Les malheurs du Parti Bidoche = le bonheur de l’UPDC
Pas de larmes de crocodile de l’UPDC pour Ahmed Sambi
Par ARM
Ceux qui croyaient que les implications de l’hypocrisie, de la duplicité et du double langage dans une certaine politique allaient pousser l’UPDC, principal parti politique de la majorité, à verser des larmes de crocodile sur les malheurs somme toute mérités d’Ahmed Sambi et de son Parti Bidoche en sont à leurs frais. En effet, aucun membre de l’UPDC ou des autres partis politiques soutenant Mohamed Soilihi n’est fâché de voir le parti antirépublicain et antidémocratique d’Ahmed Sambi imploser et exploser sous le poids de la haine et du mépris qu’il a toujours envers les autres. Pour une organisation politique fasciste qui menaçait les Comores de «chaos» il y a encore quelques mois au cas où la candidature anticonstitutionnelle d’Ahmed Sambi ne serait pas validée, elle est tombée bien bas, jusqu’à la disparition. Le Parti Bidoche d’Ahmed Sambi a été pulvérisé, et ce choc sismique n’est pleuré même pas dans le rang de la chose, et on a l’étrange impression que même les membres du parti politique le plus encombrant, le plus controversé et le plus détesté des Comores souhaitaient sa disparition pour que les Comores puissent vivre en paix tant les choses étaient allées trop loin.
Naturellement, sur toute l’étendue du territoire comorien, l’homme le plus heureux de voir le Parti Bidoche sombrer dans les eaux de l’océan Indien est le Gouverneur Anissi Chamsidine, qui n’a pas oublié que, alors qu’il n’avait jamais désobligé Ahmed Sambi, et alors qu’il entretenait de bons rapports avec lui, subissait matin, midi et soir, aux Comores comme en France, les injures et insultes du personnage. Les mots malheureux d’Ahmed Sambi sur Anissi Chamsidine à Épinay-sur-Seine, en région parisienne, en janvier 2014, sont restés douloureusement dans la mémoire collective. Et le Gouverneur d’Anjouan a fini par rompre avec Ahmed Sambi avec fracas en 2015. Et, alors qu’il est candidat à sa propre réélection à la tête du Gouvernorat d’Anjouan contre un homme d’Ahmed Sambi, Anissi Chamsidine n’a pas manqué de se réjouir des malheurs qui tombent sur la tête de l’homme le plus arrogant et le plus narcissique des Comores, justement l’homme qui passait son temps à l’insulter, à l’injurier, à la dénigrer et à le désobliger.
Dès lors, Anissi Chamsidine pourra se pourlécher les babines et annoncer avec délectation:
«Nous sommes bien entourés à Anjouan. Il y a de l’espoir pour notre candidat, qui a des soutiens solides dans l’île», ajoutant perfidement que «Juwa est désormais inexistant sur l’île d’Anjouan. Les chances pour Azali de l’emporter sur l’île sont minces. Je pense d’ailleurs qu’il ne pourra même pas bénéficier de 10% des électeurs du Juwa». En effet, en plein désaveu public d’Ahmed Sambi par les siens, incapables de comprendre la grande et grave compromission l’ayant conduit à pactiser avec l’ennemi Azali Assoumani, il ne fait pas de doute que l’appel lancé par Ahmed Sambi pour faire voter le très peu fréquentable Azali Assoumani ne fera qu’isoler ce dernier sur la scène politique nationale. Et ce n’est pas Houmed Msaïdié qui va contredire Anissi Chamsidine, lui qui dira tout simplement, avec joie, mais avec tout de même une forte dose de sadisme et de méchanceté: «Le Juwa s’est éparpillé entre la CRC, le RDC, et nous avons gardé une part pour nous».
À un moment où même les Anjouanais de Moroni ne veulent plus entendre le nom d’Ahmed Sambi et de ses magouilles, on ne voit pas des foules pleurer la mort du Parti Bidoche. Dans le camp de Mohamed Ali Soilihi, personne n’est fâché de voir le Parti Bidoche, le plus grand vecteur de la haine aux Comores, disparaître, transporté par le flot des eaux boueuses de la haine secrétée par lui. Bien au contraire, voir disparaître cet instrument de la haine et de la méchanceté apporte du bonheur aux Comores, où on pourra faire de la politique sans avoir à penser à Ahmed Sambi et à parler de lui comme d’un acteur politique ayant de l’avenir sur la scène publique. Bon débarras!
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Dimanche 3 avril 2016.