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Fahmi Saïd Ibrahim salue, félicite la diplomatie du Maroc

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Fahmi Saïd Ibrahim salue et félicite la diplomatie du Maroc

C’est «une diplomatie offensive», de «leadership» et «savoir-faire»

Par ARM

Maître Fahmi Saïd Ibrahim, ancien ministre, dont celui des Relations extérieures des Comores, a participé à un débat télévisé de haut niveau sur la chaîne de télévision Médi1 du Maroc. Ce débat fort intéressant portait sur la rétrospective de la diplomatie du Maroc pour l’année 2022. Pour Maître Fahmi Saïd Ibrahim, la diplomatie du Maroc, s’inscrivant dans la droite ligne de la politique extérieure du Roi Mohammed VI, est «volontariste» et se caractérise par son «leadership», toutes choses qui ont conduit à des évolutions diplomatiques et stratégiques majeures comme l’ouverture de consulats au Sahara marocain, les Comores ayant été le premier pays à l’avoir fait. Pour lui, et il a entièrement raison de le dire, les orientations de la politique extérieure du Maroc en direction de l’Afrique ouvrent de nouvelles pistes de coopération bénéfiques à l’ensemble des pays en présence, faisant du Maroc «un partenaire incontournable». Dès lors, le Maroc «peut jouer le rôle d’interface avec d’autres continents», en ceci qu’il «a pris une longueur d’avance», continuant à affirmer son leadership au niveau continental. Pour que les pays d’Afrique puissent coopérer de façon plus fructueuse, toutes les possibilités de «complémentarité» doivent être exploitées à bon escient.

Au centre du débat, on retrouve le Roi Mohammed VI, que tous les brillants intervenants voient en «Roi visionnaire», très bien formé pour faire entrer le Maroc en plein XXIème siècle. Pour Maître Fahmi Saïd Ibrahim, les ingérences et manipulations extérieures sur le Sahara marocain doivent cesser. Elles peuvent avoir des effets néfastes sur d’autres pays. De ce fait, le retour du Maroc, le 30 janvier 2017, à la grande famille africaine, au sein de l’Union africaine, dont la devancière avait été l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), qu’il avait quittée le 12 novembre 1984 pour marquer ses désaccords au sujet des manipulations contre son intégrité territoriale, est un fait diplomatique majeur. Le fait que 40% des pays africains ont des Consulats au Sahara marocain prouve «la réussite de la diplomatie marocaine», qui a su expliquer avec maestria et pédagogie la légitimité de la cause marocaine. Cette légitimité «a été scientifiquement prouvée» parce qu’il y a la réalité «historique» en faveur du Maroc. Le Maroc est «un exemple» de réussite parce que sans ressources majeures, il est devenu un «acteur majeur». Il y a eu à la base de ceci un choix judicieux des hommes et des «réformes internes» d’une intelligence indéniable. De ce fait, le Maroc peut apporter aux autres pays d’Afrique ce que l’Occident leur apporte. Son degré d’influence s’en trouve renforcé.

À un moment où on parle de plus en plus de la réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU, le nom du Maroc est cité en tant que possible futur membre permanent de l’institution. Maître Fahmi Saïd Ibrahim a entièrement raison de dire que l’Histoire a fait du Maroc «une terre de tolérance, une terre d’accueil», un pays qui a toujours protégé les adeptes des autres religions, dont les Juifs, ces derniers y ayant toujours été chez eux. On peut parler d’une «diplomatie religieuse» dans le cas du Maroc, et celle-ci est facilitée par la pratique d’un «Islam originel et de tolérance» permettant aux religions de coexister dans la paix et l’acceptation de l’autre.

Maître Fahmi Saïd Ibrahim a bien fait de souligner «une fierté» continentale au vu des performances de l’équipe nationale du Maroc de football, expliquant que la réussite des Liens de l’Atlas résulte d’une réussite nationale globale: «Nous avons tous été Marocains» lors des prouesses footballistiques des Lions de l’Atlas à la Coupe du Monde au Qatar en 2022.

Je partage entièrement les idées émises par Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Lui et moi avons étudié au Maroc. Lui et moi suivons l’actualité de ce pays. Maître Fahmi Saïd Ibrahim a l’honneur d’échanger avec les autorités marocaines. On sait qu’en 2022, il y avait été invité à une grande conférence internationale à Tanger. À mon très modeste niveau, je crois être en mesure d’apprécier la justesse de son propos pour avoir écrit deux ouvrages sur ce pays:

ARM: Sociologie de la diplomatie marocaine, Thèse de Doctorat en Science politique, École doctorale de Science politique, Centre de Recherches politiques de la Sorbonne (CERPS), Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, Paris, 3 février 2013 (478 p.)

ARM: Sociologie de la diplomatie marocaine, L’Harmattan, Collection «Histoire et Perspectives méditerranéennes», Paris, 2014 (587 p.).

ARM: Ce que le Maroc doit au Roi Hassan II, L’Harmattan, Paris, 2014 (425 p.).

Je suis très content de voir le Professeur Zakaria Abouddahab participer à ce débat très riche: il enseigne à l’Université Mohammed V de Rabat, où j’ai fait une bonne partie de mes études supérieures au Maroc, encadré par des experts de renommée mondiale, comme le prouve leur activité scientifique internationale.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 5 janvier 2023.


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