Naufrage de l’État, de l’État de Droit, de la République
Le point de non-retour est atteint et dépassé aux Comores
Par Kamal Abdallah Salim
Le 12 novembre 1975, feu le Prince Saïd Mohamed Djaffar, président des Comores fraîchement indépendantes, en compagnie du regretté Docteur Mouigni Baraka, au terme d’une belle action diplomatique (Photo), parvient à faire du nouvel État comorien un pays membre de l’ONU, dans ses frontières authentiques, celles héritées de la colonisation.
Nous célébrons en ces heures tragiques et douloureuses le 44ème anniversaire de ce mémorable événement. En effet, c’est dans une profonde tristesse et dans l’amertume que vit le peuple comorien aujourd’hui. Il est victime d’un mauvais tour de la part d’un dictateur ubuesque. Ce peuple est estomaqué, déboussolé, hagard, partagé entre le désespoir, la douleur et la colère. Ces sentiments sont dus à la haute trahison d’un homme au passé douloureux et au présent chargé de deuil qui tue l’avenir de tout un peuple. Azali Assoumani, en dictateur violent et irréfléchi, est un imberbe de la politique, un adepte des coups bas, des manipulations et des tragédies sanglantes. Il est l’homme du coup d’État permanent. Cette année 2019, il a gâché la fête et lui a donné une senteur de veillée funèbre.
Azali Assoumani a organisé l’enterrement en grande pompe du peu que les Comores avaient en matière d’État et de démocratie. Il a ramené les Comores quelques décennies en arrière. Tout a été fait, le peuple a bougé dans tous les sens, mais rien n’y fait. Le cœur et l’esprit ne sont pas à la fête. Le Colonel putschiste récidiviste est à sa manœuvre de destruction. Il est persuadé que le monde est incapable de constater la barbarie et la violence de sa dictature. Autour de ce Colonel tortionnaire, on retrouve tous ses complices conspirateurs. Ils sont tous à la manœuvre pour démanteler l’État, l’État de Droit et la République, annihilant les espoirs nés de la journée historique du 12 novembre 1975.
Ces gens-là ont éradiqué les rêves de tout un peuple. Les Comoriens avaient été nombreux à avoir cru que la sombre et sanglante parenthèse des mercenaires était définitivement fermée. Or, Azali Assoumani est le produit du mercenariat et de l’idéologie monstrueuse de Bob Denard. De ce dernier, il a hérité un virus mortel mutant. Malgré ses tentatives de polymorphisme, il est resté allergique à toute forme de démocratie. Il est irrécupérable car, comme on sait, à vouloir laver la tête d’un âne, on y perd sa lessive. Dès lors, l’État est à réinventer aux Comores. Cela exige de l’action. Les Comores ne peuvent supporter ce régime politique aussi redoutable que celui des mercenaires.
Les Comores ont besoin d’État, d’État de Droit, de démocratie, de justice et de liberté. Le régime politique d’Azali Assoumani est à bout. Il est sur le fil du rasoir. Le moment est venu de lui asséner le coup de grâce. C’est un régime politique qui tire sa substance de la perversité. C’est un régime politique de profondes souffrances. Le désespoir et les souffrances endurées doivent cesser. Mais, pour y parvenir, il faut oser faire peur à la peur. La mobilisation populaire doit se poursuivre. Le refus d’accueillir le dictateur dans les villages et villes doit devenir partout la règle. L’élan patriotique surgi des entrailles de la société comorienne depuis le crime électoral du 24 mars 2019 doit conduire les Comoriens à la victoire contre le monstre hideux. Les Comoriens doivent taire leurs rivalités et faire tomber le monstre.
Par Kamal Abdallah Salim
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© www.lemohelien.com – Vendredi 15 novembre 2019.
One Comment
momo
novembre 15, 2019 at 2:25oui on doit faire tomber ce monstre car il suisse le sang du peuple comorien .le VAMPIRE AZALI et son entourage doivent immédiatement tomber et répondre à leurs actes .ils ont commis beaucoup des degats humains ; materiels et financiers à notre nation .le peuple comorien doit jeter la peur dérrière et prendre sa destinée en main en chassant le grand voyou sans dignité humaine AZALI MNANOUNI(frère de abdou mnanouni).peuple comorien !il est temps ; le chemin est tracé , le monstre a peur ; son entourage commence à comprendre et le rejeter ; il est banni dans nos villes et villages ; il est honni partout où il passe .il ne reste qu un simple soulèvement et le grand monstre se jettera dans la mer pour fuir .alors peuple comorien , descendons dans les rues pour chasser ce vampire , cet homme maudit , ce CHETOINE IPASSE , ce VAMPIRE .