Mzimba et Mouigni Baraka décident de soutenir Azali
Ils sont «l’opposition» voulue, de révérence, de la mendicité
Par ARM
Lors de la mascarade électorale de 2016, Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, avait pour colistier au titre de la Grande-Comore l’inimitable et inimité, inégalable et inimité Ibrahim Ali Mzimba. En privé, chacun insultait l’autre, et daubait et crachait sur lui. Le jeudi 17 mars 2016, ils débarquent à Mohéli. Ils partirent se terrer à Miringoni, chez le colistier Chaabane Bacar Soilihi. Sur place, sous le regard énamouré d’Ibrahim Ali Mzimba, le boulanger Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, se lança, le vendredi 18 mars 2016, à un discours de fou: «Si vous me confiez toute l’autorité de l’État, alors, je vous dis, en cette heure de prière de l’après-midi de ce vendredi – je suis à côté de la mosquée de la grande prière du vendredi et je suis né à côté d’une mosquée de la grande prière du vendredi – alors, je vous dis que les îles seront dotées de leurs responsabilités […].
Quand on nous classait sur le bulletin unique de vote, je me suis retrouvé à la 8ème place. Je me suis demandé pourquoi j’ai été placé à la 8ème place alors que nous étions 25 candidats. Or, quand vous comptez les différents présidents de la République comorienne depuis nos pères Ali Soilihi, Ahmed Abdallah jusqu’au Docteur Ikililou Dhoinine, cela nous donne 7 présidents. Donc, celui qui sera élu cette fois-ci sera le 8èmeprésident, et c’est pour cela que le tirage au sort m’a placé à la 8ème place ce jour-là. Que se passe-t-il aujourd’hui? Nous sommes 3 candidats, et si je dois être à la 8ème place, c’est que je suis éliminé. Or, il n’y a pas de troisième tour. Celui-ci est le dernier. Or, actuellement, le tirage au sort me place à la première place. Les deux vieux-là sont en bas. Qu’ils s’en aillent! Dieu a dit qu’il donne à qui il veut et non à qui veut quelque chose. Au vu de ces critères, le président qui sera élu en 2016, sera Mouigni Baraka Saïd Soilihi, qui incarne l’espoir des Comoriens demain, si Dieu le veut». Au secours! Au secours! Au feu! Au feu! À l’aide! À l’aide!
Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, retrouve, une fois de plus, son lascar Ibrahim Ali Mzimba. Comme par hasard, alors que l’ensemble de la classe politique comorienne ne veut même pas entendre parler de l’élection présidentielle qui n’aura pas lieu en 2024, les deux potes jouent déjà à fond leur rôle d’«opposants circonstanciels de temps» à la demande de leur chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Le samedi 28 janvier 2023, votre site préféré a publié un article intitulé «Mzimba, Mouigni Baraka, Ahamada Mahamoud: Azali-2024 – Azali a demandé à ses trois larbins de torpiller la vraie opposition». Or, le jeudi 2 février 2023, le journal Al-Watwan publie l’article «Participation de l’opposition à l’élection présidentielle de 2024. Ira ou ira pas». On y relève quatre faits très édifiants:
1.- «Hassan Ahmed El Barwane, à la tête d’un conglomérat de partis regroupant plusieurs formations de l’opposition dont le Juwa et l’UPDC, a prôné́ le boycott et a fait comprendre qu’ils allaient même faire barrage à la tenue des élections». Mais:
2.- «Maître Ibrahim Mzimba, lui, a émis des préalables à respecter avant toute participation à la principale de 2024», «mais cela voudrait dire que des garanties à des élections justes et transparentes auraient été consenties de la part des pouvoirs publics». En d’autres termes, Ibrahim Ali Mzimba dit que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, le fraudeur de 2002, 2019 et 2020, bénéficiaire de la fraude de 2016, va brusquement se transformer en «bon démocrate» et organiser des élections propres, libres, transparentes et démocratiques, qui ne lui permettraient même pas d’obtenir 3% des «104%» des suffrages exprimés. Allons bon…
3.- «Mouigni Baraka Saïd Soilihi, est plutôt dans l’expectative. Interrogé, celui qui a fini n°3 lors de la dernière conquête de Beit-Salam, a esquissé un bref rappel du boycott des élections législatives de 2020. […]. Il estime donc que toute position de l’opposition doit être prise suite à une démarche du même ordre». Or, il sait que l’opposition, la vraie, ne veut pas cautionner un crime de plus. L’élection présidentielle qui n’aura pas lieu en 2024 est une hérésie de plus par laquelle le dictateur illégitime Assoumani Azali Boinaheri veut légitimer son maintien illégitime et anticonstitutionnel au pouvoir. L’opposition ne va pas se réunir pour en discuter, puisque le débat est clos à ce sujet, mais pour décider de la démarche à suivre.
4.- «Pour sa part, Maître Mahamoudou Ahamada, finaliste de l’échéance présidentielle de 2019, n’a pas donné suite à nos messages et nos appels». Il se cache des journalistes parce qu’il sait qu’il n’a aucun pouvoir pour parler au nom de l’opposition et du Parti Juwa.
On l’aura compris: en disant qu’il faudra faire confiance au pyromane pour éteindre l’incendie dont il est l’auteur, Ibrahim Ali Mzimba et Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, sont en train de préparer l’opinion comorienne et la communauté internationale à leur participation à l’élection présidentielle qui n’aura pas lieu en 2024, pour lui apporter les apparences trompeuses d’un pluralisme de façade, étant eux-mêmes et en sous-main des membres du «parti unique monocéphale à têtes chercheuses». Ce faisant, dès maintenant, les vrais chefs de l’opposition doivent assumer leurs responsabilités et dire publiquement que ces gens-là ne font pas partie de l’opposition et qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 3 février 2023.
