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Azali Assoumani, piètre et misérabiliste «juriste»

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Azali Assoumani, piètre et misérabiliste «juriste»

Rejet du Droit et substitution à la Cour constitutionnelle

Par ARM

  Quelle mouche a encore piqué Azali Assoumani? Il s’est tellement soucié de manipulations et de combines clandestines et souterraines qu’il a oublié l’essentiel: s’entourer d’un juriste qui serait capable de lui faire éviter de dire des bêtises en public en matière de Droit. Azali Assoumani est très fort quand il s’agit de monter des coups contre la démocratie aux Comores ou dans son propre parti politique. Mais, quand il doit faire quelque chose de constructif, il en est incapable. Alors qu’il se dit «élu» démocratiquement, il manifeste une peur bleue à l’égard de l’élection partielle qui doit être organisée pour rétablir la vérité des urnes aux Comores. Comme il estime qu’on l’aime, pourquoi a-t-il peur d’une élection partielle? Sa peur est d’autant plus pathétique qu’il ne veut même pas qu’on lui parle de cet acte juridique par lequel le seul gagnant ne peut être que le Droit, donc l’État de Droit. Avec un sens profond de la crânerie et de la provocation, il dit que les 23 bureaux de vote dans lesquels ses hommes se sont livrés à des actes de vandalisme pour empêcher la tenue du scrutin dans une zone acquise à Mohamed Ali Soilihi ne sont qu’une minorité et qu’il faut que la moitié au moins des bureaux de vote, soit 375 bureaux de vote, soient vandalisés pour que la Cour constitutionnelle s’intéresse à la question.

  Dans un français d’un niveau catastrophique et indigne d’un ancien Président, il a dit ceci au cours d’une conférence de presse organisée ce samedi 16 avril 2016: «Quand vous avez 15 bureaux sur 750 bureaux qui n’ont pas voté, comment peut-on parler de partielle? Ce sont des élections nationales; ce ne sont pas des élections législatives. On est en démocratie. En démocratie, malheureusement, si c’est 40% qui ont voté et 60% qui se sont abstenus, c’est les 40%. Et puis, dans les 40%, si vous avez deux candidats, le premier, il a 30%, donc quelqu’un a été voté par 30% mais la démocratie veut que c’est lui qui a été choisi. Mais, venir parler de partielle, pour moi, effectivement, c’est une parole qui n’était pas indiquée, qui n’était pas à sa place. On ne va pas faire des partielles parce qu’il y a un candidat qui a perdu. On va faire des recours par rapport à des bureaux, et c’est à la Cour de décider, mais ce n’est pas à l’intéressé d’imposer à la Cour comment elle va faire. Moi, je fais confiance à la Cour constitutionnelle. Si le recours est fait, ils vont appliquer la Loi pour l’intérêt du pays, pour la paix et la sécurité du pays».

  Tout ça est faux. Il n’y a pas 15 bureaux de vote où on n’a pas pu voter, mais 23. Il ne s’agit pas d’«abstentions», mais de vandalisme orchestré par les hommes d’Azali Assoumani, y compris par Moustadrane Abdou, son colistier à Anjouan, pour empêcher les 6.600 à 11.000 Comoriens d’exercer leur droit constitutionnel et civique consistant à élire leur chef d’État. Les chiffres cités donc par Azali Assoumani (60%, 40% et 30%) relèvent du mensonge. On ne confond jamais abstention et manœuvre destinée à empêcher les électeurs de voter. Azali Assoumani ne veut pas que Mohamed Ali Soilihi s’exprime au regard du Droit, et ne veut pas qu’il saisisse la Cour constitutionnelle alors qu’il est la victime d’une injustice. Pourquoi n’aurait-il donc pas le droit de dire à la Cour constitutionnelle ce qu’il estime être juste pour rétablir la vérité des urnes? Oui, «on ne va pas faire des partielles parce qu’il y a un candidat qui a perdu», mais parce que 6.600 à 11.000 Comoriens n’ont pas voté dans 23 bureaux de vote. Enfin, en parlant de «paix et sécurité du pays», Azali Assoumani dit implicitement que si la Cour constitutionnelle dit le Droit, en demandant la tenue d’une élection partielle, il va mettre en danger «la paix et la sécurité du pays». C’est une menace déguisée envers les membres de la Cour constitutionnelle.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 16 avril 2016.


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