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«La très mauvaise fin» de l’oncle Moustoifa Saïd Cheikh

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«La très mauvaise fin» de l’oncle Moustoifa Saïd Cheikh

Les bandits Saïd Larifou et Mouigni Baraka l’ont «tuer» et «enterrer»

Par ARM

       Les Mohéliens ont inventé une des expressions les plus lugubres et les plus impitoyables du monde, «avoir une mauvaise fin», et disent de la façon la plus lugubre et la plus impitoyable du monde: «Il vaut mieux commencer mal et finir bien, que commencer bien et finir mal». L’oncle Moustoifa Saïd Cheikh a très bien commencé en politique, mais a mal fini. Il avait été l’un des prisonniers politiques les plus célèbres du monde dans les années 1980. Amnesty International l’avait admirablement adopté comme prisonnier politique. Le Chérif (descendant du Prophète Mohammed Ibn Abdallah) avait défié et affronté le régime politique des mercenaires. Il avait atterri en prison en 1985, à la suite d’une tentative de renversement de la dictature d’Ahmed Abdallah Abderemane. Il n’en sortit qu’à la suite de l’assassinat de ce dernier par les mercenaires de sa prétendue sécurité, la nuit du 26 au 27 novembre 1989.

Comme la prison en avait fait une star politique, sa libération en fit un mort politique: il est commode d’avoir un ennemi. La mort violente d’Ahmed Abdallah Abderemane fit de lui un cadavre politique, une momie politique, une chiffe molle politique. Son bilan à la tête de l’Association des Stagiaires et Étudiants comoriens (ASÉC) fut convoqué et secoué comme un manguier. Son bilan à la tête du Front démocratique (FD) fut interrogé et grondé. Or, il croyait que son avenir politique était encore devant lui. En allemand classique, on dit: «Es muss schrecklich sein, wenn Sängerin merkt, dass sie ihre Stimme verliert! Noch, schrecklicher aber, wenn sie nicht merkt!», «Ce doit être terrible quand une chanteuse s’aperçoit qu’elle perd sa voix. Mais encore plus terrible quand elle ne s’en aperçoit pas».

Depuis la mort du Président Ahmed Abdallah Abderemane, l’oncle Moustoifa Saïd Cheikh vivote politiquement. Il a tout perdu. À ce jour, il croit que le Mur de Berlin existe toujours, que l’Union Soviétique existe toujours et que le bon Léonid Brejnev est vivant et à sa tête, que le dictateur Enver Hodja vit et sévit toujours à la tête de l’Albanie, que Mao Tsé Toung dirige toujours la Chine Populaire, que son Petit Livre Rouge est toujours la crème des œuvres révolutionnaires, que Pol Pot est toujours en train de commettre son génocide ayant fait 2 millions de morts au Cambodge (20% de la population) entre 1975 et 1978.

Le pauvre chéri!

Il est passé par monts et par vaux. Il est descendu plus bas que terre. On le voit dans le folklore villageois en maître de cérémonie car ça rapporte argent et nourriture. Mais, le coup de grâce lui a été donné le jour où il a cédé aux chants de sirènes de deux des pires bandits de la Terre: Saïd Larifou dit «L’Art-Fou», l’avocaillon tombé du tomatier et déchu en France et sur l’espace de 4 continents, 4 océans et 6 mers, et Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi. Les deux voyous l’ont poussé à l’erreur mortelle, et l’ont «tuer» en l’incitant à s’autoproclamer «Président des Comores». Il aurait été suivi par le peuple s’il était aux Comores, même dans la clandestinité. Depuis ses fanfreluches oratoires à partir de Tanzanie (il ignore que ce pays n’abrite plus les Mouvements de libération nationale d’Afrique et que le Président Julius K. Nyerere est mort le 14 octobre 1999), il s’y terre dans la misère noire. Aucune Ambassade européenne ne veut examiner sa demande de visa Schengen. Les autres chancelleries refusent même l’idée de le recevoir pour une audience pour jérémiades et pleurnicheries larmoyantes.

Oui, pour les Mohéliens, «il vaut mieux commencer mal et finir bien, que commencer bien et finir mal».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 5 avril 2022.


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