presse de Fomboni du 30 décembre 2015. Mais, quand on compare ses positions de l’époque à son entêtement d’âne rouge aujourd’hui, on voit les incohérences qui font de son discours un ensemble de bêtises sans queue, ni tête. Lors de sa conférence de presse, il avait dit: «Pour la présidence tournante, j’ai l’habitude de recourir à une image chère aux médecins. Est-ce que le 3 D est ici, celui qui a les trois Doctorats? Quand on s’est fait une blessure par laquelle coule le sang, on pose ce qu’on appelle un garrot. C’est une solution destinée à empêcher provisoirement le sang de couler. Ce n’est pas le remède définitif, mais un procédé destiné à empêcher l’écoulement mortel du sang. Et quand on arrive en ville, en ce moment-là, on peut envisager d’autres solutions comme les sutures. Alors, au stade où nous étions en 1999, il fallait poser le garrot pour éviter l’écoulement du sang».

       L’erreur commise par le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, les vioques qu’il cocufie et leurs laquais, c’est que sur le plan du Droit stricto sensu, ce discours ne tient pas la route: nulle part sur la Constitution, il n’est écrit que la présidence tournante était une solution provisoire et que son bilan allait être fait au bout d’une durée donnée. Dès lors, si on veut raisonner en Droit, le discours produit en la matière relève de la pure et pire escroquerie.

       Ce 30 décembre 2015, le «ventriote» Azali Assoumani s’était acharné sur Ahmed Sambi, candidat au scrutin présidentiel de 2016, ouvert aux seuls Grands-Comoriens. Aujourd’hui, il fait exactement ce qu’il reprochait à Ahmed Sambi le 30 décembre 2015: «Quand on est dans une situation pareille, et dans l’attente de trouver la meilleure solution, nous aurions perdu beaucoup de temps dans la douleur. Et nous savons qu’il y a beaucoup de pays qui sont confrontés à des problèmes et qui, lancés à la recherche du système idéal, périssent. Nous avons opté pour la solution la moins mauvaise. Il y a la solution idéale et la solution la moins mauvaise. Comme tout le monde s’était mis d’accord sur le fait que la présidence tournante était le système qui allait nous permettre de vivre ensemble, elle était la moins mauvaise.

      Dieu soit loué, tout le monde a respecté cela, même si celui qui a pris ma place à la Présidence de la République l’a perturbé, dans la mesure où, quand la présidence tournante devait échoir à l’île de Mohéli, vous avez vu ce qui s’est passé. Cependant, nous étions tous unis, nous qui étions dans l’opposition en lui disant qu’il était dans l’erreur et qu’il devait respecter la présidence tournante. Il a fini par la respecter. Sur ce sujet, j’adresse mes louanges à Dieu parce que le Créateur nous a aidés dans ce que nous avons fait, et aujourd’hui, il y a la paix, les gens se parlent, il y a des échanges entre nous. Il n’y a plus de problèmes. Le reste concerne la façon par laquelle nous pouvons nous rassembler aujourd’hui pour le développement du pays pour tirer les profits de la présidence tournante sur le plan socioéconomique». Comment se rassembler dans la désunion?

      Le Sultan Tibé assis sur le trône de Hambou continue ses divagations criminelles, et continue à reprocher à Ahmed Sambi ce qu’il fait exactement aujourd’hui: «À l’opposé, ce qui est étonnant, c’est quand il [Ahmed Sambi] commet l’acte de défier tout le monde, en déposant sa candidature. On se pose alors la question de savoir pourquoi la présidence tournante va permettre aux gens de ne pas respecter le principe de l’insularité. Que devons-nous faire alors? C’est la logique, surtout quand on a été un dirigeant de haut niveau. Quand on a été responsable à un tel niveau, il faut dire que comme nous étions unanimes en 2001 pour décider de la marche à suivre, il n’est pas normal d’agir ainsi. Or, aujourd’hui, il se donne l’image que lui, ce qu’il veut seul, c’est le Droit. Il peut faire ce qu’il veut. Mais, pourquoi? Aujourd’hui, le débat nous apprend que la présidence tournante, c’est telle chose, et certains n’hésitent pas à la remettre en cause en posant la question de savoir si elle a eu les résultats attendus. Ce n’est pas compréhensible. Que faire maintenant? Nous devons nous entendre. […]. Chacun se demande: “Que vais-je faire?”».

