H. Madi Boléro soulagé par la mort de Salim Himidi
Le bandit était dépassé par les critiques de son ennemi
Par ARM
Drôle de pays, tout de même: on n’y respecte même pas la mémoire des morts. Des milliers de Comoriens sont dégoûtés en apprenant que l’ignorant Houmed Msaïdié Mdahoma se réclame sans vergogne de Salim Hadj Himidi, mais uniquement à sa mort: «Je viens de perdre mon père spirituel et mentor en politique Al Hajj Salim Hajj Himidi Bwanatocha, ancien ministre et combattant infatigable pour l’indépendance des Comores». Même quand on n’est pas dépositaire de la mémoire de Salim Hadj Himidi, on est légitimement fondé à se demander en quoi le fin lettré Salim Hadj Himidi pouvait être «le père spirituel et mentor en politique» de l’ignorant Houmed Msaïdié Mdahoma, traître envers sa patrie et tous ceux qu’il a croisés sur sa route. Comment le patriote sincère Salim Hadj Himidi aurait pu engendrer intellectuellement et politiquement la croûte Houmed Msaïdié Mdahoma? Salim Hadj Himidi se distinguait par trois traits: un Comorien aimant sincèrement son pays, un acteur politique rigoureux et intransigeant sur les principes et idéaux, et un intellectuel hors du commun. C’était un grand intellectuel, dont le très fidèle Abdou Ahmed avait à cœur de faire publier les Mémoires. Salim Hadj Himidi était tout ce que n’était pas Houmed Msaïdié Mdahoma, dépourvu de scrupules, d’intégrité et d’honnêteté, et dont le capital culturel est égal à zéro.
Comme par hasard, le fugitif international Hamada Madi Boléro est l’un des plus grands complices de Houmed Msaïdié Mdahoma. Les deux lascars ont en commun la voyoucratie, la malhonnêteté, l’idolâtrie envers le criminel notoire Assoumani Azali Boinaheri, une absence totale d’amour envers les Comores et un goût immodéré du pouvoir les conduisant aux pires excès. Pour la rédaction de mes deux derniers ouvrages en date (Sociologie politique des Comores, 2018, et Comores. «La Constitution, mon bon plaisir», 2019), j’avais obtenu de mon ami Salim Hadj Himidi des témoignages dénués de toute complaisance sur le fugitif international Hamada Madi Boléro. Chaque fois, le Cher et Grand Maître se faisait le plaisir de dire tout ce qu’il avait sur le cœur au sujet de «l’apatrîle» malfaisant décrit dans les termes suivants par les jeunes de Djoiezi dans leur tract d’anthologie «Kala Wa Dala» de mai 2014: «Boléro, Directeur de Cabinet à la Défense, surnommé Dracula. C’est un fantôme, un caméléon, un escroc, un menteur. Il n’a pas d’identité fixe, il change en fonction du pouvoir. Ses alliés (Moishikundi wayi conteneri ya banatacha) [«Le petit groupuscule qui se réunit devant le conteneur du père de Natacha» (Youssoufa Madi, de Djoiezi)] ne le soutiennent plus, ils le haïssent. Ce Monsieur n’est ni un Mohélien, ni un Grand-Comorien vu ses mentalités (moyenne: 0,5/20). Mention: Traître».
Salim Hadj Himidi n’exprimait pas son opinion sur «Makridine» («Le Religieux de la Magouille») en se cachant: il me disait qu’il veut qu’on sache que c’est lui qui tient de tels propos contre ce bandit et fugitif international Hamada Madi Boléro. En 2019, Salim Hadj Himidi me disait que ce dernier se plaignait en disant que notre duo, composé de ses pires ennemis, le détruisait sur les plans médiatique et politique. Dès lors, on comprend le soulagement du fugitif international Hamada Madi Boléro à l’annonce de la mort de l’un de ses pires ennemis, espérant que l’élément mohélien du duo le méprisant va bientôt mourir, lui aussi, pour qu’il soit sûr que personne ne va plus dénoncer ses crimes abjects.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 4 avril 2020.
