Très, très coûteux blablas du «monologue des sourds»
Un budget pharaonique pour la sale et inutile porcherie
Par ARM
Ah! Le pauvre chéri Saïd Larifou! Il est bien nostalgique de l’époque récente où il vivait grassement de la corruption effrénée liée aux «Assises “nationalesˮ» de la haine, de la division, du vol et de la destruction des Comores en février 2018. Il en avait été le chauffeur de micros et de places publiques vides, l’ordonnateur, le comptable, le maître des cérémonies, le chef des corrompus et des corrupteurs, l’insulteur contre l’opposition, le thuriféraire de «l’émergence à l’horizon 2030», le griot obséquieux dégoulinant de servilité du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, et «l’avocat du gouvernement». Cette fois, le pauvre chéri Saïd Larifou, incorrigible et incurable complice du félon et girouette politique perfide Mouigni Baraka Saïd Soilihi, gère «le monologue des sourds» de loin. Il a reçu sa part du gâteau, mais pas comme à l’époque de ses «Assises “nationalesˮ» du mépris quand il plongeait lui-même ses mains dans les marmites et sacs de l’argent sale.
Ce qui le tue, c’est que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri lui a expliqué les choses au téléphone: le budget pharaonique du «monologue des sourds» est de 900.000.000 francs comoriens, presque 2 millions d’euros! Excusez du peu. Les membres de la prétendue «Coordination» perçoivent chacun 400.000 francs par mois (plus leurs salaires) depuis presque une année. Chaque «délégué» – à peu 5 délégués par village – perçoit 10.000 francs par jour pendant 5 jours. Les dépenses liées aux figurants et mercenaires grands-comoriens rapatriés de France sont secrètes. D’après certains calculs, les dépenses vont dépasser 1 milliard et demi (3 millions d’euros), pendant que les routes sont en piteux état, alors que le peuple a faim et soif, et vit dans le noir. Déjà «l’émergence à l’horizon 2030»!
Mouigni Baraka Saïd Soilihi, allié grassement payé par la dictature de Mitsoudjé, se frotte les mains, lui qui critique du bout des lèvres «le monologue des sourds» tout en s’y faisant représenter par ses chaouchs et vendeurs d’eau, le tout pour de l’argent. C’est toujours ça de pris. «Il faut bien vivre» est sa devise du côté de la Place Rouge de sa ville de Ntsoudjini.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 3 mars 2022.
