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Le prétendu «Comité Maoré»: radotages et divagations

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Le prétendu «Comité Maoré»: radotages et divagations

La glorification des hurluberlus suscite l’ire et le mépris

Par ARM

     Il est sain de détester l’hypocrisie du prétendu «Comité Maoré». Prendre les hurluberlus et énergumènes de cette chose pour ce qu’ils sont, à savoir des gens pas sérieux, porte bonheur. Pour tout dire, le prétendu «Comité Maoré» énerve. Sa prédilection pour le m’as-tu-vu est obsessionnelle. Son discours creux est haïssable. Sa démagogie est malsaine. Il veut «libérer» Mayotte mais abhorre et proscrit le dialogue, pour s’arcbouter sur son monologue des sourds, estimant que les Mahorais n’existent pas et que les choses peuvent se faire sans eux. C’est un discours des années 1960-1970 qui a conduit au désastre qu’on connaît. Quand on interroge le prétendu «Comité Maoré» sur les armes avec lesquelles il veut «libérer» Mayotte par la force, le Grandissime Maître Ali Abdou Elaniou, Grand Timonier de la chose, accuse ceux qui lui posent la question d’être des «collabos», une terminologie qui lui est chère.

Le Grandissime Maître Ali Abdou Elaniou, Idriss Mohamed Chanfi et consorts sont toujours dans l’incapacité intellectuelle de comprendre que le Mur de Berlin est tombé, qu’Enver Hodja ne règne plus en Albanie, que Pol Pot, l’idole d’Idriss Mohamed Chanfi ne tue plus 1,7 million de personnes au Cambodge (le «Kampuchéa» «démocratique») comme quand il commettait son horrible génocide des années 1975-1979, que Mao Tsé Toung ne règne plus sur la Chine, que Léonid Brejnev ne dirige plus l’URSS. En réalité, mort lui-même, le prétendu «Comité Maoré» a toujours été incapable d’accompagner un autre mort jusqu’au cimetière. On ne lui reconnaît aucun acte positif. On ne lui connaît aucun combat qu’il a gagné. Il est dans une stratégie de grandes gueules et de gueulards. Il est dans une tactique de bouche ouverte pour débiter bêtises et insanités.

Pourtant, il refuse d’admettre l’évidence: son échec. Il ne l’admettra jamais parce qu’il est dirigé par les deux hommes les plus grincheux, revanchards, dogmatiques et haineux des Comores: le Grandissime Maître Ali Abdou Elaniou et son lascar, le Français Idriss Mohamed Chanfi. Ces deux larrons en utopies de l’absurde refusent d’admettre que leur engagement politique est une longue série d’échecs lamentables. Ces gens-là n’ont connu que des échecs lamentables. Quand ils parlent d’eux-mêmes, ils énervent parce qu’ils font dans une autoglorification de mauvais aloi. Mais, le plus grave, c’est quand d’autres enfoncent dans l’eau boueuse le prétendu «Comité Maoré», en lui tressant des couronnes et en lui jetant des fleurs, alors que son bilan est entièrement négatif.

C’est ainsi que le CDISCOM commet l’irréparable en prenant l’horrible responsabilité de caresser Maître Ali Abdou Elaniou et ses vantards dans le sens du poil, et la chose hérisse les consciences: «Au CDISCOM nous nous félicitons de l’initiative du Comité Maoré de s’ouvrir à l’ensemble des forces patriotiques et anti-impérialistes, de l’intérieur comme de l’extérieur des Comores. Cette orientation prônée par l’équipe du président du Comité Maorais Maître Elaniou arrive à point nommé, en cette période de grandes confusions idéologiques, pour réaffirmer notre attachement viscérale et inaliénable au triptyque “Souveraineté – Intégrité et Unité”, non cessible, non négociable et non monnayable, quoi qu’en pensent les autorités comoriennes successives… Les dernières élections présidentielles des Comores ont mis en jeu deux camps aux visions politiques similaires, au regard de la défense de la souveraineté nationale. Il est donc urgent d’ériger plus que jamais, un Comité Maoré résolument décliné en force de réflexions, de propositions et de pressions. Sous la présidence de Maître Elaniou, le Comité Maoré a su garder la flamme patriotique en impulsant des actions collectives au sein de la société civile, relayées à l’extérieur par d’autres organisations sœurs dont le CDISCOM».

