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De la déroute de la feuille de route à la feuille déroute

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De la déroute de la feuille de route à la feuille déroute

Yeux de merlan frit de Mitsoudjé à Mansour Kamardine

Par ARM

      Une de mes anciens camarades de classes à l’École nationale d’Administration publique (ÉNAP) de Rabat, au Maroc, vient de me contacter via les réseaux sociaux. Il occupe d’importantes fonctions au sein de l’appareil diplomatique de son pays. Nous n’avions pas été en contact depuis 1990, et il fallait qu’il me parle. De toute urgence. Lors de notre formation à l’ÉNAP, il me trouvait trop sévère sur les autorités comoriennes. En septembre 2017, à l’ONU, il a vu de ses propres yeux les fameuses autorités comoriennes, et en est mort de honte.

C’est pour cela qu’il a tout fait pour me contacter. Au téléphone, il est très en colère: «Ce type qui prétend être le Président des Comores est une honte pour toute l’Afrique. Aux Nations Unies, il n’y a personne pour comprendre ce qu’il dit. Il ferait mieux de s’exprimer en comorien et se faire traduire par un drogman. Il vient d’où, celui-là? Et, là, j’apprends que votre ministre des Affaires étrangères avait été fonctionnaire de l’ONU au Darfour et à Gao, après avoir été chef de diplomatie par le passé. Je veux juste qu’il dise si au Darfour et à Gao, il avait rencontré d’autres anciens ministres des Affaires étrangères. Il fallait être vraiment con pour accepter une telle régression professionnelle. C’est indigne et honteux pour tout notre continent! Maintenant, je comprends ta vieille colère à l’ÉNAP».

Voilà où nous en sommes. Le pittoresque et rocambolesque Mohamed Elamine Soeuf se targue d’avoir été fonctionnaire de l’ONU au Darfour et à Gao, mais pour occuper quel poste, surtout avec son statut d’ancien chef de la diplomatie? Mesdames et Messieurs, cet homme est dans ce qu’on appelle la petitesse. Il est resté petit, et confond l’honneur et les honneurs. À l’heure qu’il est, il veut plaire. Il veut plaire à la France, en prétendant être «francophile». Le brave homme! Il n’avait même pas pu obtenir un visa pour les États-Unis en septembre 2017, ne sachant pas que son statut de «ministrillon» des Affaires étranges qui lui sont étrangères n’est pas un sésame automatique pour aller foutre le souk à New York, les autorités états-uniennes devant au préalable enquêter sur lui. Il faut dire que sa mine n’inspire pas confiance.

Oui, il veut plaire. Et pour plaire, il fait des yeux de merlan frit à Mansour Kamardine, énergique Député de Mayotte, qui vient de le faire tomber du tomatier, transformant sa feuille de route en feuille déroute. Mais, ce qui fait rire le plus, c’est que même son frère, le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, est également obsédé par Mansour Kamardine, avec qui il veut faire ami-ami. C’est devenu une véritable obsession familiale, clanique et villageoise pour les principaux animateurs de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. En plus de la transformation de la feuille de route en feuille déroute, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri et son frère Mohamed Elamine Soeuf sont obligés de partir Gros-Jean comme devant depuis leur débâcle causée par Mansour Kamardine et les autres Mahorais.

Aujourd’hui, face à l’échec de la «Républiquette» de Mitsoudjé, le site www.le-causeur.fr rappelle des vérités que doit prendre en compte la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, devenue la «Repue-blique» de Mitsoudjé, même pas «repue» après avoir mangé tout l’argent du peuple comorien, peuple qui doit désormais se faire à l’idée que c’est le frère du tyran qui est placé à la tête du Conseil d’administration de la Banque de Développement des Comores (BDC).

Pour enterrer vivants les principaux animateurs de la chose «repue» de Mitsoudjé, www.le.causer.fr nous apprend ceci: «Mayotte? 376 kilomètres carrés, une population d’environ 250.000 habitants, chiffre difficile à confirmer étant donné le poids des migrations clandestines, et une densité de plus de 600 habitants par kilomètres carrés (contre 98,8 pour la métropole). Mayotte, c’est quasiment la moitié de sa population venue de l’étranger, du fait de “la forte pression migratoire des îles voisines des Comores”. Seuls 22% des 18/24 ans nés à Mayotte le sont d’une mère native du département (Le Monde, 18 mai 2016 et chiffres INSEE 2017). Toujours selon l’INSEE, 50% des non natifs sont en situation irrégulière. Près de la moitié de la population de ce département de la République française est composée d’immigrés clandestins».

Selon le Député Mansour Kamardine, cité par www.le.causeur.fr, «il y a des velléités de radicalisation qui viennent de l’extérieur. Je ne comprends pas qu’on laisse venir des prédicateurs extrémistes qui ne sont pas Français. Des musulmans mahorais heurtés par des poussées extrémistes sont même allés jusqu’à détruire deux mosquées radicales face à l’inertie de l’État. Dans la fonction publique, il arrive que des barbus venus de métropole tentent d’embrigader les jeunes en toute impunité! On est en train de détruire le modèle mahorais d’une communauté musulmane fière d’être française».

Pour provoquer la déroute de la feuille de route, Mansour Kamardine avait expliqué avec justesse que ce document avait vocation à «faciliter le regroupement familial» et «aboutirait inexorablement, d’une part, à la régularisation massive des clandestins et, d’autre part, à accroître l’arrivée, en nombre, de nouveaux migrants, alors même que Mayotte est déjà submergée». Mansour Kamardine avait appuyé sur le turbo, déclarant qu’«une telle politique ne peut qu’exacerber les très vives tensions qui font de Mayotte une véritable poudrière sociale et sécuritaire», regrettant qu’au moment de la signature de la feuille de route devenue la feuille déroute, «pas un seul des représentants de Mayotte n’a été associé, ni même consulté, directement ou indirectement, sur cette feuille de route». Maintenant, il faut juste examiner la mort de la feuille déroute, devenue l’objet de la colère et de honte de ceux qui croyaient que les lignes bougeaient enfin.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 3 octobre 2017.


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