Ahamada W. Mohamed Souef, 1er médecin comorien

Ahamada W. Mohamed Souef, 1^er médecin comorien

Ce génie mohélien est aussi le 1^er bachelier des Comores

Par ARM

       Que les falsificateurs de l’Histoire des Comores continuent leur œuvre de falsification et qu’ils fassent tout pour ne pas reconnaître que le premier Comorien ayant obtenu le Baccalauréat, un Doctorat et un Doctorat en Médecine est le Mohélien de Miringoni, le Docteur Ahamada Wafakana Mohamed Souef! Attribuer le premier Doctorat en Médecine des Comores à Saïd Mohamed Cheikh est une inacceptable usurpation raciste, une dangereuse falsification chauvine de l’Histoire, dans un pays où même le lundi 21 décembre 2020, l’infirmier et l’aide-soignant formés sur le tas sont appelés «Docteurs», sous-entendu, «Ceux qui soignent». Le négationnisme grand-comorien sur le nom respectable et respecté du Docteur Ahamada Wafakana Mohamed Souef relève de l’acharnement haineux et raciste, mais qui ne saurait occulter une réalité: Mohéli a fourni le premier bachelier, le premier Docteur et le premier Docteur en Médecine des Comores. Toute opinion contraire relève de la propagande mensongère et malhonnête. Point, à la ligne.

Cela étant, de nombreux Mohéliens ont contacté votre site pour un rejet total et définitif du document négationniste, haineux, raciste et chauvin de Hayba FM intitulé sans rire, et de manière tendancieuse et haineuse: «Les archives du Docteur Ahmed Ouledi. Santé publique aux Comores. Des infirmiers de l’Assistance Médicale (AM) à la première génération de médecins post-indépendance».

«Post-indépendance»? Voilà qui est vite dit. Ahamada Wafakana Mohamed Souef a obtenu son Doctorat en Médecine avant même l’accession des Comores à leur «indépendance de drapeau» (Julius K. Nyerere). Mohamed Souef, son auguste et illustre père, que Dieu l’agrée au Paradis, avait été le premier instituteur comorien des Comores. Voilà encore une autre excellence mohélienne qu’on cache en Grande-Comore, mais qui ne mourra jamais.

En général, des Mohéliens ayant des membres de leurs familles qui sont des pionniers dans un domaine donné attendent l’évocation du négationnisme raciste et haineux contre le Docteur Ahamada Wafakana Mohamed Souef pour écrire à votre site: «Mon père était pionnier en ceci», «Mon grand-père était pionnier en cela». Tout cela est bien dit, et même très bien dit. Mais, ces descendants doivent faire connaître leurs ascendants à travers des textes bien argumentés et bien structurés, que votre site se fera l’honneur de publier. Allons!

En tout état de cause, le négationnisme injuste de la Grande-Comore contre le Docteur Ahamada Wafakana Mohamed Souef ne changera jamais rien à la réalité historique.

Dans sa dernière lettre à son épouse, Patrice Lumumba, déjà sur la route d’un horrible assassinat dénué de toute forme d’humanité, avait écrit ces mots mémorables: «Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. […]. L’Histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’Histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre Histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une Histoire de gloire et de dignité».

Mohéli aussi écrira sa propre Histoire, dans la gloire et la dignité, et célèbrera ses enfants et ses héros en toute liberté, loin du colonialisme des Comores négationnistes, racistes, haineuses et menteuses. Personnellement, je serai à la tête de la célébration du glorieux précurseur, le Docteur Ahamada Wafakana Mohamed Souef, que Dieu lui prête longue vie.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 21 décembre 2020.