Les Comores vivent déjà dans un climat de terreur
Azali Assoumani fait peur avant même son investiture
Par ARM
La terreur qui prévalait déjà aux Comores au moment des élections et dans l’attente de la proclamation des résultats s’est amplifiée et est d’une épaisseur à couper au couteau. Moroni est désormais une ville dominée par la terreur. Ailleurs, c’est pire. Les Comoriens ont déjà peur de la double dictature d’Azali Assoumani et Ahmed Sambi. Les menaces sont partout. La terreur et l’intimidation sont partout. Le Député Mhadji, partisan d’Azali Assoumani, a même demandé à la radio l’ouverture d’une information judiciaire contre le journaliste Nono, au prétexte que ce dernier a juste déclaré sur un média qu’il détenait les résultats du scrutin présidentiel avant leur publication par la Cour constitutionnelle. Mais, Nono et ses nombreux amis s’en moquent totalement. En tout état de cause, il faudra reconnaître que les partisans d’Azali Assoumani avaient publié sur Facebook l’arrêt de la Cour constitutionnelle proclamant ces résultats, 24 heures avant qu’ils ne soient déclarés officiellement. Pourtant, la Cour constitutionnelle n’avait pas eu la décence de diligenter une enquête interne pour savoir ce qui s’était passé. Sans doute, les promesses faites par Azali Assoumani et Ahmed Sambi à certains membres de la Cour constitutionnelle pour l’achat à leur profit d’appartements à Paris par l’Iran ainsi que les valises d’argent qui ont circulé ont été très stimulantes. En tout cas, partout à Moroni, la terreur est palpable.
Plus personne dans son bureau ne croit pouvoir survivre une semaine après le retour d’Azali Assoumani à Beït-Salam. Dans toutes les administrations du pays, les fonctionnaires font discrètement leurs cartons. À Mohéli, Mohamed Saïd Fazul, qui a déjà repris les fameux piqueniques qui ont fait sa réputation dans les termes que l’on sait, et qui a innové en faisant venir le musicien mahorais Baco Ali et son orchestre à Mohéli pour la java en public, a déjà promis de balayer toute l’administration pour placer ses partisans, dont certains ne savent même pas écrire leurs noms. Partout, où on trouve des partisans d’Azali Assoumani, on menace Houmed Msaïdié des pires choses, et ce dernier ricane. Il s’en fout. Et attend. Les noms du Président Ikililou Dhoinine et de son épouse reviennent également avec insistance dans la bouche des partisans d’Azali Assoumani. On va voir comment va finir tout ce déferlement de haine. Tout ça finira mal…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 17 mai 2016.