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Perlimpinpin d’Ahmed Ali Amir et Msa Ali Djamal

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Perlimpinpin d’Ahmed Ali Amir et Msa Ali Djamal

Quand parleront les chantres de la presse de révérence?

Par ARM

      Le fait est désormais de notoriété publique. Le honni, haïssable et haï Msa Ali Djamal, Directeur vermoulu et courbaturé de la boîte à images parlantes et mouvantes dite Office de Radiotélévision des Comores (ORTC), vient de se crasher la gueule de la plus dégueulasse des façons. Il a outrepassé ses prérogatives, en allant devant les caméras de «son» ORTC afin de débiter fadaises sur fadaises. Le cache-sexe médiatique du guitariste Azali Assoumani, transformé en esclave dans la cuisine d’Ambari, est allé contester une vérité connue de tous les Comoriens: la réduction de l’Union des Comores en simple «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, comme en témoigne la liste de plus en plus longue des gens de Mitsoudjé occupant des postes de premier plan au nom du «rattrapage ethnique». Les médias d’État en sont donc réduits à un simple rôle de caquètements de coqs de basse-cour, tout en se taisant sur l’essentiel. C’est la joie.

      Du coup, les Comoriens s’interrogent sur la date à laquelle le frère médiatique jumeau de Msa Ali Djamal va sortir du bois pour faire entendre sa chansonnette afin de faire savoir à qui de droit que lui aussi est la voix de son maître. Oui, il est attendu d’Ahmed Ali Amir, Directeur d’Al-Watwan dit Al-WawaCelui qui fait démanger, fait gratter et pique»), la vieille fille faisant office de journal gouvernemental, qu’il en dise plus sur sa capacité à faire un minimum d’indépendance d’analyse. Oui, Ahmed Ali Amir doit dire aux Comoriens aimant leur pays s’il lui arrive de lire la presse internationale ou si, au pays des aveugles et des aveuglés, son «héroïsme journalistique» se limite à braver (sous la couverture du fugitif international polygame Hamada Madi Boléro) le pauvre Ikililou Dhoinine – mais, faut-il plaindre le chef des Mohéliens de Bête-Salam? – à quelques secondes de la fin de son mandat à Bête-Salam.

Ahmed Ali Amir, parangon universel du «journalisme indépendant» et du «courage journalistique», doit en dire un peu plus sur les dérives déplorables de son maître sur la rupture sauvage et irréfléchie des relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar. Ceci est d’autant plus vrai qu’il faudra rappeler haut et fort que la déception irréversible de l’Émir du Qatar envers les Comores a un visage et un nom: le soliste Azali Assoumani. C’est une déception qui entraîne aussi la méfiance viscérale de pays qui aident régulièrement les Comores comme la Turquie et surtout le Maroc, pays sunnites qui ont volé immédiatement au secours du Qatar pour lui éviter toute éventuelle crise alimentaire, estimant que lorsqu’on n’est pas en mesure de calmer des frères belligérants, on évite au moins de prendre partie et d’attiser le feu. On évite également de se déshabiller en public, juste pour quelques poignées de pétrodollars.

Ahmed Ali Amir et Msa Ali Djamal auraient gagné à dire aux Comoriens que le joueur de dominos et cartes de Bête-Salam n’a même pas daigné informer la nation comorienne sur la contrepartie d’un alignement sans nuances derrière l’Arabie Saoudite et ses coalisés. C’est donc toute l’image d’un pays qui se retrouve par terre avec, en prime, le fait que le pouvoir a poussé la logique jusqu’à rompre même l’alliance gouvernementale domestique qui avait contribué à l’introniser frauduleusement en 2016, pour faire taire toute expression de soutien aux réconciliateurs, y compris en envoyant la soldatesque de Loukman, Monsieur Fils, le putschiste et dictateur de demain, pour interdire des prières pour la réconciliation.

