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Selon Al-Wawa, l’ONU a le béguin pour «l’émergence»

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Selon Al-Wawa, l’ONU a le béguin pour «l’émergence»

Langue de bois, logomachie et logorrhée de feuille de chou

Par ARM

     Marie est une amie ivoirienne. Ce dimanche 1er janvier 2017, alors que je croyais lui faire le plus grand honneur du monde en lui parlant du «miracle ivoirien», cher à l’ancien Président Félix Houphouët-Boigny et que veut rééditer le Président Alassane Dramane Ouattara, elle a soupiré avec lassitude avant de ricaner et lancer: «Miracle? Quel miracle? Il n’y a jamais eu de miracle ivoirien, mais de mirage. Le miracle ivoirien, c’est de l’enfumage et du baratin. C’est un mensonge d’État. C’est une escroquerie». Le «miracle ivoirien» est un rêve entretenu des années par les autorités ivoiriennes, avec sa part de réalité, mythe, rêve et exagération. La Côte-d’Ivoire avait fait de belles réalisations économiques dans les années 1970, mais les conditions du «miracle ivoirien» sont discutables. «Pouvait mieux faire». Aujourd’hui, dans un pays appelé les Comores, très faux-cul, le «concubinocrate» Azali Assoumani, qui n’a pas réalisé le millième du millième du millième de ce qu’avait accompli Félix Houphouët-Boigny, se répand en blablas, ramages, salamalecs et radotages sur sa prétendue «émergence émergente de pays émergent». Ces blablas sont repris par les courtisans en rupture de ban, avec une hypocrisie et une courtisanerie d’une obséquiosité à faire honte à un chacal et à un putois.

Pour preuve, Al-Watwan dit Al-WawaCelui qui démange, pique ou fait gratter»), la feuille de chou du gouvernement, se lance dans les mystifications et les fumisteries les plus abracadabrantesques et les plus honteuses pour relayer la voix de son maître. Les Comores éternelles sont devenues les Comores de Papa. La presse de révérence et de racolage y est pour beaucoup. Dans son immense bonté légendaire et dans son «objectivité» «historique», La Pravda comorienne est allée jusqu’à inventer le titre le plus prestigieux, le plus émouvant, le plus langoureux et le plus glorieux, au nom de «l’émergence émergente du pays émergent». Lisez, Mesdames et Messieurs, ce titre qui va éclairer le monde pour l’éternité: «Les Nations Unies soutiennent l’ambition du chef de l’État de faire des Comores un pays émergent». C’est émouvant, En lisant de telles fadaises, on a envie de pousser des hurlements de colère.

Où le journal du «journaliste indépendant» Ahmed Ali Amir a-t-il vu que l’ONU accordait le moindre crédit aux hallucinations pathologiques, délires mégalomaniaques et élucubrations pathétiques d’un tyran de village radotant dans un coin de la rue sans réunion du millième des conditions d’une «émergence», comme cela se fait dans les pays civilisés? Comment un pays qui se trouve dans le stade le plus bas du sous-développement économique et social, livré à une bande de charognards et croqué par des voleurs peut-il réussir à «émerger»? Où Al-Wawa a-t-il vu un dirigeant pourrir un pays par la corruption la plus indécente et l’incompétence criminelle la plus malsaine réussir une «émergence»?

Et pendant que «l’émergence émergente du pays émergent» et son promoteur sont en plein naufrage, l’insipide Mohamed Bacar Dossar, «ministre de la Diplomatie», est en plein délire, et radote. Ce qu’il dit dans un langage incomestible fait douter de sa bonne santé mentale. Qu’on s’en rende compte: «Les Comores sont lancées dans un grand chantier qui nécessite la mobilisation de moyens humains, techniques et financiers. L’ensemble de l’action gouvernementale est orienté vers des politiques, stratégies, programmes et projets qui visent à propulser les Comores sur le chemin du développement. Réussir à ce que cette vision du Président Azali, de faire des Comores un pays émergent, devienne une réalité en 2030. Cela exige de nous mobiliser davantage; plus d’engagement de notre part, plus de ressources à drainer, plus d’actions à mettre en œuvre et plus de partenaires à nos côtés pour nous soutenir». Mais, où ce drôle de zèbre va-t-il chercher tout ça? Pourquoi se croit-il obligé de raconter ces fadaises, sans queue, ni tête? C’est absolument honteux et scandaleux. Et Al-Wawa, qui rapporte toutes ces insanités comme s’il s’agissait de la parole incréée de Dieu!