Ça ne fait pas sérieux, voyons! Et puis, où ces gens-là sont-ils partis chercher toute cette logomachie surannée, cette logorrhée surréaliste? Où sont les «forces patriotiques et anti-impérialistes» alliées au prétendu «Comité Maoré»? En quoi consiste «la flamme patriotique» des Français de Grande-Comore qui dirigent le prétendu «Comité Maoré», des patriotes de fin de semaine qui se cachent pour aller renouveler leurs papiers français à l’Ambassade de France à Moroni tout en affichant une «francophobie» de pacotille pour endormir la population, comme si la «francophobie» pouvait être une solution aux misères des Comores?

Les initiés se souviennent de mars 2011, quand la diplomatie du tambour et du tamtam avait provoqué une grave crise entre les Comores et la France, obligeant la France à suspendre l’octroi de ses visas aux Comoriens. Eh bien, on vit les Français Idriss Mohamed Chanfi et le Grandissime Maître Ali Abdou Elaniou se rendre à la Réunion munis de leurs passeports français. Les mêmes initiés savent comment tel cacique haineux du prétendu «Comité Maoré» s’était marié clandestinement avec son encombrante cliente, à qui il avait demandé de se taire sur le mariage quand ils étaient mariés, et sur leur séparation quand ils se séparaient. C’était sans compter sur l’entrée dans la bergerie du fugitif international Hamada Madi Boléro, qui vivait maritalement avec l’encombrant personnage et qui apprit la réalité sur les manœuvres matrimoniales sournoises en question. Le monde est vraiment petit. Malheur à ceux qui l’oublient!

Démagogie mise à part, où sont les prétendues «actions collectives au sein de la société civile, relayées à l’extérieur par d’autres organisations sœurs»? En tout état de cause, le prétendu «Comité Maoré» est resté dans le mensonge permanent. En septembre 2016, il claironnait et pérorait sur les toits parce que le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani avait reçu ses membres à Beït-Salam (Photo). À l’issue de cette rencontre à l’utilité douteuse, les épaules voûtées et détruites par le poids des utopies criminelles, le Grandissime Maître Ali Abdou Elaniou, Idriss Mohamed Chanfi et consorts faisaient le beau et avaient fière allure. Ils avaient cru que leur petite soupe avait été gobée par leur «concubinocrate» de Beït-Salam. Celui-ci partit à l’Assemblée générale de l’ONU et avait été sommé d’oublier Mayotte. Il oublia Mayotte et une énième résolution inutile sur le sujet, pour la modique promesse d’être reçu à l’Élysée en octobre 2016. Il fut reçu à l’Élysée comme il le souhaitait, mais pour être chassé de l’hôtel deux jours après son arrivée à Paris avec femme, concubines, maîtresses, larbins, chaouchs, courtisans et courtisanes. Cherchez l’erreur…

Depuis, l’idéologue haineux Idriss Mohamed Chanfi a perdu de sa superbe. Quelques cheveux gris en plus soulignent la déception. Il n’hésite plus à critiquer l’homme qu’il avait soutenu en 2016. Il a oublié la nuit du dimanche 15 mai 2016, quand, devant le Conseil de l’île de la Grande-Comore, il plastronnait, paradait et débitait bêtises sur bêtises pour fêter la «victoire» par la fraude électorale et la violence physique et verbale de son protégé. Quand on connaît le personnage comme si on l’a fabriqué de ses propres mains, on s’oblige à demander à son chauffeur d’arrêter la voiture pour pouvoir l’écouter.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 6 février 2017.


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