Maître-nageur Kiki, nostalgique du passé à Dunkerque
Le ministre de l’Intérieur trébuche et s’emmêle les pinceaux
Par ARM
Par les temps qui courent, il se dit tellement de choses sur la chose à la sauce tomate qui tient lieu de «gouvernement» que sur certains dossiers, il faut s’en remettre à Dieu. Non pas que les informations circulant sont fausses, mais que leur contenu abracadabrantesque dépasse l’entendement. C’est ainsi que sur la photo ci-dessus, on voit un bâtiment appelé «La Rumeur». Oui, «La Rumeur» comme la rumeur, et on ne pouvait trouver meilleure appellation pour nommer cette boîte de nuits ayant pignon sur rue dans la ville de Dunkerque, en France. Eh bien, Mesdames et Messieurs, des voix de plus en plus insistantes disent que la boîte de nuits bien nommée «La Rumeur» appartient au sieur Kiki, ministre de l’Intérieur de l’Union des Comores. Pour savoir si cette information est vraie ou fausse, il faudra poser la question à l’intéressé en personne, même s’il est certain qu’il feindra l’indignation, crachera par terre et jurera qu’il ne savait même pas que «La Rumeur existait». Chanson bien connue.
Pourtant, le nom de Kiki reste très lié à la ville de Dunkerque en ce moment. Pour résumer une situation par trop alambiquée, partons de l’idée selon laquelle Kiki a compris qu’il est allé trop loin dans la mascarade consistant à interdire les barbecues et les plages le week-end qui a précédé le Ramadan. Il a dit n’importe quoi à ce sujet: respect de la sacralité du mois sacré, sécurisation du match de football opposant les Comores au Burkina Faso, interdiction des plages pour éviter les surcharges des taxis, bref, une grosse mascarade infantile à laquelle le Mufti a imprudemment accepté d’être associé. Aujourd’hui, alors que Kiki s’aperçoit que sa petite mise en scène fait jaser parce qu’elle manque d’intelligence, il cherche à se justifier, s’enfonçant dans de nouvelles bêtises. Pas intelligent. C’est alors que cet homme qui le connaît très bien avance une explication sur cette stupide interdiction des plages dans une confusion totale: «Même quand on est un taré, on finit par s’apercevoir qu’on en fait assez sur certaines choses. C’est ce qui arrive actuellement à Kiki, qui a compris que son interdiction des plages avant le Ramadan était une connerie de plus l’ayant complètement discrédité. Il ose dire stupidement qu’il a interdit l’accès aux plages jusqu’à ce qu’il fasse venir des maîtres-nageurs pour la surveillance des plages. Or, depuis quand, aux Comores, interdit-on les plages parce qu’il n’y a pas de maîtres-nageurs au pays? Il faut connaître Kiki pour savoir qu’avant de dire qu’il a obtenu à Dunkerque le même jour un Master 2 imaginaire et un Doctorat inexistant, ce qui serait une première intergalactique, il faisait un job de maître-nageur à Dunkerque et à la petite plage voisine de Dapane, à la frontière belge, où il a obtenu ses diplômes de pompier-pyromane». Méchant, va…
Tout ceci tombe mal, à un moment où son chef Azali Assoumani avoue publiquement et à ses visiteurs du soir qu’il n’a pas de programme de travail pour le développement des Comores. Il avait un programme de fraude, de terreur, de menace et de noyautage de l’appareil d’État, avec la complicité de l’ancien fugitif international Hamada Madi Boléro, mais pas de programme pour tirer les Comores vers le haut. Donc, les Comoriens sont en face d’un «gouvernement» qui se trouve lui-même dans le néant, un «gouvernement» dont les ministères de souveraineté et les autres sont confiés à des bras cassés sans envergure, mais ayant une gueule hypertrophiée pour injurier et tenir des discours génétiques et généalogiques à l’utilité douteuse. Et voilà que le ministre de l’Intérieur et bouche de ce «gouvernement», au lieu de prendre des décisions intelligentes, reste accroché à son passé de maître-nageur à Dunkerque et à la frontière entre la France et la Belgique.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 juin 2016.