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Les Comores, des couloirs de la mort aux portes de l’enfer

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Les Comores, des couloirs de la mort aux portes de l’enfer

Pas de vainqueur quand tout un peuple est en deuil permanent

Par ARM

       Les Comores ont raté le virage du 26 mai 2021. Un temps de réflexion s’imposait pour en tirer toutes les conséquences. La conclusion est terrifiante: le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a échoué en se maintenant à Bête-Salam. Les opposants bavards et irresponsables s’entretuant en France pour un pouvoir qu’ils n’ont pas entre les mains ont échoué. Les opposants qui sont «en liberté» aux Comores ont échoué en étant incapables d’organiser une insurrection populaire générale dans un pays en ruines et en pleurs, un pays versant des larmes de sang à cause d’un dictateur fou et impopulaire. Dans sa fausse représentation de la vérité, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri croit avoir remporté une victoire parce qu’il est resté à Bête-Salam au lendemain du 26 mai 2021. Il se trompe. On ne remporte jamais de victoire en semant la haine, la désolation, la mort et le deuil. Assoumani Azali Boinaheri ne saurait être considéré comme ayant remporté une victoire quand il ne reste à Bête-Salam que pour mieux préparer les conditions affreuses de son assassinat affreux.

Quand Ali Soilihi est tombé le 13 mai 1978, et quand il a été assassiné le 29 mai, soit 16 jours plus tard, les Comores avaient pleuré et réfléchi. Les Comores avaient tiré la sage conclusion selon laquelle un Comorien au pouvoir ne devait plus causer de malheurs et de deuils aux autres Comoriens. On en était arrivé à la conclusion selon laquelle les Comoriens avaient compris qu’il fallait de la modération dans la conduite des affaires du pays. Aujourd’hui, des Comoriens, pour profiter du peu d’argent du peuple comorien, suivent aveuglément et encouragent un dictateur inculte et sans projet de société pour un pays endeuillé. Les Comores ont fait un bond de 40 ans en arrière, sous les dictatures d’Ali Soilihi et Ahmed Abdallah Abderemane. Les Comores sont parties du couloir de la mort aux portes de l’enfer. Des prétendus opposants, incapables d’évaluer le mal, font des proclamations pour une présidence de transition qu’ils n’ont pas, alors que le peuple attend un signal fort et honnête pour déloger le dictateur de Bête-Salam.

On a presque envie de dire: «Heureusement que je ne me suis pas discrédité en suivant aveuglément cette opposition refugiée en France et étalant au grand jour ses incohérences, dont le pivot aux Comores est Mouigni Baraka Saïd Soilihi, à un moment où même le gendre Mohamed Saïd Abdallah Mchangama, de la sinistre “gendrocratieˮ qu’on a tendance à oublier, se pose en alternative au dictateur Assoumani Azali Boinaheri».

Bon courage…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 3 juin 2021.


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