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Les faux résultats d’Azali Assoumani rejetés pour de bon

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Les faux résultats d’Azali Assoumani rejetés pour de bon

«Le Président d’hier» ne sera jamais «le Président de demain»

Par ARM

   «Je ne crois aux statistiques que si je les ai truquées moi-même». Le mot est de l’homme d’État britannique Sir Winston Churchill (1874-1965), qui avait été Premier ministre dans son pays à deux reprises. Ce mot truculent et volontairement provocateur et sarcastique nous renvoie à la réalité politique et électorale des Comores en 2016, avec un Azali Assoumani qui, se sachant incapable de redevenir Président de la République en 2016, truque les statistiques en se forgeant des «sondages» et des «résultats». C’est la triste réalité d’un Azali Assoumani, qui s’est mis à se forger de statistiques entièrement erronées dans le seul but de tromper à la fois le peuple comorien et la communauté internationale, qu’il inonde de «résultats électoraux» sortis tout droit de son imagination fertile en coups bas et en illégalités. Durant toute la campagne électorale, il avait été l’auteur d’une mascarade qui ne devrait pas être celle d’une personnalité de son âge et de son rang d’ancien Président de la République aspirant à le redevenir. Il s’agit de ses fameux «sondages» sur mesure le plaçant prétendument en tête. Et au lieu de se draper dans la dignité et la décence, il est resté dans la petitesse et la mesquinerie. Il est resté l’homme qui ne sait que pervertir la vérité pour lui faire dire ce qu’il a envie qu’elle dise.

   Seulement, cette fois-ci, il est tombé sur un os: il a en face de lui des hommes et femmes qui ont décidé de ne pas se laisser intimider par ses magouilles de derrière le fagot. En 1999, quand il marcha sur la République à la suite de son coup d’État précédé et suivi de sa chasse aux Anjouanais à Moroni, il avait été le pestiféré de la communauté internationale, qui se moque aujourd’hui de ses messages tendant à s’autoproclamer vainqueur de l’élection présidentielle, en tentant de prendre de vitesse les institutions républicaines chargées de l’organisation des scrutins publics et du contentieux électoral. Il a poussé la petitesse, l’indécence, l’irresponsabilité et l’indélicatesse jusqu’à présenter ses remerciements à l’électorat, alors que la Commission électorale nationale indépendante (CÉNI) et la Cour constitutionnelle, qui détiennent des résultats plaçant Mohamed Ali Soilihi en tête, n’ont rien dit accréditant ses élucubrations pathétiques. Les vrais résultats ringardisent Azali Assoumani et ridiculisent Ahmed Sambi, qui n’ont pas compris qu’en associant la damnation et la malédiction, ils ont desservi leurs intérêts haineux d’anciens mauvais Présidents au cœur noyé dans la détestation la plus stupide.

   Pour sauvegarder le peu de fierté qui leur reste, si tant est qu’il leur en reste un peu, Ahmed Sambi et Azali Assoumani doivent se renseigner auprès de leurs amis mohéliens pour qu’ils leur expliquent la précaution quelque peu singulière qu’avait prise cet arbitre qui, avant le début d’un match de football opposant Fomboni à Djoiezi, avait brandi une cravache et avait dit au capitaine du club de Djoiezi: «Cette cravache est pour toi. Si tu perturbes ce match, tu l’auras sur ton corps». Alors, quand la victoire de Mohamed Ali Soilihi sera proclamée aujourd’hui et au plus tard demain, il faudra qu’Azali Assoumani et Ahmed Sambi comprennent qu’ils ont intérêt à accepter le verdict des urnes, un verdict des urnes reflétant exactement la volonté des Comoriens et non les statistiques truquées des deux anciens dictateurs aujourd’hui aux abois et emportés par des rêves fantasmagoriques de pouvoir dont la réalisation est complètement vouée à l’échec. Depuis décembre 2015, quand il faisait le tour des îles, Azali Assoumani gloussait et se trémoussait chaque fois que ses partisans l’appelaient «le Président d’hier et de demain». Il doit vite oublier cette fantaisie inutile… Comme le dit un Comorien bien au fait des réalités du pays, «un Président hué à la fin de son mandat en 2006 n’a pas vocation à redevenir Président en 2016».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 14 avril 2016.


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One Comment

  • marandrazi

    avril 14, 2016 at 3:25

    Merci cher ARM pour ton combat pour la liberté et la défense de notre pays. Ton éclairage de l’opinion publique sur le cynisme de nos mercenaires en col blanc (Azali, Boléro, Sambi, Kiki) inspire le respect et la reconnaissance du peuple comorien.

    Ces mercenaires peuvent menacer notre pays autant qu’ils voudront, mais le peuple comorien les vaincra. Et ils doivent se préparer à répondre de tous leurs actes criminels dans les prochains jours.

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