Le Mufti bénit l’alcool et le sexe à «l’hôtel de Mzimba»

Le Mufti bénit l’alcool et le sexe à «l’hôtel de Mzimba»

Mouigni Baraka aussi y est allé de sa sainte bénédiction

Par ARM

       Un garçon «chanceux», cet Ibrahim Ali Mzimba-là. Quelques jours seulement après être tombé brutalement du tomatier du Barreau de Moroni, sous les coups de boutoirs de ceux qu’il appelle «les haineux, les jaloux, les grincheux et les aigris ataviques et professionnels», il est devenu tenancier de bouiboui à 6 millions d’euros, bordelier de luxe et vendeur d’alcool à la qualité douteuse. Sa reconversion par blanchissement d’argent sale a été rapide et spectaculaire. Ibrahim Ali Mzimba est Ibrahim Ali Mzimba. Ignorant notoire du Droit, dont il se sert du diplôme d’un mort au nom plus ou moins ressemblant, il ne s’invite que là où il y a de l’argent sale à blanchir. Pour les besoins de sa propre cause en matière de blanchissement d’argent sale, il s’est retrouvé «propriétaire» d’un hôtel. Oui, un garçon «chanceux».

En réalité, ce que la vox populi appelle «l’hôtel de Mzimba» et qui est illégalement devenu la propriété personnelle d’Ibrahim Ali Mzimba appartient à l’État comorien. Mais, le sieur Ibrahim Ali Mzimba, avec la complicité de son chérubin chéri doudou Aïcham Itibar, et après avoir obtenu de son comparse Saïd Larifou, l’avocat déchu sur deux continents, qu’il reste chez lui au lieu d’aller défendre son client au Tribunal de Moroni, a fait main basse sur cet hôtel qui, sur le plan juridique, appartient à ce qui tient lieu d’État aux Comores. Ibrahim Ali Mzimba, en spécialiste de déplacements des cimetières et des tombes, est connu pour son incapacité à laisser refroidir le rôti. C’est ainsi qu’il s’est empressé de lancer «son» hôtel.

Le Mufti est tellement désœuvré, inculte et ignorant qu’il a lui-même béni ce nid d’alcool et de débauche sexuelle. Oui, le Mufti Aboubacar Saïd Abdillah, censé être la plus haute autorité islamique des Comores, encourage, bénit et encense le blanchissement d’argent sale, la prostitution et la consommation d’alcool dans les bordels baptisés «hôtels 5 étoiles». Décidément, les voies de «l’émergence à l’horizon 2030» sont insondables et impénétrables.

Comme une honte arrive rarement seule, on vit au cours de la cérémonie de bénédiction de la prostitution et de la consommation d’alcool à «l’hôtel d’Ibrahim Ali Mzimba» l’inégalable et inégalé, inimitable et inimité Mouigni Baraka Saïd Soilihi, le boulanger enfariné de Ntsoudjini, Président du Comité national de Transition (CNT – Transition de quoi, s’il-vous-plaît?) et candidat auprès de la dictature au titre de «Chef de l’Opposition», avec rang de ministre, voiture avec gyrophare et tout et tout. Chaque jour, il négocie ce titre auprès du dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri ou par l’intermédiaire de l’aboyeur public et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma, surnommé «Msa-Idiot».

Mouigni Baraka Saïd Soilihi a le plus long et le plus imposant chapelet («Tasbih») de l’océan Indien. Quand, les yeux mi-clos, il se met à égrener son engin aux dimensions diaboliques, même Tartuffe pâlit d’envie. Aux temps des Mohéliens de Bête-Salam, Ikililou Dhoinine était très sensible à la «dévotion» de Mouigni Baraka Saïd Soilihi et à la taille de son instrument. Mais, ce qu’il doit expliquer aux Comoriens est: depuis quand est-il chargé de bénir les bordels et les débits de boisson en pays dont le prétendu Préambule de «la non-Constitution de la main coupée et de la mort» du lundi 30 juillet 2018 commence de façon criminelle, intolérante et hypocrite en ces termes: «Le peuple comorien affirme solennellement sa volonté de: cultiver une identité nationale basée sur un seul peuple, une seule religion (Islam Sunnite) et une seule langue; promouvoir des pratiques religieuses de nature à assurer une éducation qui renforce la conscience nationale […]»? Quelle bêtise!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 18 décembre 2020.