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Miftah Abdallah prie pour sa fille et est jeté en prison

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Miftah Abdallah prie pour sa fille et est jeté en prison

Assoumani Azali a peur même de la psalmodie du Coran

Par ARM

       Faut-il en rire? Faut-il en pleurer? Personne ne le sait. Pourtant, il est impossible de rester indifférent face à la folie répressive qui s’abat sur la famille Abdallah Mchindra à Bimbini, à Anjouan. Au départ, il y a eu la perquisition barbare suivie de la destruction haineuse et sauvage à Bimbini de la maison de Maître Abdallah Mchindra, républicain et démocrate très attaché au retour à l’État de Droit aux Comores. Son frère, un Franco-Comorien, avait été arrêté alors qu’il n’était aux Comores que pour assister aux funérailles de Mohamed Djaafari. L’affaire a été réglée par voie diplomatique. Comme le danseur Assoumani Azali Boinaheri a appris que sa mort serait entre les mains des Anjouanais (pas les bavards qui font par jour 10 coups d’État par leur bouche dans le métro de Paris, sur la barge et devant leurs téléphones portables) et que Maître Mchindra Abdallah n’a jamais été complaisant à son égard, il a décidé d’anéantir sa famille. C’est ainsi que, ce mardi 10 mars 2020, c’est au tour de son frère Miftah Abdallah Mchindra d’être jeté en prison sans le moindre motif légal. Miftah Abdallah Mchindra était le Directeur du Cabinet du Docteur Salami Abdou Salami, Gouverneur légitime d’Anjouan, illégalement placé en résidence surveillée.

Voici ce qui s’est passé. Le 10 février 2020, Miftah Abdallah Mchindra organise une séance de prières par psalmodie du Coran à la demande de sa fille et pour sa fille qui vit à la Réunion. La cérémonie a eu dans la maison de son frère Mchindra, vouée à la destruction par la suite. Exactement, un mois plus tard, le 10 mars 2020 donc, des dizaines de gendarmes débarquent en force dans son domicile à Bimbini. Seule son épouse s’y trouve. Miftah Abdallah Mchindra était à Mutsamudu. Son épouse lui apprend au téléphone qu’il était recherché par les gendarmes. Comme il n’a rien à se reprocher, il s’est rendu de lui-même à la Gendarmerie pour savoir pourquoi il était recherché. Pour toute explication, il fut jeté dans une cellule nauséabonde à faire mourir de honte même les poux, les rats d’égouts, les cafards et les cancrelats. Le jeudi 12 mars 2020, il y eut un simulacre de présentation au Parquet. Et, au Parquet, fut faite la plus grande découverte judiciaire de toute l’Histoire de l’humanité: le Procureur est introuvable! Est-il dans une lointaine galaxie entre les mains des extraterrestres? Qu’on le dise aux Comoriens. En attendant, Miftah Abdallah Mchindra est resté le prisonnier de la dictature. On lui reproche «une réunion politique d’environ 10 personnes dans le domicile de son frère». C’est une preuve supplémentaire de la folie furieuse qui s’empara du corps et de l’esprit du chanteur Assoumani Azali Boinaheri.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 14 mars 2020.


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