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Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed soutient Mohamed Ali Soilihi

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Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed soutient Mohamed Ali Soilihi

Le chef de Comores Alternatives a fait «le choix de la raison»

Par ARM

     De nouveau, la mère de Kassabou respire, chose qu’elle ne faisait plus depuis ce jour funeste de janvier 2016 où elle apprit que son champion, Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed, le thermonucléaire Président du Parti Comores Alternatives (PCA), ne pouvait pas être candidat à l’élection présidentielle de février et avril 2016 parce que son colistier à Anjouan, choisi à la dernière minute, suite à un coup de Jarnac du premier, n’avait pas pu rejoindre Moroni à temps pour le dépôt de son dossier devant accompagner celui de la candidature du «Président». Dans un premier temps, Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed, bien présent dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle durant les heures qui précédaient la clôture du dépôt des dossiers de candidature, avait crié sa colère, estimant que le Président de l’institution avait manqué de cœur. Mais, en homme qui sait prendre de la hauteur, il n’a pas tardé à jeter la rancune et la colère à la rivière, estimant qu’on ne peut pas prétendre à un statut de leader politique et vivre dans la rancœur et dans la haine permanentes. Et c’est ainsi qu’il a choisi de soutenir le candidat Mohamed Ali Soilihi, faisant ce qu’il appelle «le choix de la raison, le choix raisonnable, le choix le plus raisonnable qui soit». Quand elle apprit la nouvelle, la mère de Kassabou a appelé voisines et amies dans sa résidence de Valence, en France, et depuis, elle ne tient qu’un seul langage: «Saïd-Abdillah ne pouvait faire un mauvais choix parce que lui, contrairement à ceux qu’il appelle des “petits cailloux”, veut du bien aux Comores. Je le savais doté d’un sens profond de l’État, et là, il vient d’en donner une preuve supplémentaire. Il ne pouvait décevoir parce qu’il a placé l’intérêt des Comores au-dessus de toute autre considération. Il va devoir s’activer maintenant et faire ses preuves sur le terrain».

     Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed n’est pas homme à faire les choses à moitié. Depuis des années, il martèle ses vérités, estimant que «le malheur avec la classe politique comorienne, c’est que la plupart de ses membres sont en panne d’idées alors qu’ils se définissent comme des hommes d’État. Il y a trop de bruit de la part de certains acteurs politiques, qui sont incapables pourtant d’expliquer pourquoi ils font de la politique. Moi, je n’hésite pas à étaler mes idées politiques, à écrire des livres et à répondre aux invitations de la presse pour expliquer et professer lesdites idées». Et quand il a pris sa décision de soutenir le candidat Mohamed Ali Soilihi, il a voulu que ça se sache. C’est la raison pour laquelle ce lundi 1er février 2016, il a organisé une conférence de presse à Moroni pour en faire l’annonce, après en avoir avisé le site www.lemohelien.com depuis le mercredi 27 janvier 2016. Ce ralliement logique a ceci de particulier qu’il devient celui du 14ème parti politique ayant décidé de faire confiance à Mohamed Ali Soilihi, dont la candidature est devenue celle du consensus le plus large et du rassemblement, alors que «l’opposition républicaine» d’Ahmed Sambi a volé en éclats. Parlant de Mohamed Ali Soilihi, l’homme pressé du Parti Comores Alternatives dit: «Certaines de ses idées concordent avec les miennes».

     Chose également importante, Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed considère que Mohamed Ali Soilihi est l’homme qu’il faut aujourd’hui pour faire entrer les Comores dans l’avenir. Il lui reconnaît une grande connaissance des exigences de l’économie et une parfaite maîtrise des réalités et négociations économiques internationales, «contrairement à d’autres, qui ne savent pas sur quel pied danser». Quand un journaliste associe injustement et perfidement le nom de Mohamed Ali Soilihi à la corruption, le volcanique Président du Parti Comores Alternatives a son mot à dire: «On ne peut mettre tous les malheurs de ce pays sur un seul homme. C’est injuste. Il n’est qu’un ministre comme tant d’autres. La Santé, l’Éducation, les infrastructures, pour tout cela il y a des ministres. Lui, il est ministre des Finances, et vous voyez les fruits, avec le paiement des salaires des agents d’El-Maarouf, des enseignants, des autres fonctionnaires…». En homme qui suit l’actualité, il rappelle que Mohamed Ali Soilihi «est la seule personnalité à trouver une solution aux problèmes énergétiques, avec l’arrivée des trois moteurs».

