Saïd Mohamed Sagaf: au nom du père, pour le fils
La «Ripoux-blique» apprend bien de la «gendrocratie»
Par ARM
Sur toutes ses photos, on voit un Saïd Mohamed Sagaf riant comme une grenouille. Sur toutes ses photos, il affiche une mine réjouie et épanouie, la mine de celui dont les affaires sont grasses et prospères. Et, pour être prospères, les affaires de Saïd Mohamed Sagaf sont prospères. Elles sont d’autant plus prospères que personne ne perd son temps à lui reprocher ses millions de francs soutirés de la caisse hors-contrôle du Comité de Pilotage des «Asseyez-vous et taisez-vous!». À l’heure qu’il est, tout le Comité de Pilotage est devenu un tuyau d’arrosage. Le but du tuyau d’arrosage est d’arroser, et le tuyau d’arrosage du Comité de Pilotage arrose. Il arrose très bien même.
En effet, le Comité de Pilotage attribue aux copains, copines, coquins et coquines des marchés supposés être publics. Au nom de son fils, Saïd Mohamed Sagaf, gendre au temps de la «gendrocratie» de Saïd Mohamed Djohar, a renoué avec la «gendrocratie», la récréée et l’a recyclée. C’est ainsi qu’au nom du fils, il a attribué à sa bru, la femme de son fils aîné Ryad, un marché de 40.000 euros (20 millions de francs comoriens) pour l’acquisition de tee-shirts. Des tee-shirts! Pour 20 millions de francs comoriens! La larme familiale et patriotique à l’œil, la main durablement et alternativement posée sur le cœur et sur le Coran, et la voix tremblant des trémolos de la sincérité, la gente dame est partie en Chine pour acheter la marchandise. Les tee-shirts. Elle en pleure encore, de sincère patriotisme.
Tout le marché des tee-shirts est lié à l’impression de documents et a été attribué à son neveu Chamsoudine, patron de Nassib, sans le moindre respect pour la loi relative aux appels d’offres. C’est un véritable scandale dans la gestion des fonds alloués sans contrôle au Comité de Pilotage.
Pendant ce temps, le misérabiliste Djaé Ahamada Chanfi, ancien Professeur de Collèges en banlieue parisienne, «Professeur des Universités en France» autoproclamé, ancien Député gérant une station-service lui appartenant en propre, mais avec l’argent volé à l’Assemblée de l’Union des Comores, ancien Directeur général du journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-Wawa («Celui qui pique, fait démanger et fait gratter»), recrute à tour de bras ses amis journalistes pour leur faire bouffer l’argent hors-contrôle du Comité de Pilotage. Il fait manger même les radios communautaires, qui assurent sa publicité personnelle, mais au nom du Comité de Pilotage, dont il est membre. Des journalistes d’Al-Wawa et de La Gazette des Comores, dont les noms circulent, sont indexés.
Au nom du père et du fils, les choses se font. Bientôt, il faudra invoquer le Saint Esprit.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 24 janvier 2018.