Saïd Larifou: visa pour gens de Malé, Gnambeni et Kové
Une affaire de 55 millions de francs qui tourne à l’escroquerie
Par ARM
Le danseur du ventre Saïd Larifou, Porte-parole du Comité de Pilotage des assises de la haine et du mépris, vient d’échapper à une tentative de kidnapping. L’affaire est grave. Il vient de prendre 5.000 euros par personne à 22 jeunes gens du Sud de la Grande-Comore, dont 2 de Gnambeni, 18 de Kové et 2 de Malé. Un rapide calcul mental permet de constater que 5.000 euros X 22 personnes = 110.000 euros, soit 55 millions de francs comoriens. C’est une belle somme à l’échelle des Comores et ailleurs.
Le danseur du ventre du RIDJA a pris tout cet argent avec la promesse de ramener des visas Schengen à chacun de ses pigeons pour qu’ils puissent aller s’installer en France. Il y a une semaine, il a rendu les passeports à toutes ses malheureuses victimes, mais aucun ne porte un visa. Furieux, les jeunes de Malé, Gnambeni et Kové voulaient le kidnapper et ne le rendre à sa famille qu’après restitution de leur argent, récolté par des familles pauvres dans un pays en crise économique structurelle.
Avec des pratiques aussi malsaines, indécentes et honteuses, le danseur du ventre Saïd Larifou n’est plus en politique, mais dans l’abus de confiance et l’escroquerie. Ce nouveau drame dans sa vie intervient juste au moment où il a vendu son terrain de Moroni à cette femme d’Iconi. On comprend alors pourquoi il s’accroche avec l’énergie du désespoir au «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», en s’humiliant chaque jour. Quelle triste fin pour quelqu’un qui avait démarré sa vie publique en fanfare, et tambour battant.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 3 décembre 2018.
