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Idriss Mohamed abandonne le cadavre en rase campagne

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Idriss Mohamed abandonne le cadavre en rase campagne

Il est toujours incapable d’amener un mort jusqu’au cimetière

Par ARM

       Le dimanche 15 mai 2016, la Cour constitutionnelle corrompue venait de proclamer des résultats entièrement frauduleux d’une élection présidentielle entièrement fraudée par les Mohéliens de Bête-Salam, dont le «Docteur» Ahmed Mohamed Djaza, avait réussi la gageure universelle et intemporelle de «104%» des électeurs. Dans la soirée, j’ai vu Idriss Mohamed Chanfi s’époumonner devant le Conseil de l’Île de la Grande-Comore, l’ancienne Chambre des Députés, surnommée dans les années 1960-1970 «Chambre des Moutons» par les jeunes contestataires de l’époque dont… Idriss Mohamed Chanfi. Micro à la main, il jubilait et s’apprêtait à danser le «Bumping», fesses contre fesses, avec le fraudeur et dictateur Assoumani Azali Boinaheri, pour le féliciter pour une élection fraudée dès le premier tour, son champion ayant été éliminé au premier tour mais imposé par les Mohéliens de Bête-Salam dans une violation éhontée de toutes les règles électorales du monde. Comment un homme qui se présente en «Mkombozi» («Libérateur»), au nom de son mouvement «Oukombozi» («Libération»), avait-il pu se rabaisser à un niveau aussi subalterne, celui de soutien à une fraude électorale orchestrée au profit d’un putschiste ayant volé aux Comoriens 40 millions d’euros, soit 20 milliards de francs comoriens, entre le 30 avril 1999 et le 26 mai 2006?

       Et il y a eu les «Assises nationales». En août 2015, cette folle idée avait été lancée par Ali Bazi Selim, ministre de l’Intérieur quand les mercenaires de Robert «Bob» Denard torturaient et assassinaient des jeunes Combattants de la Liberté, dont… Idriss Mohamed Chanfi. Les «Assises nationales» de la haine et du mépris avaient officiellement pour but de «faire le bilan des 40 ans de l’indépendance des Comores», un bilan que tout le monde sait entièrement, totalement et définitivement négatif. Ali Bazi Selim, Idriss Mohamed Chanfi et d’autres politiciens de Grande-Comore, à l’exclusion de tout Mohélien et de tout Anjouanais, ont soutenu leur folle idée, et ce, dans l’unique but de tuer la présidence tournante entre les îles pour que le Président des Comores soit toujours originaire de la Grande-Comore. Ikililou Dhoinine avait rejeté ce projet haineux, récupéré en juillet 2017 par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, qui allait s’en servir pour créer une présidence à mort à son profit. C’est quand il admit que la situation avait dérapé qu’Idriss Mohamed Chanfi s’est retiré du projet fou des «Assises nationales» de la haine et du mépris, alors que la machine de mort était lancée et allait tuer toutes les institutions publiques, dont la Cour constitutionnelle, la Constitution, etc.

       Cela n’a rien appris à Idriss Mohamed Chanfi. Alors que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri va organiser une élection présidentielle qui n’aura pas lieu en 2024, le même Idriss Mohamed Chanfi réunit des gens de l’opposition, et ce, non pas pour préparer un coup d’État militaire mais prétendument pour choisir un candidat unique de l’opposition contre le chien enragé de Mitsoudjé. Comment peut-il croire que cette élection peut se tenir sans virer au fiasco si, au préalable, la communauté internationale ne s’engage pas à sécuriser d’un bout à un autre tout le processus électoral comme cela avait été fait en 2006? Le nom du candidat unique n’est pas un problème, puisque celui du Vice-président Mohamed Ali Soilihi fait l’unanimité dans la vraie opposition. Mais, à quoi sert le meilleur des candidats si les élections ne sont pas sécurisées par la communauté internationale? Idriss Mohamed Chanfi a commis la lourde faute morale de ne pas se poser cette question. Or, elle est essentielle si l’opposition est sincère en décidant de faire du Vice-président Mohamed Ali Soilihi son candidat unique.

       Justement, parlons-en. Le dimanche 5 février 2023, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire à Paris, au sein de l’ingérable opposition comorienne. Tous les chefs politiques de l’opposition comorienne en France ont décidé de reconnaître le Vice-président Mohamed Ali Soilihi comme le seul leader en capacité de rassembler. L’irascible et haineux Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, a fini par confirmer au téléphone avant la fin de la réunion qu’il participait à cette dynamique, mais étant poussé par ses petits calculs de rat: comme le Vice-président Mohamed Ali Soilihi est actuellement en exil en France, c’est lui Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, qui finirait, selon lui-même, par être désigné candidat de l’opposition. Le fou maudit! Même Idriss Mohamed Chanfi a appelé le Vice-président Mohamed Ali Soilihi pour soutenir la démarche. Lui et Mohamed Saïd Abdallah Mchangama sont les seuls êtres vivants croyant possible la sécurisation d’une élection-défi qui ne sera pas organisée par le putschiste fou doublé d’un fraudeur habitué à la violence. Lors de son appel téléphonique au Vice-président Mohamed Ali Soilihi, le sieur Idriss Mohamed Chanfi, emporté par son lyrisme, a proposé à ce dernier d’être le candidat unique de l’opposition. Or, le problème du moment est celui de la participation de l’opposition à une élection qui n’aura pas lieu en 2024, sauf si la communauté internationale impose une élection entièrement sécurisée au fou de Mitsoudjé.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 6 février 2023.


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