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Barwane et Ambari se font une belle déclaration d’amour

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Barwane et Ambari se font une belle déclaration d’amour

Les 2 amoureux proclament leur amour devant les caméras

Par ARM

Le jeudi 28 novembre 2019, votre site préféré publiait l’article intitulé «“Azali m’avait emprisonné, et c’est Azali qui m’a libéré”. Ahmed Hassane Barwane va-t-il prendre la place du kiki?». On y lit:

Répétée par Ahmed Hassane El-Barwane, la petite phrase fait jaser, ergoter, interroger, pontifier et pérorer dans les salons feutrés de Moroni et dans les gargotes: «Azali m’avait emprisonné, et c’est Azali qui m’a libéré». Syndrome de Stockholm: les otages développent de la sympathie, de l’attirance, du respect et de la confiance pour leurs malfaiteurs. Et, Ahmed Hassane El-Barwane semble avoir accordé le pardon et l’absolution à son propre bourreau, le bourreau du peuple comorien: le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Le dictateur l’a emprisonné deux fois, illégalement, mais il lui trouve des excuses: oui, il l’avait emprisonné, mais l’aurait «libéré». Selon des bruits de chiottes, la bienveillance d’Ahmed Hassane El-Barwane préfigure une alliance politique avec le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, sur le dos du kiki, dont les récentes manœuvres pour nommer Députés les siens n’ont pas plu à Mitsoudjé. En plus, Ahmed Hassane El-Barwane représente une noblesse et une notabilité de Moroni que n’aura jamais le kiki même en l’an 3985. Cette trahison tuera Ahmed Sambi, et contredira la position traditionnelle de fermeté et de mépris d’Ahmed Hassane El-Barwane envers le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri.

     Ahmed Hassane El Barwane est un traître. Il trahit le peuple comorien. Il trahit le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qui lui avait confié un ministère de souveraineté, celui de l’Intérieur, et qui lui a remis les rênes du Parti Juwa, dont il est le secrétaire général. Drapé dans la plus hideuse et dans la plus dégueulasse des trahisons, Ahmed Hassane El Barwane a rendu visite dans sa prison de prisonnier politique au Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi une seule fois depuis sa séquestration anticonstitutionnelle, illégale et inhumaine le 19 mai 2018. Il n’a pas le temps d’aller le voir parce qu’il est très occupé ailleurs, lui qui doit aller flirter chaque jour avec la dictatrice Ambari Darouèche, l’épouse diabolique du tyran Assoumani Azali Boinaheri, dont il est l’amoureux depuis des années et des décennies, à en croire leur dialogue de tourtereaux de Collège. Voici leurs échanges sur vidéo:

  • Ambari Darouèche: Tu ne peux aller nulle part sans moi, très cher Barwane. Jamais! Va-t-en, que Dieu te fasse mien.
  • Ahmed Hassane El Barwane: Je suis pour toi depuis très longtemps.

     Comme on le sait désormais, Ahmed Hassane El Barwane a trompé tout le monde sauf moi. J’ai toujours vu en lui un traître et un opportuniste ne désirant qu’une seule chose: voir mourir en prison le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour prendre sa place. Emporté par la bêtise, il ignore une chose fondamentale: le Parti Juwa est une coquille vide sans le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, et il est certain qu’Ahmed Hassane El Barwane, qui a été incapable de faire vivre son épicerie de conserves de tomates et de sardines à Moroni, ne sera jamais le successeur du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Comment Ahmed Hassane El Barwane peut-il être crédible quand il dit qu’en 2024, il n’y aura pas d’élections aux Comores, alors qu’il mange sur la même table que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri et aime la même femme que lui? C’est parce que j’ai bien compris que les opposants comoriens sont des hypocrites irresponsables que j’ai rompu toute relation politique avec eux. Je ne veux même pas qu’on me parle d’eux. Ils sont tous à l’image d’Ahmed Hassane El Barwane: mauvais, inconscients, incompétents et corrompus. Les premiers politiciens avec qui j’ai rompu toute relation sont ceux de Mohéli: des rêveurs inconscients sans direction, ni dignité, ni personnalité, ni honneur, ni amour pour leur île. Je n’ai rien à faire avec eux.

     Un des proches d’Ahmed Hassane El Barwane essaie de disculper son champion, mais de manière maladroite et malheureuse. Le problème avec Ahmed Hassane El Barwane est qu’il oublie un principe comorien de première importance: autant l’écrevisse mange de ses deux pinces, autant le Musulman mange d’une seule main. Ahmed Hassane El Barwane se dit de l’opposition, mais aime la fréquentation des chefs de la dictature. Son défenseur dit qu’il a été piégé par la dictatrice Ambari Darouèche. Si un jour, je me trouvais sur le même lieu que la dictatrice de Mitsoudjé, je ne lui dirais jamais «Je suis pour toi depuis très longtemps». Ahmed Hassane El Barwane a perdu toute crédibilité aux yeux des Comoriens et de la communauté internationale, même si la dictatrice Ambari Darouèche faisait tout pour être vue à ses côtés.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 6 février 2023.


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