      Aujourd’hui, le garçon fou de Mitsoudjé dit qu’il est «le père de la présidence tournante» alors que le 30 décembre 2015, il attribuait celle-ci aux Comoriens et à la communauté internationale: «Qu’on ne me mente pas: la présidente tournante, ce n’est pas moi qui l’ai instaurée. Je ne sais pas si c’est aujourd’hui que cela a été dit: Boicho était là et siégeait au sein de la Commission tripartite. C’est toute la nation qui s’était réunie. Heureusement, Dieu soit loué, malgré la pierre qu’on jetait sur moi, quand j’ai appelé les gens, ils sont tous venus s’asseoir. La communauté internationale est venue nous aider, et nous avons ainsi conçu ce système. C’est vrai, c’est moi qui étais chef de l’État et j’en étais responsable. Mais, tout le monde a participé à son élaboration. Ce n’est pas mon affaire personnelle. On me l’a soumise, j’y ai apposé le cachet et nous avons commencé la mise en œuvre de la Constitution. Nous sommes tous responsables. Le président de la Commission tripartite était le chef de l’opposition. Le président du Règlement est un Anjouanais, il me semble que c’était Halid Charif, si mes souvenirs sont bons. Il n’était pas membre de notre gouvernement. Il y avait un bon consensus pour élaborer ce texte». Or, ce consensus n’existe plus.

      Il accuse Ahmed Sambi de l’unilatéralisme qu’on voit exactement chez lui aujourd’hui: «Alors quand une personne décide de faire ce qu’elle veut, je crois que cela n’est pas normal». Il a anticipé sa folie dictatoriale deux ans avant. Il continue son raisonnement débile, toujours en reprochant à Ahmed Sambi l’unilatéralisme qu’on voit aujourd’hui chez lui: «Là, tu as peur de la mer car la présidence tournante fait un mouvement circulaire. Il a peur de la mer mais veut voyager par bateau. Quand on a peur de la mer et du mal de mer, on ne voyage pas par voie maritime. Et quand, en matière de présidence tournante, si c’est un seul homme qui tourne, même quand on a étudié dans la plus grande École de Droit, je ne comprendrais pas pourquoi on allait continuer à parler de présidence tournante. C’est le système qui était usité ici aux temps d’Ahmed Abdallah et des autres qui permettait d’être candidat à l’élection présidentielle sans le cadre de la présidence tournante. En attendant que nous puissions nous asseoir, je suis d’accord avec toi, que les commentaires et les interprétations sont multiples. Nous allons demander aux juristes de venir mener une réflexion».

      Des juristes? Quels juristes? Si cette affaire avait été confiée aux juristes, elle aurait été réglée. On connaît les vrais juristes du pays. Il revient sur le peuple lors de l’instauration de la présidence tournante, alors qu’aujourd’hui, l’affaire se limite à lui et à ses truands: «C’est le peuple comorien qui en a décidé, avec l’appui de la communauté internationale parce que, si telle est la logique, à un moment donné, il faudra se revoir pour en faire le bilan. C’est ce que j’espère. La pression et l’antagonisme qu’il y avait en 2001 font qu’en 2001, on voulait de la détente et de l’apaisement, et c’est ainsi qu’on peut faire un vrai bilan de la présidence tournante». Aujourd’hui, la pression est plus forte qu’en 2001, et «la détente et l’apaisement» ont disparu. La présidence tournante va mourir, mais cet homme ne lui survivra pas.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 12 août 2017.


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