Plus il vole l’argent public, plus il s’habille en cafard

Plus il vole l’argent public, plus il s’habille en cafard

Excentricités vestimentaires de Mohamed Elamine Soeuf

Par ARM

      La classe et l’élégance sont comme l’éducation: on en a ou on n’en a pas. Ce n’est pas une question d’argent ou de moyens, mais une affaire de savoir-vivre, de goût et de culture. Il n’est un secret pour personne que Mohamed Elamine Soeuf n’a pas construit son palais des Mille et Une Nuits à Mitsoudjé par l’effet d’une intelligence qu’il n’a pas ou par une activité physique, mais en volant l’argent public.

Il est l’homme du trabendo des voitures des hommes d’affaires véreux en Égypte, où il était Ambassadeur des Comores pour le malheur et la honte de l’État accréditant jusqu’à ce que l’État accréditaire demande son rappel pour trafics illégaux. Il est également l’homme du détournement du goudron comorien de la Libye vers le Sénégal, où il l’a vendu. Pourtant, malgré ses vols massifs d’argent de l’État, il continue à se signaler par son mauvais goût vestimentaire, alors qu’il a déjà un grand problème avec un physique d’écailleur de poissons et de lutteur de sumo. Pauvre Nizam Al-Mulk (1018-1092), qui recommandait aux souverains de ne choisir comme diplomates que des personnes ayant un physique avantageux.

Les Comoriens sont très choqués de voir Mohamed Elamine Soeuf porter pendant trois semaines de suite le même costume beige, de mauvais goût, coupé dans la mauvaise étoffe, froissé et au pli douteux. Ils ont fait l’effort de surmonter leur dégoût. Or, le plus grand propriétaire terrien du Hambou n’a enlevé cet horrible costume beige que pour porter cet horrifiant et infâme boubou de couleur ocre sale (Photo). Sa coiffure, pointue comme une pique destinée à la chasse aux hérissons, ressemble à une coiffure papale. Ses lunettes reflètent toute sa propension au goût douteux.

En son temps, quand il était Directeur du Protocole à la Présidence de la République de Côte-d’Ivoire (1960-2001), le rigoureux Georges Ouégnin n’hésitait pas à renvoyer les ministres et leurs épouses mal habillés, lors des cérémonies officielles. Ce qui signifie qu’il n’y aurait jamais admis un Mohamed Elamine Soeuf avec ses tenues vestimentaires d’éleveur de chèvres du Hambou faisant dans le vol des poules.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 4 octobre 2017.