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Qatar refuse le visa à Azali, Président de l’Union africaine

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Qatar refuse le visa à Azali, Président de l’Union africaine

Le dictateur de Mitsoudjé, une fois de plus, humilié à l’étranger

Par ARM

       Dans la tradition mohélienne, quand on subit une injustice devant plus fort physiquement que soi, on lève les mains au ciel et on dit: «Mougou Wa Haki», «Dieu est pour la Justice». Cette formule fait trembler les pieux, et signifie: «Je m’en remets à Dieu, qui me fera justice». Ces derniers temps, et en attendant la chute, elle est d’une application surabondante aux Comores, comme on le constate à l’aune des humiliations que subit le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, le chien enragé de Mitsoudjé. Le pauvre chéri… Le pauvre chéri doudou… «Tu veux des couches, des bonbons Pecto, des sucettes et des tartines, mon petit? Hein?».

Assoumani Azali, Président de l’Union africaine, privé d’une conférence concernant l’Afrique

       Le dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri, Président putatif de l’Union africaine, paie aujourd’hui, dans le rejet mondial et dans le déshonneur, le prix de sa violence, dictée par l’ignorance, l’inculture et l’impossible expérience étatique au sens propre. Le Qatar a refusé de lui délivrer un visa d’entrée sur son territoire, où se tient une conférence des pays les moins avancés (PMA), dont les 33 sont d’Afrique, 12 d’Asie-Pacifique et Haïti. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a même pris la parole en ouverture à la conférence. Comme les Comores font partie des PMA, comme la plupart des PMA sont africains, et comme le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est le Président de l’Union africaine, sa présence à Doha était obligatoire. Or, «Môssieur» n’a pas eu un visa pour le Qatar. Il y est déclaré indésirable, persona non grata. Il est devenu le pestiféré mondial. Sur la photo ci-haut, celle de la conférence, il y brille par son absence.

       Le Qatar lui a refusé le visa d’entrée sur son sol. Il était averti. Le Qatar l’avait averti. Juin 2017. L’Arabie Saoudite, ou «Gouvernement du Hedjaz», dans la terminologie de l’Ayatollah Khomeiny Moussavi, avait demandé à son chaouch de Mitsoudjé de rompre les relations diplomatiques avec le Qatar, qui n’a rien fait contre les Comores. Sans réfléchir, le chien enragé de Mitsoudjé, dit Bakapihi, «Le père qui ne prépare jamais à manger», a exécuté les ordres de ses supérieurs du Hedjaz. La Somalie, pays sans État depuis qu’elle est plongée dans la guerre civile en 1990, puis dans le terrorisme, et qui dépend entièrement de la charité internationale, avait rejeté la Fatwa du Hedjaz, et c’est à son honneur.

       Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, emporté par l’obsession des pétrodollars du Hedjaz, rompit les relations diplomatiques avec le Qatar, un pays qui avait l’habitude d’aider les Comores et dont l’Émir avait fait aux Comoriens le grand honneur de visiter leur pays, à l’invitation du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. D’ailleurs, ce dernier avait expliqué qu’il ne fallait rompre avec le Qatar et qu’il était «plus facile de défaire que de faire, de détruire que de construire». Au lendemain de cette prise de position intelligente et sage, les ministres Mohamed Bacar Dossar et Fahmi Saïd Ibrahim, qui lui sont proches, ont été limogés. Ce fut le début des tourments et persécutions pour le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Le Qatar avait averti le dictateur «qui ne prépare pas à manger», Bakapihi: «Demain, tu seras isolé car le Qatar et l’Arabie Saoudite, pays arabes voisins du Moyen-Orient, vont se réconcilier. Quand tu viendras taper à notre porte, elle ne s’ouvrira pas».

       Nous y sommes. Les résultats sont là. Une conférence de chefs d’État et de gouvernement des PMA, essentiellement africains, se tient au Qatar, et le dictateur de l’un de ces pays, également Président de l’Union africaine, n’y est pas autorisé de participation. C’est la mère des humiliations. Si le dictateur Assoumani Azali Boinaheri était un homme, il aurait démissionné de sa chose africaine immédiatement. Mais, il est une créature habituée à vivre uniquement dans la fange, l’opprobre et la honte. Après, il ira se bomber la poitrine.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 6 mars 2023.


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2 Comments

  • Ali Madi

    mars 7, 2023 at 1:39

    Frère ARM, les Comores peuvent-elles se permettre de nationaliser la société de pêche, Qatari à 92%, sans légiférer, une entente amiable avec le Qatar ou un rachat du patrimoine investi par ce dernier?
    Fraternellement,
    Ali Madi

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    • ARM

      mars 7, 2023 at 9:20

      Mon frère, bonjour,
      Merci pour la question.
      Le Droit international de Développement, surtout au lendemain du Nouvel Ordre économique mondial (NOEI) de 1973, permet aux pays sous-développés de protéger leur souveraineté économique. Cela peut se faire notamment par des nationalisations de firmes étrangères, mais ces dernières sont très réglementées pour éviter les abus: négociations, arbitrages, ententes, rachat, compensation… En la matière, les procédés unilatéraux et dictatoriaux sont interdits. Une loi de nationalisation est du meilleur effet, également pour éviter les abus. Mais, en aucun cas, les nationalisations par décisions administratives ne sauraient être privilégiées.
      Fraternellement,
      ARM

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