     Au téléphone, Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed est catégorique: «Dans notre pays, il est des acteurs politiques qui n’aiment pas notre bien commun: les Comores. Ils parlent, ils parlent, mais dans le vide. Ils n’ont que la menace et l’injure à la bouche. Ils ne proposent rien. Si jamais, les Comoriens avaient le malheur de leur confier les destinées de ce pays, ça serait la catastrophe absolue. Par légèreté et par manque d’arguments, ils accusent Mohamed Ali Soilihi de tout ce qui leur passe par la bouche. Moi, je n’individualise pas les problèmes. Alors que je me présentais à l’élection présidentielle, j’avais multiplié les contacts avec tout le monde, y compris avec les autorités actuelles parce que les affaires de la République ne sont pas celles d’une personne physique. Ce sont les affaires de l’État. Je ne me reconnais pas dans la démarche dictée par la haine dans laquelle se complaisent ceux qui ont fait de la mauvaise foi et de leurs intérêts de personnes leurs seuls arguments d’entrée en politique. Personne ne pourra me dire que ces gens-là, ces gens gonflés d’arrogance et de prétention, ces gens qui vont sur les tribunes pour calomnier et injurier veulent et peuvent faire mieux que Mohamed Ali Soilihi qui, s’il a la longévité politique qui est la sienne, c’est parce qu’il a convaincu les différents Présidents comoriens de son expertise et de sa compétence. Ceux qui l’accusent par pure jalousie et parce qu’ils sont aigris ont fait quel bien aux Comores pour venir faire la leçon à ceux qui réussissent et font le nécessaire pour essayer de tirer le pays par le haut? Nous les voyons et sommes dans l’attente de les confondre un jour qui finira bien par arriver».

     Déjà, le vendredi 14 août 2015, Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed disait, s’agissant d’Ahmed Sambi et de ses hommes, qui avaient promis «le chaos» aux Comores: «C’est quoi, cette stupide mascarade? Sommes-nous dans une République ou dans un champ de patate? Il faut que ces gens-là arrêtent leur mascarade, qui les ridiculise. Il y a des gens qui doivent commencer à apprendre ce qu’est la notion de honte et de respect. Que ces gens aux prétentions excessives et ridicules instruisent leurs enfants avant de demander l’impossible pour leurs petits cailloux. […]. Il faut que ces gens-là comprennent que les Comores ne sont pas une propriété individuelle ou familiale, mais notre maison familiale à tous. […]. Les pères ont détruit les Comores, et ils veulent qu’on laisse leurs petits cailloux parachever leur œuvre malsaine de destruction? Jamais! […].».

     Ça promet. Oui, ça promet. Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed dit «le Président» est un homme qui a l’habitude de dire ce qu’il pense. Grand orateur devant l’Éternel, il a choisi de ne jamais s’exprimer pour parler dans le vide. Il a une prédilection pour l’économie, et personne ne pourra l’accuser un jour de manquer de convictions patriotiques. Chouchou des médias panafricains de Paris et des chancelleries, quand il est en France, il ne passe pas une semaine sans être reçu par une chaîne de télévision ou par une Ambassade, et contrairement aux autres, il ne demande jamais des millions d’euros pour animer une campagne électorale et ne promet jamais une «carte blanche» aux grandes puissances sur les Comores. Sa capacité à faire des propositions l’incite à rester sur le terrain d’un projet de société pour les Comores et non sur une inextinguible détestation envers l’humanité entière, comme cela est le cas de certains qui, animés d’une mauvaise foi de chacal, croient pouvoir diriger les Comores en restant dans la petitesse et dans la mesquinerie. Que va faire Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed maintenant qu’il a l’occasion de s’investir pleinement et concrètement sur le terrain politique? Les Comoriens ne vont pas tarder à le savoir…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 3 février 2016.


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