Mzimba apprit le concept de «Plan de communication»
Celui-ci arriva à ses oreilles. Il réclame son «plan de com.»
Par ARM
Dans sa vision de l’Histoire, de l’humanité, de la condition humaine et de sa place dans l’Histoire de l’humanité, Ibrahim Ali Mzimba se représente et se présente lui-même en homme raffiné, plus exactement, en l’Homme le plus raffiné des Comores. Lors de l’élection présidentielle affreusement, atrocement et horriblement fraudée de 2016, il était le colistier de l’insaisissable et glissante anguille Mouigni Baraka fils Saïd Soilihi pour la Grande-Comore. Il fanfaronnait en ces termes: «Je me sens en feuilles de manioc pilées devant être consommées par un épicurien ayant du vin blanc sur la table». Autrement dit, il se trouvait trop grand, trop brillant, trop beau et trop bon pour Mouigni Baraka fils de Saïd Soilihi.
Aujourd’hui, Ibrahim Ali Mzimba est très en colère parce qu’il n’a pas compris une chose merveilleusement explicitée par Voltaire: «Le seul moyen d’obliger les hommes à dire du bien de nous, c’est d’en faire». Ibrahim Ali Mzimba cumule les méfaits des mauvais garçons.
1.- Il a été ingrat envers son client Shemir Kamoula, qui méritait mieux que son incurie.
2.- Il nage dans les conflits d’intérêts en se retournant contre son ancien client Bashar Kiwan, et en défendant un homme d’affaires du Koweït, l’ennemi de Bashar Kiwan, en fraudant par l’arbitrage d’Aïcham Itibar, son larbin préféré.
3.- En 2018, il avait été le premier à être mis au courant par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri sur la mise à mort de la Cour constitutionnelle (qu’il qualifie de «merde»), et avait approuvé ce crime contre le Droit, la Constitution et les institutions.
4.- Il avait fait semblant d’être dans l’opposition pendant 3 heures, et à la 4ème, il est retourné biberonner et téter chez son maître, le tyran Assoumani Azali Boinaheri.
5.- Il a félicité le satrape Assoumani Azali Boinaheri pour la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du lundi 30 juillet 2018. Il y a entraîné le Barreau de Moroni.
6.- Quand ses intérêts personnels sont en jeu, il mobilise ses larbins avocats pour aller psalmodier des servilités et dégouliner d’obséquiosité devant le dictateur fou de Mitsoudjé.
7.- Il a transformé le Barreau de Moroni en plantation personnelle de patates, faisant prêter d’incroyables serments à d’incroyables futurs «avocats».
8.- Il aurait dû avoir organisé l’élection de son successeur au Barreau de Moroni depuis mars 2020, mais s’y refuse, prétextant le coronavirus.
9.- De 2013 à 2018, je ne l’ai jamais entendu tenir un raisonnement basé sur le Droit. Il me disait en mars 2018 que le Droit constitutionnel = Rapport de forces, malgré l’abondante jurisprudence constitutionnelle, même dans les pays africains. Mon mépris envers lui m’interdit tout contact avec lui du fait de ce constat-là. Il voulait que je ne le condamne pas quand il allait soutenir la suppression de la Cour constitutionnelle en avril 2018.
10.- Il a osé prétendre, quand le tueur Assoumani Azali Boinaheri bloquait les nominations à la Cour constitutionnelle et invoquer le fonctionnement irrégulier des institutions, que cela relevait du génie et non du mépris envers le Droit.
11.- En 2010, il était le colistier de Bianrifi Tarmidhi, et a été le premier à abandonner celui-ci en rase campagne quand leur classement à la 3ème place a été invalidé pour fraudes.
Aujourd’hui, le concept «plan de communication» est arrivé à ses oreilles. L’autre jour, il était dans un restaurant de Moroni avec son entourage et criait sur lui, lui reprochant de ne pas avoir un «plan de communication» pour le mettre à l’abri des critiques. Il a tellement crié sur son entourage que le personnel du restaurant était gêné. Or, aucun «plan de communication» ne sauvera Ibrahim Ali Mzimba du mépris que lui vouent les Comoriens. En sortant du restaurant, Aïcham Itibar s’est fait aider pour rédiger à son endroit sa déclaration d’amour.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 15 août 2020.
