L’Assemblée entre les mains des ivrognes et escrocs
Jamais le pays n’était tombé si bas, plus bas que terre
Par ARM
En cette période de mort exponentielle à l’échelle planétaire, les dirigeants des autres pays ont gelé leurs activités politiques et donnent l’impression qu’ils sont à la recherche de la solution qui sauvera l’humanité. Le flot d’informations sur le même sujet est suffoquant, et les vidéos et images tournant autour du coronavirus donne le tournis, poussant les plus sensibles d’entre nous à nous déconnecter. C’est le moment que choisissent de dictateurs africains pour exprimer ce qu’il y a de pire et de plus abject en eux. C’est le moment que choisit le dictateur ethnique Alpha Condé de Guinée pour dire qu’à la suite d’un référendum boycotté par tout un pays, la Constitution lui permet de briguer un 3ème mandat, et qu’il dispose à l’Assemblée d’une confortable majorité. Seuls les tyrans africains offrent au monde ce spectacle désolant.
C’est le moment que choisit le danseur Assoumani Azali Boinaheri pour dire qu’il contrôle désormais tout l’appareil d’État, comme si cela allait apporter un plus à une dictature vomie par tout un peuple. Les danses de rue qui vont saluer la chute de sa dictature par coup d’État mortel en seront le meilleur indicateur, et rappelleront le coup d’État du 13 mai 1978: à Mohéli, la population avait dansé pendant un mois. Ce vendredi 3 avril 2020 est un jour de deuil: l’Assemblée de l’Union ne compte aucun Député élu, mais des malfaiteurs cooptés en dehors de tout scrutin. C’est la première fois qu’aux Comores, cette institution est entièrement monocolore et totalement composée de voyous dont aucun n’a la moindre légitimité.
Deux ivrognes ont pris possession de l’Assemblée. Le premier d’entre eux est le saoulard Moustadroine Abdou Mafitsi (Foutaises!) qui, lors de l’élection présidentielle ratée de 2016, s’est distingué par une rare violence ayant empêché 11.500 électeurs de se rendre aux urnes à Anjouan, dans des zones très hostiles au poète Assoumani Azali Boinaheri, les institutions aux ordres ne faisant voter que 3.000 de ces 11.500 électeurs, et cela, dans une débauche de violences et de fraudes électorales. Depuis le 26 mai 2016, de la bouche de l’ivrogne Moustadroine Abdou Mafitsi, ne sont sortis que des propos injurieux, violents et incohérents.
Son acolyte et Vice-président est Chabouhane Baguiri, une saleté abjecte qui ne prospère que là où poussent les saletés: loto, trafics de visas, location des passeports diplomatiques des membres de sa famille, escroquerie pour visas au détriment de gens de Vouvouni (qui l’avaient empaqueté à l’Assemblée), détournement de l’argent de villageois lors du conflit meurtrier entre Hantsindzi et Chezani-Mboinkou contre une promesse de clémence du Procureur (…). Chabouhane Baguiri est un type très sale. Sa seule présence au sein de l’appareil d’État est la pire des déchéances. Il ne sortira pas vivant de la dictature actuelle. Il est visé sur les trois îles par des gens qui ont décidé de l’égorger. Ce type est une erreur, et rien de ce qu’il fera ne lui donnera de la respectabilité à Mohéli, où il mourra en étranger, malgré les nombreuses années qu’il a passées sur cette belle île. Il favorise les desseins du danseur Assoumani Azali Boinaheri et du fugitif international Hamada Madi Boléro, qui savent que rien ne l’intéresse en dehors de l’argent. Le jour où le Président Mohamed Taki Abdoulkarim avait commis l’erreur de le nommer Gouverneur par intérim de Mohéli en pleine crise séparatiste et pour emmerder les Mohéliens, Chabouhane Baguiri avait détourné le sac contenant le salaire des militaires basés à Mohéli, et en avait accusé un officier originaire de Domoni, chassé de l’Armée par sa faute. Voilà le Vice-président de l’Assemblée de l’Union des Comores. Heureusement, bientôt, ça sera la fin.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 4 avril 2020.