Ce faisant, les Comoriens se demandent pourquoi Ahmed Ali Amir et Msa Ali Djamal ne disent rien sur le fait qu’un autre pays ami, le Koweït, en passe de réussir sa médiation, ne peut que s’interroger sur ce nain économico-diplomatique appelé Union des Comores qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, en bombant des muscles de mendiant! Au total, les analystes qualifiés en Relations internationales estiment que la facture va être salée pour un pauvre pays comme les Comores, au moment où l’Arabie Saoudite et ses coalisés vont revoir entièrement leurs griefs et chercher la meilleure manière de sauver la face devant la communauté internationale et face aux nécessités de livraisons de gaz… du Qatar! Ollé, ollé!

Dès lors, ceux qui ont applaudi la décision d’un képi sans visière, ni vision autre que sa guéguerre avec l’enturbanné de Mutsamudu, qui fut son «allié circonstanciel de temps», vont tous réclamer sa tête gangrenée par la maladie d’Alzheimer. D’autant qu’il ne les a conviés à partager ni les dattes saoudiennes, ni les quartiers de moutons de sacrifice venant d’Arabie Saoudite.

Comme Ahmed Ali Amir et Msa Ali Djamal ont décidé de ne jamais lire la presse internationale et savoir à quel point leur maître commun est ridicule auprès des chancelleries, par charité, nous allons partager avec eux cet article: «Comment peut-on pointer un doigt moralisateur vers son voisin, alors qu’on est auteur d’un si grand péché de calomniateur? Ce n’est d’ailleurs pas l’unique vice des quatre alliés, selon Le Journal du dimanche. Ce dernier révèle dans sa livraison, deux jours avant le Washington-Post, que d’importants stocks d’armes de Daech ont été saisis en Irak et en Syrie. Manque de chance pour l’Arabie Saoudite: ces stocks ont été achetés à partir de fonds transférés du Royaume Wahhabite vers les Balkans.

À cela s’ajoutent deux ou trois faits qui renforcent le Qatar au niveau international. Il y a bien sûr le contrat d’armement de 12 milliards de dollars signé avec Donald Trump, mais également l’accord bilatéral de lutte antiterroriste signé entre Rex Tillerson, secrétaire d’État, et Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, ministre qatari des Affaires étrangères. Tout ceci fait que les rares Africains, qui avaient précipitamment affiché leur soutien diplomatique à l’Arabie saoudite et ses alliés, risquent de se retrouver tout seuls quand la normalisation aura lieu. Il s’agit notamment d’une Mauritanie et d’une Union des Comores qui avaient opté pour l’extrême en rompant leurs relations diplomatiques avec le Qatar ou encore d’un Sénégal, d’un Niger et d’un Tchad qui avaient rappelé leurs ambassadeurs respectifs. Il est clair qu’un clou est déjà planté dans la chair du Qatar. Ce n’est pas en l’enlevant qu’il y aura un retour à la normale. Certains ont perdu un ami à jamais»: Cheikh Sidya: Crise du Golfe: Les représailles de Doha contre les Africains, www.le360afrique.com, 18 juin 2017.

Ce qui est ainsi dit n’est pas à prendre à la légère pour la nation mendiante qu’est l’Union des Comores. Les Nations Prolétaires chères à Pierre Moussa valent 1.000 fois mieux que la nation mendiante qu’est l’Union des Comores. Ahmed Ali Amir et Msa Ali Djamal auraient mieux fait d’expliquer aux Comoriens que leur maître commun s’est tout simplement planté comme le bleu qu’il est sur la scène internationale. Ils auraient également gagné à expliquer que dans cette affaire, leur maître commun, au lieu de rompre des relations diplomatiques avec un pays qui n’a commis aucune faute envers les Comores, aurait pris la meilleure décision en nommant Ahmed Sambi son Envoyé spécial chargé de la médiation entre le Qatar et l’Arabie Saoudite, même si du côté de Ryad, ce dernier ne compte pas que des amis. De la sorte, il aurait sauvegardé son «alliance circonstancielle de temps» et l’équilibre stratégique entre les monarchies du Moyen-Orient. Et les Comoriens auraient applaudi. Bientôt, il y aura la réconciliation au Moyen-Orient, au nom de la solidarité arabe, et ce sont les Comores qui vont se retrouver les pattes en l’air.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 23 juillet 2017.


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