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Mouvement des Associations des Jeunes Comoriens

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Mouvement des Associations des Jeunes Comoriens

Pour l’organisation d’assises inclusives et souveraines

      Né suite à la volonté de défendre d’une seule voix les droits de la jeunesse comorienne, le Mouvement des Associations des Jeunes comoriens (MAJC) a tenu une conférence de presse samedi 14 octobre 2017 pour donner sa position sur l’organisation des assises nationales sur le bilan des 42 ans d’indépendance, des assises initiées par le Mouvement du 11-Août. Composé de SIMBUHA, Ngo’shawo, AfriYan Comoros, RNLP, LAMHA, Msaydilano nafikra, JCI, ADTC, HACCJIC, MOJA, TJPC et PNEJ, le MAJC affirme soutenir la tenue des assises nationales prévues pour décembre 2017.

S’inscrivant dans le contexte auquel repose l’esprit des assises nationales, le MAJC, à travers une conférence de presse tenue samedi 14 octobre 2017 au siège de SIMBUHA, a exprimé son point de vue relatif à ce sujet d’actualité qui fait objet de débats dans toutes les sphères nationales. Conscients et avertis de la portée de ce grand événement, qui sera une première en son genre aux Comores, ces jeunes qui représentent différents mouvements, réseaux et associations des jeunes, ont réuni leurs forces vives pour porter la même voix, celle de la jeunesse.

Non seulement ce mouvement aspire à soutenir la tenue de ces assises, mais insiste surtout sur le souci de «faire participer les jeunes de manière inclusive et effective», comme le souligne le porte-parole, Sultane Abdourahim Cheikh. Ce dernier estime fermement que «les assises ne seront jamais légales et légitimes en l’absence des jeunes, car ils sont le pilier de tous processus de développement». À entendre le Coordinateur national de ce mouvement Chamir Abdou Chatoi, ces jeunes reconnaissent leur représentativité, importante, qui s’élève à plus de 60% de la population générale des Comores : «Nous sommes majoritaires et c’est à nous d’influencer ces assises, partant du CPAN aux commissions», dira Chamir Abdou Chatoi, qui a également souligné qu’un protocole est établi entre ces organisations, et aucune ne peut aller à l’encontre des principes.

Pour sa part, Nassuf Ahmed Abdou un des membres influents de ce rassemblement, et indique que les jeunes sont plutôt des acteurs car «ils ont toutes sortes de compétences pour résorber les crises et problèmes qui frappent le pays, ce n’est plus aux vieux qui ont déjà trahi ou passé outre le bien de la nation de prétendre donner les meilleures solutions».

S’agissant de Layal Ridhoine, Anjouanaise d’origine, membre du bureau du mouvement, elle explique que le plus important ici, c’est «le fait que les jeunes dépassent l’identification insulaire, ou appartenance associative mais s’attelle simplement à la défense des droits et considérations des jeunes, en plaidant en faveur de cette jeunesse souvent délaissée et abandonnée aux mauvais usages et pratiques et politiciennes».

Dans les interventions, ce mouvement laisse comprendre que la cause continue pour l’aboutissement par l’élaboration de la politique nationale de la jeunesse, la mise en place d’un Conseil national des jeunes, souhaitant le témoignage des médias pour leur volonté de soumettre des propositions viables lors des assises en décembre prochain.

Par le Mouvement des Associations des Jeunes Comoriens

© www.lemohelien.com – Mercredi 18 octobre 2017.


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