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Mais, qu’attend Assoumani Azali pour démissionner?

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Mais, qu’attend Assoumani Azali pour démissionner?

Feu l’État et la «Ripoux-blique» sont sa propriété privée

Par ARM

     C’est une «maladie vaginale» chez le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Non seulement il aime s’approprier l’œuvre d’autrui, mais en plus, il est le dynamiteur de ses propres actes. Il lui a suffi de débaptiser l’École nationale d’Enseignement supérieur (ÉNES) pour s’autoproclamer créateur, inventeur et découvreur de l’Université des Comores (UDC), et de rebaptiser Eau et Électricité des Comores (EÉDC) pour devenir à ses propres yeux le fondateur de la MAMWÉ.

C’est sous sa première kleptocratie (1999-2006) qu’a été adoptée la Constitution du 23 décembre 2001, et il a été le fossoyeur de celle-ci. C’est sous cette même satrapie qu’a été conclu l’Accord-cadre de réconciliation nationale du 17 février 2001, et c’est lui qui a interdit la commémoration de cet événement qu’il disait lui-même à Mohéli, le mercredi 30 décembre 2015, digne de devenir une fête nationale, au même titre que le 6-Juillet.

Il vient d’octroyer la «Constitution de la main coupée par lui-même», mais est incapable de respecter sa chose, rejetée par 95% de l’électorat comorien. En effet, dans sa «Constitution de la main coupée», il a inscrit l’obligation pour tout candidat à une élection de démissionner trois mois avant le scrutin. Or, sans consulter personne, il a fixé au 24 mars et 21 avril l’élection présidentielle. À l’heure qu’il est, il ne reste que deux mois avant la mascarade en cours de préparation, mais n’a pas daigné démissionner, ne serait-ce que pour aller faire sortir de sa tombe son père pour assurer l’intérim. Cette goujaterie témoigne de son mépris à l’égard même des institutions bancales qu’il a mises en place pour lui-même, pour son bon plaisir.

Comme toutes les institutions qui restent vivantes sont à sa botte, il ne s’y trouve personne pour le rappeler à l’ordre. Ce qui reste de l’État et de sa «Ripoux-blique» est sa plantation de manioc, où il est libre de faire ce qu’il veut, et ce ne sont pas ses sbires complaisants Cheikh Salim et Armia Ahmed Ali qui vont dénoncer le peu de cas qu’il fait de son propre «Droit». Dès lors, la «Républiquette» bananière de fait est devenue la «Ripoux-blique» bananière de «Droit». L’autre jour, à Anjouan, Ambari Darouèche, son épouse, disait qu’il allait «prendre un congé», mais ce «congé» joue les arlésiennes.

Pis, la «brute galonnée» (selon le mot de Philippe Leymarie) a déposé un dossier de candidature comprenant un certificat médical qui atteste qu’il est en bonne santé et qu’il peut assumer les plus hautes fonctions de l’État comorien, alors que partout où il passe, il tombe devant les gens, suite à une répétition de ses «malaises vaginaux». Tout ceci nous apprend une chose: cet individu se moque des Comoriens, pour qui il n’a que du mépris condescendant.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 23 janvier 2019.


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