La suite des radotages de l’ancien «Vice-président à 19 ans» est à l’avenant: «Cet engagement fort de l’équipe-pays pour mobiliser des partenaires et des ressources additionnelles contribueront significativement à relever les nombreux défis de notre pays dans les domaines clés de la santé, l’éducation, l’alimentation et d’autre. Le gouvernement s’est déjà engagé avec fermeté à relever ces défis». Comment peut-on confier la diplomatie de tout un État à un malade de la tête qui tient un langage aussi décousu? Pourquoi ce garçon aux coups de poings faciles et connu pour se battre comme un chiffonnier avec tout le monde à la Présidence de la République et à l’Assemblée de l’Union des Comores se croit-il obligé de tenir des propos aussi stupides? L’heure est très grave et même grave, comme disaient les militaires de la vieille école, pour qui, grave est plus grave que très grave…

Or, il ne faut s’étonner de rien venant d’un radoteur ayant commencé à grognasser sur l’espace public depuis 1975, à 17 ans, quand son régime politique révolutionnaire tuait des Comoriens, alors que lui-même disait que tout allait très bien: «“Ce qui se passe ici est tout nouveau, je crois: nous avons fait tomber le système féodal, alors que bien des pays qui se prétendent marxistes ou socialistes sont encore aux prises, dans les villages, avec le tribalisme. Nous avons également provoqué la chute de la bureaucratie, qui, ailleurs, continue souvent de détenir l’essentiel du pouvoir, alors qu’elle ne produit pratiquement rien. Et tout cela, qui paraît énorme, qui s’est passé si vite, qui a été pour nous une expérience d’une intensité incroyable, nous l’avons réalisé sans grande tension sociale, sans effusion de sang, en prenant soin chaque fois d’apprécier la situation, de réunir les atouts, d’attendre que les contradictions soient mûres et que les différentes couches de notre population se sentent prêtes à sauter le pas…”. Mohamed Bacar Dossar, actuellement coordinateur du Comité national populaire, est un lycéen de vingt et un ans à peine, originaire de l’île d’Anjouan. Il fait partie de la poignée de très jeunes intellectuels sur lesquels le président Ali Soilih, chef de l’État comorien, s’est principalement appuyé pour “retourner” la société comorienne»: Philippe Leymarie: Décentralisation et lutte antiféodale aux Comores. Une révolution essentiellement culturelle? Le Monde diplomatique, Paris, novembre 1977, p. 20.

Ça se passe de tout commentaire. Al-Wawa a complètement sombré. Pendant ce temps, Msa Ali Djamal a monté la plus grosse combine mafieuse de tous les temps, et celle-ci est destinée à faire croire qu’il n’avait pas volé 20.000 euros comme tout le monde le sait désormais, que l’argent qu’il avait envoyé en Europe pour ses lubies mégalomaniaques ne suffisait pas puisqu’il en fallait 31.000 euros (avant de lancer une commande de cette importance, on a une facture pro-forma, non?), qu’il fait de belles choses à l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC), mais qu’on le déteste à cause de son refus de donner le vin pour l’apéro à 17 heures et que les bien-pensants lui en veulent parce qu’il ne drague pas le personnel féminin. C’est la thèse qui est défendue par son dernier carré de fidèles à Paris le samedi 25 février 2017 devant l’Ambassade des Comores. Bonne continuation…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 26 février 2017.


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