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Les extravagances vestimentaires d’Azali Assoumani

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Les extravagances vestimentaires d’Azali Assoumani

Vêtements d’opérette, fautes de français et mauvais goût

Par ARM

     Mohammad Mossadegh (1882-1967), emblématique Premier ministre d’Iran (1951-1952 et 1962-1963), dont il avait courageusement nationalisé le pétrole, avait été surnommé «l’homme à la mauvaise santé de fer». Truculent et sémillant jeu de mots. En effet, ce jeu de mots est flamboyant parce qu’un homme constamment en bonne santé a une «santé de fer». Mais, avec Mohammad Mossadegh, on nous dit qu’il était «l’homme à la mauvaise santé de fer». Pourquoi? Parce qu’il passait son temps à dire à ses visiteurs qu’il était malade et qu’il devait les recevoir en pyjamas dans sa chambre, pour cause de mauvaise santé. Mais, en grand homme d’État qu’il était, toute sa stratégie vestimentaire et les réceptions dans sa chambre étaient destinées à une chose: donner de lui-même l’image d’un homme très malade, qu’il fallait ménager et qu’il ne fallait pas bousculer. Nous sommes dans les années 1950. Le pétrole coule à flots en Iran et donne des envies à bien de grandes puissances, et Mohammad Mossadegh veut nationaliser cette richesse. Il avait donc une raison d’afficher sa «mauvaise santé de fer», de porter des pyjamas devant les dignitaires étrangers et de les recevoir dans sa chambre. Mais, plus de 60 ans plus tard, qu’est-ce qui oblige l’usurpateur «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani à recevoir les gens en pyjamas de mauvais goût coupés dans la mauvaise étoffe? A-t-il des hémorroïdes qui l’empêchent de porter un pantalon? Qu’il le dise si tel est le cas. On compatira. Parce que ses pyjamas commencent à énerver plein de monde.

     Il représente les Comores? Alors pourquoi refuse-t-il de comprendre que quand on représente un État, même quand il s’agit d’une «Républiquette» et même si on est un vulgaire putschiste spécialisé dans les putschs même dans les verres d’eau et dans les cuillères de riz, dans les fraudes électorales et dans la petitesse, on se doit d’avoir un semblant de dignité. Or, cette dignité, le «pouvoiriste» refuse de l’avoir. De 2006 à 2016, il n’a jamais refusé une enveloppe de 1.000 francs comoriens lors des cérémonies mortuaires à Djongué et ailleurs. Même quand il est à l’étranger, on le voit sans une tenue de représentant suprême de la nation comorienne. De ce fait, il expose toutes les Comores à la honte, à une honte qu’elles ne méritent pas. S’il avait choisi un vrai chef du Protocole, celui-ci aurait réglé le problème, mais à la place d’un professionnel ayant un rang d’Ambassadeur, il a choisi un gougnafier qui a été chassé de l’École en classe de 3ème pour nullité nullissime et pour voyoucratie, un mauvais garçon qui ne sait fait qu’une seule chose: se mettre à côté d’Abdallah Saïd Sarouma pour rire complaisamment et comme des grenouilles sur chaque acte banal commis par le garçon ingrat de Mitsoudjé. C’est d’un pathétique. L’Ivoirien Georges Ougnin pourrait lui dire deux à trois choses sur la manière qu’il avait de chasser des cérémonies officielles les personnalités mal habillées sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny et sous Henri Konan Bédié.

     En réalité, avant, les dirigeants comoriens s’habillaient correctement et savaient adapter leurs tenues vestimentaires aux circonstances. Puis, arriva Ahmed Sambi avec ses turbans aux puces et ses boubous de Tartuffe. Ikililou Dhoinine ne fit guère mieux avec les boubous sans signification, alors que dans son cas, le costume s’imposait. Que ces lascars regardent les photos d’archives pour constater à quel point les Ahmed Abdallah, Saïd Mohamed Djohar et leurs prédécesseurs avaient de la classe et de la prestance. Aujourd’hui, la nullité des Présidents des Comores se ressent même dans leurs tenues vestimentaires. Dans la mesure où la classe est comme l’éducation, on en a ou on n’a pas, ils ont la détestable habitude de s’habiller comme des moujiks après la raspoutitsa dans la taïga ukrainienne. Ils ne sont pas beaux à voir. Ils sont habitués au mauvais goût. Ce n’est pas bien. Pas pour eux – on s’en fout –, mais pour l’image des Comores.

