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Pourquoi Maître Ibrahim Ali Mzimba fait l’unanimité

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Pourquoi Maître Ibrahim Ali Mzimba fait l’unanimité

Une question de dignité, d’honneur et de professionnalisme

Par ARM

      En janvier 2017, Maître Ibrahim Ali Mzimba se faisait élire Bâtonnier du Barreau de Moroni. Les 43 avocats du Barreau de Moroni l’ont élu par acclamation. Personne ne voulait se présenter contre lui, par respect et par confiance. La chose est rare, et il fallait la souligner pour qu’elle soit claire dans les esprits. Quelques jours plus, instruit positivement le dossier de Saïd Larifou, ancien avocat français en délicatesse avec le Fisc français pour les 2 millions d’euros (1 milliard de francs comoriens) qu’il lui doit, sans avoir les moyens d’effacer cette horrible ardoise. Donc, quelques jours plus tard après son élection au Barreau de Moroni, Maître Ibrahim Ali Mzimba, croyait mettre un terme à l’errance, vagabondage et errements du danseur de «Bumping» de rues Saïd Larifou en acceptant enfin le dossier poussiéreux qu’il lui présentait pour tenter de devenir avocat à Moroni, alors que sa propre cousine de Foumbouni, Maître Armia Kassim, alors Bâtonnier du Barreau de Moroni, le rejetait dédaigneusement depuis des années.

Or, Saïd Larifou n’avait même pas eu le temps d’enfiler de nouveau sa robe d’avocat qu’il se lançait dans ses polémiques habituelles, en insultant les acteurs politiques qui refusent de le suivre dans sa folie furieuse d’avocat de «l’émergence verbale et dansante» et des assises de la haine et du mépris, en parlant d’«émergence à l’horizon 2030» alors qu’il ne connaît rien en Économie et ne sait même pas ce que signifie le mot «émergence économique», en se mêlant de questions techniques de la Banque centrale des Comores (BCC) dans lesquelles il n’a ni expertise, ni compétence, se faisant interpeller par cette Banque. Il commit toutes ces bévues de cancre de la classe en moins d’une année, se mettant à dos tout le monde à cause de sa vantardise congénitale. Ce n’est pas bien pour son image, complètement détruite, et à terre.

La plus grande erreur commise par le danseur vantard de Foumbouni est de n’avoir pas su prendre le bon exemple, et ce bon exemple, il aurait pu l’avoir à travers le professionnalisme, le sens de l’honneur et le sens de la dignité de son confrère Maître Ibrahim Ali Mzimba. Tout oppose les deux hommes. Maître Ibrahim Ali Mzimba est un acteur politique. Il a été le Conseiller juridique du Président Saïd Mohamed Djohar, le ministre des Affaires étrangères du Président Mohamed Taki Abdoulkarim, et Député de 2009 à 2015. Lors des élections législatives de 2015, il avait tout l’appareil d’État contre lui, car Ikililou Dhoinine voulait faire élire de force son chouchou, le Grandissime Docteur Mohamed Abdoulkarim, son prête-nom dans l’achat de toutes les terres du Sud de la Grande-Comore. Allons bon…

Maître Ibrahim Ali Mzimba ne désoblige personne, n’invective personne, ne donne des leçons à personne, ne bouscule personne. Il fait dans la discrétion et dans le respect des autres. Il respecte les convenances et les conventions sociales. Pour exercer son métier, il a besoin d’un cadre légal apaisé. Cela suppose donc des relations apaisées avec les pouvoirs publics. Il le fait. Il voit les autorités pour pouvoir travailler dans la sérénité et dans la symbiose avec elles. Quand il est reçu à Bête-Salam par le maître des céans, il fait une déclaration, mais sans jamais verser dans la mendicité d’un Saïd Larifou. Il se contente de dire ce qu’il pense de la situation qui prévaut dans le pays, mais sans se faire humilier par les postures de mendiant chères à un Saïd Larifou. Il pèse ses mots. Il est très prudent dans l’expression de ses idées.

