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La répétition de l’Histoire: une conférence de promesses

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La répétition de l’Histoire: une conférence de promesses

Mais, où sont les milliards d’euros prétendument promis?

Par ARM

     On rit. La dictature de Mitsoudjé a échoué lamentablement à sa conférence des «broyeurs des fonds». Or, toute honte bue, et alors qu’elle ne ramène pas un centime aux Comores, après avoir dépensé un milliard de francs comoriens (2 millions d’euros) dans des enfantillages, elle s’organise un grand accueil à l’Aéroport de Hahaya. Elle va célébrer son échec en mentant. C’est le propre des tyrans. La délégation dictatoriale rentre à Moroni Grosjean comme devant: bredouille. Elle prétend avoir reçu des promesses de 4,3 milliards d’euros. Des pays comme la Grèce et l’Argentine peinent à mobiliser ces sommes, à plus forte raison une «Républiquette» de voyous qui giflent les femmes comoriennes devant l’Ambassade des Comores à Paris.

En réalité, à Paris, la «Ripoux-bliquette» de Mitsoudjé n’a reçu que des promesses, et elles ne s’élèvent pas à 4,5 milliards d’euros, mais à 1,17 milliard d’euros, et il ne s’agit que de promesses. 1,17 milliard d’euros, c’est une belle somme, mais très en-deçà des 4,5 milliards d’euros demandés par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Lors de la première kleptocratie du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri (1999-2006), deux conférences de «broyeurs des fonds» ont été organisées, l’une à Paris, l’autre à l’île Maurice. Ahmed Sambi organisa la sienne à Doha, au Qatar. Ces trois conférences ont été suivies de promesses de dons. À ce jour, les Comoriens n’en ont pas vu un centime. Grand est le fossé entre les promesses sur la base de rêves et utopies, d’une part, et l’argent décaissé après négociations autour de projets crédibles, d’autre part. Il est toujours demandé un savoir et volonté d’utilisation de l’argent de manière rentable, et une capacité de le rembourser.

Souvent, il ne s’agit pas de dons sans contrepartie, ni intérêts, mais des prêts, qui attendent des remboursements. Le travail effectué sous Ahmed Sambi et sous Ikililou Dhoinine a permis de réussir le processus de désendettement du pays, dans le cadre de l’Initiative Pays pauvres très endettés (IPPTE). Ce qui, de nouveau, a ouvert aux Comores l’accès aux guichets des créanciers. Néanmoins, les créanciers, notamment le Système des Nations Unies et le Groupe de la Banque mondiale, ont tenu à rappeler la valeur de la contribution des transferts financiers de la communauté comorienne installée en France, dont ils n’ignorent nullement à quel point elle est en rupture avec le pouvoir en place à Moroni, pouvoir qui l’insulte et la dénigre, elle dont les transferts sont 10 fois supérieurs aux montants de l’aide étrangère.

Des investisseurs inconnus (et dont certains sont sulfureux) constituent les 3/4 des annonceurs. L’un d’entre eux a annoncé à lui seul 400 millions de dollars, soit plus que ce que la France et les Émirats Arabes Unis réunis ont promis. Or, cet individu a déjà eu des démêlés pour malversations en Afrique et à Madagascar. La France n’engage rien de nouveau par rapport à ce qui a été déjà conventionné avec l’Agence française de Développement (AFD). Pour sa part, le Japon s’en tient à ses appuis habituels et réalistes depuis des années, autour de 7 millions de dollars, dont plus de la moitié en aides alimentaires. «L’émergence par le riz».

De son côté, plus exigeante en matière de gouvernance et très circonspecte sur le chapitre des droits de l’Homme, l’Union européenne n’a accordé aucun centime. Pis, l’aide publique européenne au prétendu développement des Comores passe de plus 60 millions d’euros à moins de 30 millions d’euros. C’est une réduction drastique qui procède d’une décision ferme pour, au moins, 2019-2021! De même, l’Union européenne n’accorde aucun crédit politique à la dictature, et ne finance pas les prochaines mascarades législatives et municipales.

Enfin, signe des temps, les pays voisins, dont les États membres de la Communauté de Développement de l’Afrique australe (SADC), n’ont pas fait le déplacement, eux qui sont les mieux informés sur la gouvernance désastreuse du dictateur fou de Mitsoudjé et ses risques de répercussions et déstabilisation de la région. Alors, 4,3 milliards d’euros…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 4 décembre 2019.


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