«Tuez Ahmed Sambi et Mamadou en cas de coup d’État!»
Assoumani Azali a déjà ordonné la mort de ses deux ennemis
Par ARM
Ce jour-là, la rage a failli étouffer et étrangler le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Oui, il écumait de rage. Il avait même de la bave dans les deux extrémités de la bouche au cours de cette réunion qui avait eu lieu chez lui, à Mitsoudjé, en présence de ses officiers les plus sûrs, tous originaires de la Grande-Comore: «Ils veulent me tuer. D’accord, ils ne sont pas organisés, ce sont des amateurs et des bavards, mais ils échafaudent des plans pour me renverser, et même pour m’assassiner. Je ne vous dis qu’une seule chose: tuez Ahmed Sambi et Mohamed Ali Soilihi dit Mamadou en cas de coup d’État contre moi. Ils sont les plus aptes à assurer ma succession s’il m’arrive un malheur, parce qu’ils sont les plus connus aux Comores et à l’étranger. Si vous ne les tuez pas moins d’une heure après mon renversement ou mon assassinat, vous ne pourriez pas garder le pouvoir. Mais, si vous les tuez, vous garderez le pouvoir, et si je suis en vie, je pourrais reprendre ma place à la tête du pays». En d’autres termes, en matière de destruction, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri est un croisement d’Attila dit «Le Fléau de Dieu» et de Gengis Khan dit «Le Souverain universel», tous deux champions de politique de la terre brûlée. Après moi, le déluge…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 14 novembre 2019.
