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Quand j’étais le nègre et secrétaire d’Ibrahim Mzimba

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Quand j’étais le nègre et secrétaire d’Ibrahim Mzimba

Ses injures par insulteurs interposés «oublient» ces services

Par ARM

       Je jure au nom d’Allah, Dieu, L’Unique, Le Tout-Puissant, le Clément et le Miséricordieux, que sur cet article, je me limite à la vérité.

Un jour de février 2014, je suis à la Clinique de L’Estrée, à Stains, en région parisienne, où l’épouse d’un ami fraternel du Nord de la Grande-Comore venait d’accoucher. J’y reçois d’Ibrahim Ali Mzimba, avocat à Moroni, un appel téléphonique se résumant ainsi: «J’ai fait un travail pour Lafarge et je lui réclame 60.000 euros. Il me propose 6.000 euros. J’ai déjà signalé à mes collaborateurs que c’est toi qui vas rédiger la réponse au courrier de Lafarge. Je réclame 60.000 euros, et ta part est de 10%, soit 6.000 euros».

  Voici le courrier de Lafarge que m’a envoyé Ibrahim Ali Mzimba.

       Voici la réponse que j’ai rédigée, selon les consignes d’Ibrahim Ali Mzimba.

       Ibrahim Ali Mzimba était très satisfait du travail. Mais, il ne m’a jamais plus parlé de l’affaire. En novembre 2014, je lui dis, alors que je ne lui ai jamais posé de question sur cette affaire avec Lafarge: «Mon inscription à l’École des Avocats de Paris me demande 1.600 euros. Je n’ai pas eu le temps de m’y préparer parce que je croyais que cette inscription devait me coûter 350 à 450 euros comme à l’Université. Combien peux-tu m’avancer pour m’aider à finaliser mon inscription?». Sa réponse a été: «Je ne te donnerai pas un centime parce que je suis en campagne électorale pour les élections législatives de janvier 2015».

Pas fâché, je lui avais conservé mon amitié, le soutenant contre le Docteur Abdoulkarim Mohamed, candidat du pouvoir. Il a été éliminé dès le premier tour. En 2018, il me demande un travail en relation avec un client arabe du Moyen-Orient, et me dit: «Tu me fais parvenir ta facture et, quel qu’en soit le montant, je paierai». Ma réponse a été: «Ibrahim, je ne me vois pas présenter une facture à un frère. Tu feras ce que tu voudras». Et, je suis passé à autre chose. Quelques semaines plus tard, je l’appelle et je lui signale des travaux urgents qui devaient être effectués chez moi à Mohéli, et lui réclame 600 euros. À sa demande, je lui communique le numéro de téléphone de la personne qui devait récupérer cet argent, et je communique le sien à cette personne, qui se présenta à son Cabinet et qu’il refusa de recevoir!

Étais-je fâché contre lui? Pas du tout. J’étais resté son ami jusqu’au mois de mars 2018, quand il m’annonça son soutien à la mise à mort de la Cour constitutionnelle (il faisait partie des rares personnes qui étaient au courant du crime en préparation), qu’il traita de «Cour constitutionnelle de merde», et quand il déclara que «le Droit constitutionnel n’existe pas et est juste un rapport de forces», en prélude à sa suppression anticonstitutionnelle du 12 avril 2018. Il m’interdit toute critique sur lui, lui qui dit être un juriste. Ce fut la fin de l’amitié.

Juste avant l’obtention de mon diplôme d’avocat en 2016, Ibrahim Ali Mzimba, qui m’avait refusé tout soutien à mon inscription, me proposait d’intégrer son Cabinet, et même de créer le Cabinet d’avocats «Riziki et Mzimba»!

J’avais noué ma relation d’amitié avec Ibrahim Ali Mzimba en juin 2013 à Villejuif, en région parisienne, autour d’un repas de manioc aux ambrevades ou pois d’Angole. Le même mois, j’ai fait arrêter les critiques quotidiennes du blog du Parti RIDJA contre lui (26 juin 2013). Il était très content, et avait dit devant des témoins: «L’argent que je donne à La Gazette des Comores pour mon image, c’est à vous que je vais désormais le destiner». Mon ami fraternel, le Docteur Ali Abdou Mdahoma de Chezani Mboinkou, en colère et indigné, l’interrompit et lui dit: «Nous ne sommes pas des mercenaires et nous ne demanderons jamais un centime à quelqu’un pour la rédaction d’un article. On t’aidera sans argent».

Aujourd’hui, Ibrahim Ali Mzimba paie des gens pour m’insulter. En réalité, si ces injures étaient venues d’intellectuels ou de personnes honorables, elles m’auraient affecté. Mais, elles viennent du néant et ne m’ont jamais touché. Je ne me rabaisserai jamais au niveau d’Ibrahim Ali Mzimba et des gens qu’ils paient pour m’insulter. Ils peuvent injurier jusqu’à la fin du monde. Je suis fier d’être injurié par des gens de ce niveau. En tout état de cause, je continue à apporter le plus fidèlement mon soutien fraternel et de juriste à Maître Fahmi Saïd Ibrahim, objet des injures calomnieuses et diffamatoires d’Ibrahim Ali Mzimba par le biais de ses insulteurs, et réaffirme que Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait, quand il était ministre des Relations extérieures, le droit de recruter sans rémunération et moyennant un passeport diplomatique (ainsi qu’à l’enfant mineur de la personne concernée) un Conseiller aux Affaires étrangères d’origine étrangère et qu’il n’a jamais été impliqué dans un trafic de passeports.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 20 mai 2021.


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