Les vœux 2022 de Mouigni Baraka, c’est du pipi de chat

Les vœux 2022 de Mouigni Baraka, c’est du pipi de chat

Ce traître tueur d’espoirs est resté petit. Il aurait dû se taire

Par ARM

     Désespérant à mort, ce Mouigni Baraka Saïd Soilihi-là.

Il n’est pas quelqu’un de bien.

Il n’est pas humain.

Il n’est ni sérieux, ni crédible.

Voilà un gabelou qui, à la Douane des Comores, où il ne s’est pas comporté de manière exemplaire, et c’est un doux euphémisme, avait l’habitude de travailler sur deux types de documents pour le dédouanement (frauduleux) des marchandises: les connaissements et les manifestes. Ce qui se réduit sa culture générale à zéro. Et un homme dont la compétence se limite à l’exploitation de deux types de papiers indigestes, croit avoir une culture générale, une culture politique et une culture d’État pour diriger un pays détruit et à terre. Il n’est pas interdit à Mouigni Baraka Saïd Soilihi d’avoir des ambitions présidentielles; il lui est juste rappelé que ses rêves fous de pouvoir le conduisent très loin dans les divagations, et ce n’est pas bien.

Se prenant pour un chef d’État, il a pris la mauvaise habitude de s’adresser à ses sujets comoriens. Est-ce que son épouse ne peut pas lui dire de se taire? Est-ce que son Jawad ne peut pas lui dire de se taire, ou a-t-il préféré l’abandonner en rase campagne depuis qu’il n’est plus Gouverneur et n’a plus sa voiture avec sirène hurlante (son péché mignon) et tout et tout? Est-ce que les animateurs des intrigues sociales et politiques de la Place-Rouge à Ntsoudjini ne peuvent pas lui dire de ne pas adresser des vœux présidentiels au peuple comorien car, même si celui-ci déteste et méprise à mort le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, il n’accepte pas pour autant «la présidence» fantoche du fantoche Mouigni Baraka Saïd Soilihi?

Souvenez-vous de l’oncle Moustoifa Saïd Cheikh et de son «gouvernement en exil». Ne lui avons-nous pas recommandé de ne pas créer cette mascarade? Il n’a pas écouté. Or, qui a entendu encore parler de cette mascarade au lendemain de sa création? Mouigni Baraka Saïd Soilihi est sans doute le Président du fantomatique Comité national de Transition (CNT), mais où est la transition? Où? Il n’a ni charisme, ni sens du leadership, ni capacité de rassemblement, mais une gourmandise folle du pouvoir le poussant à mendier auprès de la dictature le statut de chef de l’opposition avec une voiture ayant une sirène hurlante et tout et tout, mais oublie que sa gouvernance à la tête de la Grande-Comore de 2011 à 2016 a été une catastrophe.

Ses Assises de la Diaspora à Dunkerque (où son mentor Kiki était maître-nageur) ont été un désastre ayant coûté la bagatelle de 180.000 euros sans rien rapporter. Ses «délégations spéciales» dans les Mairies n’avaient provoqué que des bagarres de rues. C’est avec l’argent que Kiki avait volé au peuple comorien à la Direction de la Douane qu’il avait été élu Gouverneur de la Grande-Comore en 2010. Il avait placé le Grand Mariage au-dessus du suffrage universel, croyant que même élu, il n’avait aucune légitimité à prendre ses fonctions de Gouverneur de la Grande-Comore en mai 2011 tant qu’il n’avait pas encore célébré son Grand Mariage. Il avait donc célébré son Grand Mariage avant d’aller au Gouvernorat. Selon Pierre Péan, «au-delà de certaines bornes, le ridicule ne tue plus… il conserve»: Pierre Péan: L’argent noir. Corruption et sous-développement, Fayard, Paris, 1988, p. 203.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 6 janvier 2022.