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Soilih Mohamed Soilih: dividendes du travail bien fait

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Soilih Mohamed Soilih: dividendes du travail bien fait

Mise en œuvre d’un projet conçu lors de son passage à l’ORTC

Par ARM

     Soilih Mohamed Soilih n’avait pas attendu son entrée remarquée en diplomatie, avec son titre d’Ambassadeur à l’ONU et aux États-Unis, pour faire de la diplomatie. Formé en Science politique, cela suppose une bonne dose de Diplomatie dans ce cursus, qu’il réussit avec brio et maestria dans une prestigieuse école française. Pendant qu’il était donc Directeur de l’ORTC, Soilih Mohamed Soilih avait beaucoup œuvré dans la diplomatie, hors de la pathétique tuyauterie bouchée de l’appareil diplomatique comorien, notamment aux temps de «la diplomatie du tamtam et du tambour». Il a fait beaucoup de diplomatie, nouant les relations techniques qu’il fallait. Dieu soit loué. Il a laissé derrière lui de nombreux projets, dont certains ont été haineusement escamotés par son successeur à l’ORTC. Un bougre, celui-là. Oui, un bougre qui n’hésite pas à tout casser sur son passage, comme un pachyderme. Malgré les pincements de cœur qu’il a ressenti en voyant son successeur ne rien apporter de nouveau tout en cassant tout ce qui existait avant, Soilih Mohamed Soilih a retrouvé le sourire. Un de ses projets est en train de se réaliser.

     En effet, on assiste à la mise en œuvre d’un des rares projets que son successeur à l’ORTC n’avait pas réussi à casser, parce que ça le dépassait complètement. En effet, Soilih Mohamed Soilih avait profité de ses relations à la Coopération française et de l’attitude positive de l’actuel Directeur général du CNDRS (à l’époque, secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale) pour greffer un volet «formation» dans le domaine de l’information et de la communication, dans un programme appelé «Appui au français aux Comores». Partant du fait qu’il avait recruté des jeunes ayant une Licence de l’Université des Comores, il avait obtenu ce partenariat pour que ces jeunes diplômés puissent, après 3 ans à l’Université des Comores, convertir leur Licence en Lettres, Histoire-géo, Sciences de la vie, Administration économique et sociale et Droit, en une Licence professionnelle en Communication, une Licence reconnue par l’Université de la Réunion. On est donc très loin de l’époque où la Coopération marocaine insistait auprès des autorités comoriennes pour lui envoyer à former le personnel de l’ORTC avant la mise en service de la boîte à images, alors que l’intérêt de la chose n’avait pas été compris par la partie comorienne.

     En tout état de cause, ce projet initié par Soilih Mohamed Soilih est en cours de réalisation puisqu’il est entré dans sa phase opérationnelle, et un département est mis spécialement en place à l’Université de la Réunion à cet effet. Parallèlement, il fallait former un contingent de formateurs capables d’apporter l’expérience pratique à ces jeunes journalistes qui reçoivent en même temps les bases de la sociologie, de la culture générale, de la déontologie, etc.

     Hélas! Le successeur de Soilih Mohamed Soilih a essayé de multiplier les tracasseries, les mesquineries et les finasseries à l’égard des étudiants précités, mais ces derniers ont tenu bon, allant au travail après les heures de cours. Leur niveau réel est susceptible d’une amélioration très sensible si chacun assume ses responsabilités. Un premier contingent de formateurs part auprès de l’Université de La Réunion, qui fait également office d’Université de l’océan Indien. Comme il est dit dans le Coran:

«O vous qui avez cru. Ayez recours à la patience et à la prière. Dieu est certainement avec les patients» (II, La Vache, 153).

     Soilih Mohamed Soilih avait eu la patience d’attendre, s’en remettant à Dieu, Lui demandant au cours de chaque prière d’aider les Comores. Cela étant, que les chantres de l’exagération et de la mythomanie ne s’attribuent pas les réalisations des autres. S’ils essaient de le faire, ils seront dénoncés…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 31 août 2016.


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