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Sans État, la Somalie est plus honorable que les Comores

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Sans État, la Somalie est plus honorable que les Comores

Elle refuse le diktat saoudien accepté par Azali Assoumani

Par ARM

      «Caricatures d’États souverains». Quelle vilaine expression! Ça existe, ça? Oui, ça existe selon l’une des plus grandes sommités du Droit international public en France, et les Comores et la Somalie en sont les modèles les plus emblématiques: Monique Chemillier-Gendreau Humanité et souveraineté. Essai sur la fonction de droit international, La Découverte, Collection «Textes à l’appui», Série «Histoire contemporaine», Paris, 1995, p. 71. Eh oui, la Somalie, en tant qu’État, a cessé d’exister depuis 1990, et depuis 1995, les Comores sont classées dans la même catégorie qu’elle, celle des «caricatures d’États souverains». Il y a de quoi mourir de honte pour une qualification aussi infâme et infamante. Dégoûtante aussi. Depuis 1990, tout a été fait pour que la pauvre Somalie puisse redevenir un semblant d’État, mais rien n’y fait. Les politiciens somaliens restent accrochés à leurs tribus et ne veulent même pas qu’on leur parle d’État.

Or, aujourd’hui, la Somalie, immense territoire sans État grugé de pirates et de terroristes, a décidé de vivre dans l’honneur et la dignité, là où le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani a baissé la culotte pour se le faire mettre le plus profond possible. Oui, Mesdames et Messieurs, l’Arabie Saoudite a agité des mallettes contenant 80 millions de dollars des États-Unis (et non du Zimbabwe), soit 35 milliards de francs comoriens, sous le nez de ce qui tient lieu d’autorités de la Somalie pour qu’elles fassent ce qu’elle a obtenu du soudard Azali Assoumani, et les dirigeants somaliens, dans une belle fierté, ont refusé cet argent. Ils ont dit «non!» aux mallettes de pétrodollars de la très riche Arabie Saoudite, pendant que le mouton comorien a fait du suivisme moutonnier. Djibouti a opposé le même refus à l’Arabie Saoudite.

Par ailleurs, la Jordanie ne roule pas sur l’or, et dépend des autres pays du Moyen-Orient. Et voilà que le Prince jordanien qui préside le Conseil des Droits de l’Homme à l’ONU vient de déclarer que la demande saoudienne de fermeture de la chaîne de Télévision Al-Jazeera est «inacceptable» car elle constitue une «grave atteinte à la liberté d’expression» et que l’accepter aurait été «une porte ouverte à des puissants d’imposer leurs diktats aux médias».

Naturellement, le «ventriote» Azali Assoumani n’a pas tout gardé de l’argent reçu de ses maîtres saoudiens. Il a remis une infime partie à l’État comorien, de quoi payer trois mois de salaire. Or, la famille régnante (y compris son baby-sitter Saïd-Ali Saïd-Chayhane) et la CRC font tout pour faire croire que cet argent provient de la collecte fiscale, alors qu’il s’agit de quelques fafiots tombés du camion au moment du transport de l’Arabie Saoudite vers les comptes offshore du voleur malsain et indécent de Beït-Salam.

Pendant ce temps, les responsables du Parti Bidoche d’Ahmed Sambi qui avaient refusé toute alliance avec le «concubinocrate» Azali Assoumani Baba font une moue de mépris à leurs camarades qui ont été de l’aventure du 1er avril 2016, avec à leur tête le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane (chassé du Parti Bidoche), Salami Abdou Salami, Mahmoud Ahmed Elarif et Mohamed Bacar Dossar. Ce dernier est le plus mal loti, lui qui se fait injurier par les fous de la CRC, y compris au «ministère de la Diplomatie», qu’il est censé diriger. Les Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed, Président du Parti Comores Alternatives (PCA), parti sans existence légale depuis l’entrée en vigueur de la loi sur les partis politiques, et autres Achirafi Saïd Hachim et Hamada Abdallah, très amoureux du dictateur de Moroni, croient sans doute pouvoir hériter de quelques strapontins en cas d’éjection des membres du Parti Bidoche du gouvernement, mais d’autres mendiants et pique-assiettes les ont précédés et seront les premiers servis. Les pauvres chéris!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 1er juillet 2017.


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