Mouigni Baraka: élucubrations pathétiques dès avril 2016
De son discours à Mohéli à sa mendicité chez le dictateur Azali
Par ARM
Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, est un mouton noir sur une scène publique et politique où il n’a rien à faire. En 2010, il est élu Gouverneur de la Grande-Comore par l’argent volé par Kiki à la Direction de la Douane. Après son élection controversée, il célèbre son Grand Mariage pour «légitimera» les suffrages des Grands-Comoriens en sa faveur. Suite à son investiture, il instaure le cycle des bagarres et arrachages de portes de bureaux dans les «Mairies» par ses prétendues «délégations spéciales». Il organise à Dunkerque ses prétendues «Assises de la Diaspora» (déjà ce mot horrible des «Assises»!), en gaspillant 200.000 euros. En 2015, au lendemain des élections législatives, il change 6 fois de partis politiques en 24 heures. Il fait un accident vasculaire cérébral (AVC) à La Courneuve au lendemain de son match de boxe et de catch à Aubervilliers contre des Comoriens brandissant des papiers A4 pour dénoncer sa gouvernance stupide. Grand consommateur de viande de chèvres lors de ses pique-niques, il a décimé le cheptel de la Grande-Comore et de Mohéli.
En avril 2016, en pleine campagne électorale, il avait touché le pompon, la poudre de perlimpinpin et la pierre philosophale. Son radotage à Miringoni, Mohéli, est resté dans les mémoires. Le jeudi 17 mars 2016, il débarque à Mohéli avec ses comiques, et Mohamed Ali Saïd, alors irascible Gouverneur de Mohéli, qualifié de «dictateur africain peu fréquentable» par un journal des Pyrénées-Orientales, fait lire un communiqué pas bien du tout à Radio Mohéli. Par ce communiqué volontairement méchant et sadique, il disait ne pas vouloir qu’on lui parle de Mouigni Baraka, fils Saïd Soilihi, car son candidat était Mohamed Ali Soilihi. Ha!
Ravalant sa rage face à la goujaterie du dictateur ubuesque de Bonovo, Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, annula le meeting qu’il devait tenir Place de l’Indépendance à Fomboni, pour se cacher comme un rat à Miringoni, chez son colistier Chaabane Bacar Soilihi (celui de Grande-Comore était le fossoyeur, faussaire, proxénète et bordelier Ibrahim Ali Mzimba), et radoter au cours d’un discours horrible et horrifiant. C’était le vendredi 18 mars 2016.
Le radoteur de la République avait tenu ces propos fous: «Si vous me confiez toute l’autorité de l’État, alors, je vous dis, en cette heure de prière de l’après-midi de ce vendredi – je suis à côté de la mosquée de la grande prière du vendredi et je suis né à côté d’une mosquée de la grande prière du vendredi – alors, je vous dis que les îles seront dotées de leurs responsabilités, je collaborerais avec les Gouverneurs dans la paix et la tranquillité, je leur accorderais leurs prérogatives et leurs moyens pour qu’ils dirigent leurs îles comme il faut. Je vous donne un exemple: je commencerais par les enfants, dont je me soucie de la santé, de leurs fournitures scolaires. C’est la preuve que nous voulons que, né de parents riches ou de parents pauvres, l’enfant bénéficiera d’une scolarisation, si vous me confiez les responsabilités étatiques demain.
Alors, honorables Mohéliens, sachez que votre espoir pour demain repose sur les enfants, l’espoir de tous les Comoriens repose sur les enfants. Nous ferons tout ce qu’il faut. Nous organiserons plusieurs meetings pour dire beaucoup de choses, si Dieu le veut. Pour finir, comme je le disais au cours des rencontres précédentes, nous étions 25 candidats. Quand on nous classait sur le bulletin unique de vote, je me suis retrouvé à la 8ème place. Je me suis demandé pourquoi j’ai été placé à la 8ème place alors que nous étions 25 candidats. Or, quand vous comptez les différents présidents de la République comorienne depuis nos pères Ali Soilihi, Ahmed Abdallah jusqu’au Docteur Ikililou Dhoinine, cela nous donne 7 présidents. Donc, celui qui sera élu cette fois-ci sera le 8ème président, et c’est pour cela que le tirage au sort m’a placé à la 8ème place ce jour-là. Que se passe-t-il aujourd’hui? Nous sommes 3 candidats, et si je dois être à la 8ème place, c’est que je suis éliminé. Or, il n’y a pas de troisième tour. Celui-ci est le dernier. Or, actuellement, le tirage au sort me place à la première place. Les deux vieux-là sont en bas. Qu’ils s’en aillent! Dieu a dit qu’il donne à qui il veut et non à qui veut quelque chose. Au vu de ces critères, le président qui sera élu en 2016, sera Mouigni Baraka Saïd Soilihi, qui incarne l’espoir des Comoriens demain, si Dieu le veut». Quel espoir?
Ah oui? En tenant ce discours fou, dès son premier meeting du deuxième tour du scrutin, Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, était dans les polémiques et mensonges. Il parle de «fournitures scolaires» pour s’attribuer le beau rôle. 1.- En 2013, son Gouvernorat a été sali par un immense scandale relatif à un trafic d’épreuves d’examens nationaux. 2.- Même si Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, avait distribué des «fournitures scolaires» au rabais, c’était une grande opération de surfacturation pour son enrichissement personnel. Ses «fournitures scolaires» étaient une filouterie par incroyable surfacturation. 3.- La distribution des «fournitures scolaires» à une poignée d’élèves de la Grande-Comore était du marketing politique d’un goût douteux. Grand dictateur mégalomaniaque, Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, avait commandé des «fournitures scolaires» avec sa photo. Il voulait sa photo sur un cahier pour sa propagande mensongère et mégalomaniaque. Qu’on le lui rappelle.
Aujourd’hui, il est obsédé par le titre de chef de l’Opposition et rêve d’une sirène hurlante sur sa voiture, mendiant ignominieusement et de manière éhontée auprès du dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».
Par ARM
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