Mohamed Fazul parie sur la chute d’Assoumani Azali
Ce gougnafier professionnel, demeuré un demi-sel, médit
Par ARM
Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, semblant de Gouverneur de Mohéli, donne des envies de meurtre. Des Mohéliens ont déjà aiguisé leurs machettes et couteaux et attendent qu’on leur annonce la chute du poétique Assoumani Azali Boinaheri du tomatier pour se jeter sur Babadi et le décapiter. Nous sommes certains Mohéliens à appeler ces citoyens à la retenue, mais leur réponse est invariable: «Nous avons fait confiance à ce cochon, et il a jeté l’honneur et la dignité de notre île dans un trou, dans le ruisseau. Chaque jour, il expose Mohéli aux moqueries des autres. Il a sacrifié tous les droits de notre île sur l’autel de ses petits intérêts mesquins et sans lendemain. Il n’est pas question de laisser vivre ce microbe. À la seconde même où nous apprendrons que son chef, Assoumani Azali, a péri, lui aussi périra».
Nous sommes certains à prêcher la modération, mais personne n’empêchera un bain de sang à titre de vengeance aux Comores dès l’annonce de l’assassinat du poète électoral divin Assoumani Azali Boinaheri. Rappel. Le 26 novembre 1989, quand ils apprirent que le Président Ahmed Abdallah Abderemane venait de se faire assassiner par les mercenaires paradoxalement chargés de sa protection, les Comoriens étaient entrés dans une colère noire contre les «affreux», et avaient pardonné les fautes commises par le chef de l’État. De même, quand, à la suite du coup d’État du 28 septembre 1995, le Président Saïd Mohamed Djohar avait été déporté à la Réunion, les Comoriens étaient tous furieux parce qu’il s’agissait d’une humiliation anachronique qu’on ne retrouve qu’en période coloniale. Mais, cette fois-ci, même si le poète Assoumani Azali Boinaheri se fait écarteler par des chevaux dans les steppes d’Asie centrale, il n’y aura chez les Comoriens l’expression d’aucune colère. Bien au contraire, les Comoriens applaudiraient l’heureux événement et se féliciteront.
Association de malfaiteurs
Babadi a fini par admettre que son chef est entièrement détesté, haï, rejeté et méprisé par les Comoriens. Du coup, il s’isole avec ses proches et se met à médire sur le dos de son chef: «Azali se fait de graves illusions. Il sera tué avant 2021. Il rêve débout quand il se met à faire des projets sur 2029 ou 2030. Il faudra juste qu’au moment où il va tomber, il ne nous entraîne pas avec lui». Trop tard. Aujourd’hui, Babadi a la chance de quitter le navire parce que la nouvelle «Assemblée» va réviser la «Constitution, mon bon plaisir» pour que les Gouverneurs des îles soient nommés par le satrape de la satrapie de Mitsoudjé. Déjà, il est prévu que Babadi ne sera pas reconduit, même si on sait que, sur le plan du Droit, Babadi et les autres roquets installés par la force dans les Gouvernorats sont inamovibles jusqu’au 26 mai 2024, au nom du principe de la non-rétroactivité de la Loi.
Aujourd’hui, donc, Babadi croit se cacher pour médire contre son chef, alors que tout ce qu’il dit se sait. Il n’est pas seul dans cette hypocrisie. Le fugitif international Hamada Madi Boléro, de Boingoma comme lui, fait exactement la même chose, et accuse son voisin de Mitsoudjé de commettre la grossière erreur de croire qu’il est le seul à avoir des ambitions politiques pour lui-même et pour ses enfants. Tout ça est bien, mais les deux mauvais garçons de Boingoma doivent arrêter leur petit jeu d’«un pied dedans, un pied dehors» et s’exprimer publiquement s’ils sont des hommes. Ils vont faire le lèche-cul chez le chanteur Assoumani Azali Boinaheri, et après, ils se cachent à moitié pour dire des bêtises en croyant pouvoir se racheter auprès du peuple. Qu’ils sachent que le danseur de Bumping Assoumani Azali Boinaheri tombera et ne mourra pas seul le jour où les Comoriens vont mettre la main sur lui.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 5 mars 2020.