     Et s’il n’y avait que ça…! Le danseur de Bumping de rue répondant au nom d’Azali Assoumani a obtenu un Baccalauréat à une époque où il fallait avoir un niveau pour le décrocher. Depuis, il est parti faire des études en matière de Défense au Maroc et en France. Dans ces deux pays, il étudiait en français. Il étudiait comment? Personne ne l’oblige à parler un français de la Sorbonne, mais tout de même… Il reste accroché à un français d’écailleur de poissons d’eau douce, et ça fait mauvais genre. Ses vidéos sur les plateaux de télévision en France et qui sont postées sur YouTube sont un cauchemar pour le bon Msa Ali Djamal, qui fait tout pour les y supprimer, mais sans y arriver. Des phrases sans début, ni fin, donc sans points. Des phrases sans syntaxe. Du masculin qu’il confond allégrement avec le féminin, cassant les oreilles de ceux qui les ont fines, exigeantes et chatouilleuses. Comment a-t-il fait pour être resté aussi nullissime? On a envie de rire quand le fugitif international Hamada Madi Boléro dit de lui qu’il est nul en français depuis toujours et qui rien ne lui permettra de s’améliorer.

     Justement, non et non! Prenons l’exemple de cet autre dictateur africain qui a placé tous ses espoirs de règne sur les tripatouillages électoraux et sur les canons et les fusils de type Kalachnikov. Quand il revint au pouvoir après une terrible traversée de la forêt tropicale, notre dictateur continental était nullissime en français. Mais, il s’agit d’un dictateur qui sait communiquer et qui sait s’habiller correctement. C’est donc un dictateur qui a de la classe. Aujourd’hui, il parle un français bon père de famille. Pourquoi? Parce qu’il s’est fait coacher. C’est tout. Il a reconnu ses lacunes et a appelé des gens compétents pour le faire sortir de la médiocrité. Ce sont des choses qui aident à asseoir une crédibilité. Un chef d’État francophone qui ne parle pas un bon français ne peut jamais être considéré comme quelqu’un de sérieux.

     Même si comparaison n’est pas raison, voici le comte Alexandre de Marenches (1921-1995), chef du Service de Documentation extérieure et de Contre-espionnage (SDCE), en France, de 1970 à 1981, en train de parler de son ami, le Roi Hassan II: «Je connais le Souverain chérifien depuis plus de trente-cinq ans. Amateur de la vie sous toutes ses formes, celui-ci est devenu un stratège doué d’une des intelligences les plus brillantes qu’il m’ait été donné de rencontrer, d’une mémoire prodigieuse, du “troisième œil”, celui de l’extrême sensibilité et de la haute perception, et l’un des rares hommes d’État de notre époque. À la suite des circonstances et des coups durs, il a acquis une compréhension, une vision des affaires mondiales qui mériteraient des moyens financiers supérieurs à ceux du Maroc. Si le Roi Hassan II, qui parmi ses différentes fonctions, est l’un des deux gardiens du détroit de Gibraltar, possédait une fraction du pétrole du Golfe, la face du monde changerait. Il a tout compris. Il saisit aussi bien les problèmes globaux que les questions qui intéressent la zone méditerranéenne, le Proche-Orient et le Moyen-Orient, entre autres. Il est de nos jours l’un des meilleurs orateurs de la langue française. Il perçoit les problèmes de l’Occident. Il a une connaissance de la politique intérieure française extrêmement rare, même chez des Français spécialisés»: Christine Ockrent et Alexandre de Marenches: Dans le secret des princes, Éditions Stock, Paris, 1986, pp. 174-175.

     Un grand chef d’État, c’est donc un tout. Qu’on le dise au «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani. Qu’on le lui dise! Mais, depuis quand un âne rouge a envie d’apprendre quelque chose? Il meurt dans son entêtement stupide d’âne rouge…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 17 août 2016.

 


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