Hélas, la grande journaliste Saminya Bounou est décédée
Mohéli et les Comores en général perdent une vraie battante
Par Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah
Président du Parti Comores Alternatives (PCA)
«Souvenez-vous: un jour vous vous présenterez devant Dieu et répondrez de vos actes. Prenez garde, donc, ne vous écartez pas du droit chemin après ma mort. Ô peuple! Aucun Prophète, ni Messager ne viendra après moi, et aucune nouvelle religion ne naîtra». Ces paroles historiques ont été prononcées lors du Sermon d’Adieu, (Dhoû’l Hidja, an 10 de l’Hégire, février 632), par le Prophète Mohammed Ibn Abdillah – la Paix et la Bénédiction d’Allah sur lui et sa famille – alors qu’il s’adressait à plus de 140.000 Musulmans et Musulmanes.
Ces paroles nous viennent en mémoire au moment où on nous annonce le décès survenue le mardi 16 mai 2017 de la journaliste Saminya Bounou, native de Djoiezi, sur de Mohéli. Je l’ai connue, Saminya Bounou, quand je me suis lancé dans la précampagne pour les élections présidentielles de l’année 2016. Elle était toujours disponible, accessible dans son bureau d’Al-Watwan, le journal de l’État comorien, à Moroni. Elle m’appelait souvent pour connaître mes impressions sur les évènements et actes liés aux hommes politiques et étatiques des Comores. Nous avons enchaîné des entretiens. Pour, elle, acteurs politiques comoriens n’aiment pas la fréquentation des journalistes et font tout pour éviter d’expliquer leur vision, la seule façon qu’il y a pour se faire connaître par le peuple comorien.
La vie, qu’on croit très longue, voire vouée à l’éternité dans ce bas-monde, est très courte. Qui plus est, personne ne connaît la date du départ de ce monde.
Nous prions Dieu pour que les portes du Paradis soient entièrement ouvertes à notre sœur Saminya Bounou. Le peu de temps qu’elle a passé dans ce monde terrestre, notamment dans le monde journalistique comorien, reste gravé à jamais dans notre Histoire nationale comorienne. Comme nous le savons à la lumière du Saint Coran, la plus chose la plus importante dans notre vie dans ce bas-monde, ce n’est pas ce que chacun d’entre nous peut acquérir en termes de biens matériels et autres, qui sont futiles et temporaires, mais ce que nous aurons laissé à la postérité et ce que nous pouvons apporter au bien-être des autres.
Que Dieu ouvre les portes du Paradis à Saminya Bounou et aide sa famille à surmonter la douleur qui l’afflige en ce moment.
Que Dieu bénisse les Comores et les Comoriens dans l’unité de l’archipel des Comores, à savoir: Mayotte, Anjouan, Mohéli et Grande Comore.
Par Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah
Président du Parti Comores Alternatives (PCA)
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© www.lemohelien.com – Mercredi 17 mai 2017.
One Comment
Adouraïm
mai 18, 2017 at 4:07A toutes les femmes comoriennes et notamment à celles de l’île de Mohéli, je les présente mes condoléances et je prie Dieu d’ouvrir les porte du Paradis à cette soeur, Amen!