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Mbéni et Mwadja se réconcilient. Mzé Abdou humilié

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Mbéni et Mwadja se réconcilient. Mzé Abdou humilié

Assoumani Azali est ouvertement haï dans le Hamahamet

Par ARM

     Ça chauffe dans le Hamahamet, au Nord de la Grande-Comore. La ville de Mwadja a fait un virage politique qui humilie explicitement le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. On se rappelle de ce qui s’était passé lors de l’élection présidentielle affreusement truquée par les Mohéliens de Bête-Salam en 2016. Mwadja, dans le Hamahamet, et Mitsoudjé, le village natal du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, avaient été la capitale mondiale depuis les origines de l’humanité du vote des morts, des personnes n’ayant jamais existé et des Comoriens vivant à l’étranger. Le cousin Mohamed Elamine Souef, qui se trouvait entre Gao et le Darfour, «avait voté» à Mitsoudjé sans procuration. La même fraude avait été constatée officiellement ailleurs, mais à Mwadja et Mitsoudjé, les choses étaient allées tellement loin qu’il aurait suffi d’y éliminer le vote frauduleux des morts, des gens qui n’ont jamais existé et des Comoriens à l’étranger pour que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri passe de 104% à 1,04%.

Pour autant, à Mwadja, il se trouvait quelques électeurs pour faire confiance au dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Aujourd’hui, Mwadja voue une haine mortelle au dictateur Assoumani Azali Boinaheri, au lendemain du renvoi de l’ancien ministre de l’Éducation nationale et du Conseiller «Fidjo» («Agitation»). Ayant décidé de faire les choses avec éclat, brio, maestria et panache, les Mwadjéens ont entrepris une démarche spectaculaire de réconciliation avec Mbéni, pour n’avoir pas soutenu en 2016 le candidat Mohamed Ali Soilihi, l’enfant chéri de Mbéni. La cérémonie de réconciliation va se faire en grand: des bovins vont être égorgés, les grands notables du Tout-Hamahamet seront invités ainsi que d’autres venant des «7 Grande-Comore».

L’éclat de ces retrouvailles sera tellement éblouissant qu’il se verra au-delà de Mbéni et de Mwadja. D’ailleurs, quand on l’informa de la démarche, le grand patriote qu’est le brillant et honnête Sultan Hachim Saïd-Hassane Ben Saïd Hachim Ben Sultan Mouigni Mkou poussa un tonitruant «Macha Allah» («Gloire à Dieu»), avant de marteler: «Là, s’exprime la vraie grandeur de notre valeureux peuple, de qui vient toujours le meilleur».

Plus intéressant encore, Mzé Abdou Mohamed Chafioun a été nommé «ministre» le jeudi, et le même jour, la ville de Mbéni dépêcha ses délégués pour aller défiler pacifiquement le lendemain avec les Mabedja à Moroni, où ils avaient passé la nuit pour ne pas subir des barrages de routes le vendredi, soit moins de 24 heures plus tard. Traduit du langage social et politique, cela signifie que Mbéni estime que la nomination ministérielle de Mzé Abdou Mohamed Chafioun («Que diable allait-il faire dans cette galère?») et celle de Mohamed Chatur Al Badaoui, analphabète notoire et ancien gardien de parkings à Paris, pour diriger l’Ambassade des Comores à Bruxelles, sont nulles et non avenues et constituent un non-sens et un non-événement pour les Mbéniens.

En d’autres termes, Mbéni réaffirme sa dignité et son honneur en expliquant à un dictateur ignare qui n’en a pas qu’elle n’est ni corruptible, ni à acheter. Merci…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 13 septembre 2021.


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