Un mariage de prospérité en février 2020 à Mitsoudjé?
La foutaise, menacée par la radinerie des uns et des autres
Par ARM
C’est grave, très grave, voire gravissime. Nous voici de nouveau devant l’assassin et voleur d’organes humains Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit», le neveu du dictateur fou de Mitsoudjé, et son Tonton, le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». «Tonton-m’a-dit», avec la complicité de Tonton Bakapihi, avait fait un contrat sur sa propre sœur, divorcée, la pauvre, depuis plusieurs années. Tonton et Monsieur Neveu avaient lancé un appel à candidature de mariage sur la femme divorcée, devenue une marchandise: celui qui l’épousera aura un emploi et fera son grand mariage aux frais de la famille dictatoriale. Suivez bien l’affaire…
La nouvelle atterrit aux oreilles d’un prétendu Chérif (descendant du Prophète Mohammed), un profiteur professionnel. Le gigolo répond au nom de Toihir Saïd Toihir, et n’est autre que le cousin de Mohamed Elamine Souef, cousin du dictateur fou de Mitsoudjé, et étrange ministre des Affaires qui lui sont étrangères. Le profiteur Toihir Saïd Toihir résidait à Paris quand il déposa sa candidature pour ce mariage de prospérité. Comme il fallait une chaussure au pied de la sœur de «Tonton-m’a-dit», la candidature du gigolo a été acceptée.
Monsieur Gigolo débarqua aux Comores et fut immédiatement intégré au poste qui l’attendait à l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) sans même passer un concours. Ah, les organisations internationales «tu rentres par concours», mon œil! Louis Sanmarco (1912-2009), ancien administrateur français de colonies en Afrique et fondateur de l’ASECNA, doit se retourner dans sa tombe.
Nous voici au deuxième point du contrat: le mariage, ou plutôt, le grand mariage. La chose devient plus intéressante et plus marrante. Ce mariage est prévu officiellement pour février 2020. Mais, il y a panique à bord: Idaroussi Hamadi dit «Pièces Détachées» ou «Monsieur Moitié» (la moitié de son corps appartient à Attoumani Ali Hamidi, qu’il a fait assassiner pour récupérer ses organes) n’a pas donné un sou à son gigolo de beau-frère, qui aspire au titre de grand notable dans la mendicité, et personne n’ose lui demander de l’argent, puisque votre site préféré a signalé à l’opinion publique, à raison, qu’il est mourant.
Le gigolo a une sœur qui aurait pu mettre la main dans le soutien-gorge et financer la foutaise, mais il est de notoriété publique dans tout le Hambou que cette femme est d’une radinerie maladive. Elle a organisé le mariage de son deuxième frère avec la nièce de son mari sans la moindre festivité ou «Mdhoihiricho Ndola», comme cela se fait sur toutes les îles, sous diverses appellations. Que celui qui conteste cette affirmation montre aux Comoriens une photo des célébrations, qui n’ont pas eu lieu. La nièce s’est mariée sans que personne ne le sache, et est divorcée sans que personne ne le sache. Elle a été mariée comme une chèvre de Djoiezi ou une brebis de Mbatsé, tant la radinerie est grandiose et légendaire dans sa famille.
Le Tout-Mitsoudjé chuchote, murmure et dit sous le manteau: «Celui qui n’a pas été capable de donner un œuf ne donnera pas un bœuf». Avant de mourir de son cancer, Idaroussi Hamadi doit honorer son contrat, sinon il n’y aura pas de mariage, et le gigolo ne pourra pas snober les gens dans son Djagla (prestigieuse tenue traditionnelle). Sous le «Mhandaya» et le manguier de la grande place de Mitsoudjé, les sarcasmes les plus acides vont bon train, et on reparle de Saïd Bourhani Abdallah, ex-Président de l’Université des Comores, qui fut chassé de son poste pour n’avoir pas voulu se marier à cette sœur-là d’Idaroussi Hamadi.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 1er janvier 2020.
