Les Comores, le seul pays épargné par le coronavirus
Nier le coronavirus aux Comores, une attitude criminelle
Par ARM
Le procès contre les réseaux sociaux est ouvert aux Comores. C’est un procès à charge. Il ne pouvait en être autrement parce que, entre le coronavirus et les blogs et sites, les pouvoirs publics des Comores préfèrent faire la bise sur les deux joues à cette pandémie qui s’avéra la plus vicieuse, et faire mourir ceux qui informent les Comoriens. Certains Comoriens donnent des réseaux sociaux une image déplorable, notamment quand ils fabriquent de faux décrets de nomination. À elle seule, la vérité permet de gagner tous les combats politiques, et certains pervertissent la réalité en faisant usage de faux. Certains sites et blogs copient n’importe quelle bêtise sur les réseaux sociaux, y compris les fautes de français figurant même sur les titres des écrits. Ça ne fait pas sérieux!
En même temps, il se passe quelque chose d’inédit aux Comores: non seulement les pouvoirs publics s’acharnent à dire qu’il n’y a pas de coronavirus dans ce pays, mais en plus, ceux-ci ont recours à la force pour imposer leur négation de la vérité. Houmed Msaïdié Mdahoma, aboyeur officiel et insulteur public, se paie même le luxe de menacer de mort «par balle perdue» la mère de mon ami Missubah, administrateur du site Comores-Infos, un jeune homme sérieux et sympathique, qui aime son pays, et dont le seul tort est de dire la vérité sur les Comores. Notre site a lancé un appel pour dépolitiser et dépassionner le débat sur le coronavirus. Les Comoriens doivent affronter ce fléau mondial qui défie les compétences en étant unis. La puissance publique doit arrêter de mettre en danger la vie d’autrui par son refus obstiné d’admettre la présence du coronavirus aux Comores.
D’ailleurs, par quel miracle, les Comores seraient-elles le seul pays au monde où le coronavirus aurait peur d’aller tuer? Les autorités comoriennes ont eu tort d’arrêter le rappeur Cheikh MC quand ce dernier a courageusement avoué que sa propre épouse était atteinte de coronavirus, comme le prouvaient ses radiographies pulmonaires, d’arrêter le Docteur Abdillah Mdahoma pour avoir effectué et interprété les radiographies en question, de faire régner un climat de psychose sur un pays où les gens sont en train de mourir de coronavirus, mais où «il n’y a pas de coronavirus», selon la dictature.
La communication «gouvernementale» est tellement cacophonique que l’aboyeur et insulteur Houmed Msaïdié Mdahoma a été sommé sur le plateau de l’ORTC, «l’odieux-visuel» public, de mettre de l’ordre dans ladite communication car les Comoriens n’y comprenaient rien. Trois des Comoriens abandonnés par leur pays en Tanzanie sont morts dans ce dernier pays. Ce sont des Comoriens. 8 des 19 personnes venant des Comores et arrivées à Mayotte le lundi 13 avril 2020 dans un avion où voyageaient 2 personnes atteintes de coronavirus ont été à leur tour contaminées, comme cela a été constaté à Mayotte, où les 19 personnes sont placées en quarantaine. «Son Éminence» Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana est mort de coronavirus. Les Comores ne vont recevoir le matériel de détection de la maladie que le mercredi 22 avril 2020, dans un pays où un seul spécialiste sait manipuler l’engin. D’ailleurs, comme l’appareil n’existera qu’en seul un exemplaire, et qu’il sera d’office en Grande-Comore, cela veut dire que Mohéliens et Anjouanais devront crever sur leur île.
L’attitude des autorités comoriennes est criminelle, et correspond à une mise en danger de la vie d’autrui et à une non-assistance à personnes en danger. Aujourd’hui, tout le monde se pose une question: ces gens-là gagnent quoi en mentant au monde entier? Mystère.
Par ARM
Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Mardi 21 avril 2020.