Qui peut dire qu’il y a un client de Maître Ibrahim Ali Mzimba qui a été déçu par les prestations de cet avocat? Personne. Or, la chose suivante est une réalité. Au plus fort de la crise séparatiste à Anjouan (1997-2008), des séparatistes portent plainte contre des détracteurs unionistes, à Paris. Ces derniers ont pour avocat Saïd Larifou, alors basé à la Réunion. Monsieur a même reçu un billet d’avion en première classe. Que fait-il? Il débarque à Paris après le procès, au grand malheur de ses inconsolables clients, dépités. Quand un homme pareil échoue dans la gestion de son cabinet d’avocat à la Réunion, les initiés ne sont guère surpris, mais sont énervés de le retrouver en donneur de leçons à Moroni.

Pour en faire trop, Saïd Larifou en fait trop, et il se tue lui-même. Il s’enferme toujours dans ses propres pièges, les pièges de l’arrogance et du narcissisme. Il est très suffisant. Il s’enferme dans la morgue et prend les autres de haut. Pendant des années, il avait pour ennemi l’ancien Président Ahmed Sambi. Par la suite, tombé en faillite à la Réunion, en 2015, il devient le garde du corps du même Ahmed Sambi, croyant que ce dernier allait rembourser sa dette de 2 millions d’euros au Fisc de la Réunion. Il échoua lamentablement. En 2016, il se fait entretenir par Mohamed Ali Soilihi, avec qui il disait vouloir rester pour travailler ensemble. Or, la même année, il se fait le chaouch de son ancien ennemi, le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, ne reculant devant aucune honte pour se faire photographier aux côtés de tantine Ambari, la première épouse de l’autocrate de Mitsoudjé. Où va cet homme-là? Pourquoi personne ne lui dit que ce qu’il fait le déshonore profondément?

Maître Ibrahim Ali Mzimba a la vertu de ne pas mélanger ses activités politiques avec celles de son métier d’avocat. Il évite les confusions et les mélanges de genres. Il se comporte de manière digne, et personne ne pourra l’accuser de se rabaisser devant les autres pour pouvoir grappiller des subsides chez les autorités. Saïd Larifou est dans une autre planète et se comporte autrement, sans le moindre souci de l’honneur et de la dignité.

Chose également importante, Maître Ibrahim Ali Mzimba travaille pour le bien commun, et cela est particulièrement visible dans le domaine des investissements directs étrangers, en assistant les investisseurs dans leurs démarches juridiques dans les labyrinthes de la tortueuse administration comorienne. Cela, personne ne l’a vu de la part de Saïd Larifou, qui vit de son éternel bavardage et de son sempiternel ramage.

Saïd Larifou aurait pu faire pitié s’il n’était pas méprisable et méprisé, haïssable et haï, détestable et détesté. Il ne vaut rien. Il veut quoi? Le jour où il a été admis au Barreau de Moroni, il aurait dû faire comme Maître Ibrahim Ali Mzimba et les autres avocats dignes de ce nom: n’approcher les autorités que pour essayer de définir, déterminer, peaufiner et consolider un cadre légal favorable à la conduite des affaires, étant noté que même si celles-ci sont privées, elles ont toujours un rejaillissement positif sur la sphère publique si elles sont conduites par un professionnel honnête et compétent.

Le dimanche 26 novembre 2017, Saïd Larifou se fait insulter publiquement à Mitsamiouli par le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, tout le monde en parle, se moque de lui, et le voilà, quelques heures plus tard, en train d’animer une conférence de presse bidon pour parler des assises du mépris et de la haine, ne voyant que le budget de 340 millions de francs comoriens consacré à cette foutaise de la haine et du mépris, dans le secret espoir de renouer bientôt avec les voyages en première classe dans les avions.

Saïd Larifou n’a jamais été élu. Maître Ibrahim Ali Mzimba l’a été, et dès le premier tour. Le vantard de Foumbouni aurait dû alors se poser la question de savoir pourquoi il ne voit pas son voisin régional de Dembeni se jeter dans des aventures politiciennes consistant à diviser le pays par des assises de la haine et du mépris et par la suppression d’une présidence tournante qui ne lui a causé aucun tort. Où va Saïd Larifou? D’une honte à une autre, d’un échec à un autre. Radio Kaz, à Mkazi, a trouvé un nouveau filon pour montrer la vénalité et l’instabilité politique de ce garçon: rediffuser ses discours quand il traitait le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri d’assassin, de corrompu et de corrupteur. Comme Maître Ibrahim Ali Mzimba ne se livre jamais à des polémiques, il ne sera jamais confronté à ce genre d’ennuis.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 28 novembre 2017.


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