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Interdire l’Islam par peur et haine d’Ahmed Sambi

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Interdire l’Islam par peur et haine d’Ahmed Sambi

Depuis quand faut-il une demande pour prêcher l’Islam?

Par ARM

     Alors ministre de la Justice, Maître Fahmi Saïd Ibrahim s’était désolidarisé de Kiki, et donc du gouvernement, quand des atteintes à la liberté de culte avaient été commises par ce même Kiki, ancien docker de Dunkerque tristement célèbre pour ses escadrons de la mort, le reniement de sa propre mère pour une autre afin d’acquérir illégalement et frauduleusement la nationalité française, son statut de maquereau pour une femme qu’il aurait dû chérir d’un amour sincère, et «l’obtention», le même jour au lieu d’au moins 4 ans d’intervalle, de son «Master 2» et de son «Doctorat» en «Intelligence économique». Kiki continue d’écraser toutes les libertés fondamentales, notamment celle de culte, pour des Musulmans pratiquant l’Islam, détruisant les mosquées, les transformant en Commissariats de Police, interdisant les prêches du Musulman Ahmed Sambi, théologien, ancien et inévitable futur Président des Comores. Or, ces prêches apportent de la lumière à d’autres Musulmans du pays.

En demandant au Préfet de Moroni de lier l’autorisation des Oulémas de la ville aux prêches dans les mosquées, c’est l’Islam que Kiki interdit aux Comores. Dès lors, ce pays est revenu aux années 1975-1978, quand Ali Soilihi avait instauré une République laïque aux Comores uniquement pour interdire l’Islam. À Mohéli, en novembre 1977, il était interdit de se rendre dans les mosquées, et cela, car les Mohéliens avaient choisi le «remplaçant» lors d’une élection opposant Ali Soilihi à ce «remplaçant» sans nom, ni visage, ni adresse!

     En interdisant les prêches pour empêcher Ahmed Sambi de parler en public, c’est tout un pan du Droit international et du Droit positif national qu’interdisent Kiki et le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ces deux fous maudits, qui ne savent rien en Droit et qui n’ont aucun juriste à leurs côtés, ignorent une réalité fondamentale: ils interdisent ce que la Loi n’interdit pas.

La merveilleuse référence devenue mondiale qu’est la Déclaration française des Droits de l’Homme et du Citoyen charme, notamment par ses articles 4 et 5: «La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi» (article 4). Or, la Loi n’interdit pas les prêches dans les mosquées. De même, «la Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas» (article 5). Les prêches dans les mosquées de Moroni ne sont pas des «actions nuisibles à la Société».

L’acharnement haineux et stupide contre Ahmed Sambi pousse inexorablement le juriste à évoquer l’article 29 alinéa 2 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme: «Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique».

Et, il y a en plus, la loi n°81-007 du 19 novembre 1981 portant Code pénal des Comores. Son article 4 est dénué de toute amphibologie: «Nulle contravention, nul délit, nul crime ne peuvent être punis de peines qui n’étaient pas prévues par la Loi avant qu’ils fussent commis». Cet article désavoue le Préfet de Moroni, Kiki et le dictateur fou de Mitsoudjé.

Aucun vrai juriste (la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé n’en a aucun!) ne contestera l’idée selon laquelle l’interdiction faite à Ahmed Sambi de prêcher dans les mosquées de Moroni relève de l’arbitraire parce qu’elle viole le caractère général et impersonnel de la Loi, même si elle semble impersonnelle, et parce que «ce n’est pas en effet à la conscience collective impressionnable et changeante que doit être remis le soin de déterminer les faits contraires à l’ordre social, mais au législateur. Il en résulte pour le citoyen une garantie contre l’arbitraire, en ce que la police et la justice répressive ne pourront l’inquiéter et le condamner si le fait par lui commis, bien qu’il semble nuisible à la société, ne tombe pas exactement sous le coup des prévisions légales»: Gaston Stefani, Georges Levasseur et Bernard Bouloc: Droit pénal général, 11ème édition, Dalloz, Paris, 1980, p. 10.

Auréolé d’une popularité «olympique» et de Rock Star, en partie liée à la descente aux enfers du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, l’ancien et inévitable prochain Président Ahmed Sambi prêche l’Islam dans une mosquée de Moroni, et tout de suite, sans être désigné personnellement par la «note» qui lui cherche noise, le Préfet de Moroni lie les prêches à une autorisation spéciale des Oulémas de Moroni. Mais, qui sont ces Oulémas et qui les a élus? Cela pose toujours un énorme problème en Droit parce que le juriste examine cette «note» et ne voit aucun texte juridique de référence qui pourrait la justifier. Savez-vous pourquoi? Parce que tout simplement, cette «note» est anticonstitutionnelle et illégale. Si la Cour constitutionnelle existait encore, il aurait suffi que n’importe Comorien soulève le problème devant elle pour que le Préfet de Moroni soit désavoué. Cet énergumène a pris sa «note» sur la base de quelle loi? Qu’on le dise aux Comoriens!

Cette illégalité est d’autant plus flagrante que «nul fait, nulle omission ou inaction, ne peut tomber sous le coup de la loi pénale, en vertu du principe de la légalité des délits et des peines, à défaut d’une incrimination spécialement portée par cette loi»: Robert Vouin et Michèle-Laure Rassat: Droit pénal spécial, 6ème édition, Dalloz, Paris, 1988, p. 6.

Ça, c’est du Droit. Le reste, c’est de la politique. Le Préfet de Moroni n’a pas le droit d’interdire les prêches dans les mosquées car la Loi n’interdit pas ces prêches. Il ne peut pas créer une catégorie nouvelle d’infractions car cette prérogative relève de la compétence du législateur, et il n’est pas le législateur. Si ses commanditaires étaient intelligents et soucieux du Droit, ils auraient dû commencer par créer la loi qui interdit les prêches avant de se ridiculiser sur la place publique. Et même dans un cas pareil, cette loi aurait été frappée d’inconstitutionnalité par la Cour constitutionnelle si le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri ne l’avait pas détruite par simple «décision». Comment peut-on être nul à ce point?

Le bambochard Assoumani Azali Boinaheri est un ennemi mortel, mais j’ai un conseil à lui donner, pour sa crédibilité personnelle, avant même l’intérêt du peuple comorien: il doit avoir à ses côtés un vrai juriste. Toutes ses décisions catastrophiques sont une insulte au Droit. Ibrahim Ali Mzimba, Bâtonnier de Moroni, refuse catégoriquement tout raisonnement basé sur le Droit, le trouvant ennuyeux et empêcheur de quémander obséquieusement en rond devant un pouvoir corrompu et incompétent. Un vrai juriste ne refuse jamais un argument juridique, mais confronte le sien à celui des autres.

En résumé, la «note» du Préfet de Moroni est anticonstitutionnelle, illégale et n’a pas de base juridique. Si les Comores avaient encore une Cour constitutionnelle, même sur la base de la saisine d’un citoyen, celle-ci aurait déclaré l’inconstitutionnalité de la «note», et le désaveu serait remonté jusqu’aux entrailles de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Le Préfet de Moroni signale dans sa note: «Toute contravention à la présente note est passible d’une peine très sévère, conformément aux règlements en vigueurs [Sic: «Vigueur», sans «S»]. Il s’agit de quels «règlements»? Que signifie «peine très sévère» et pourquoi elle n’est pas directement indiquée comme cela se fait en pays civilisé?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 19 mai 2018.


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One Comment

  • momo

    mai 19, 2018 at 6:14

    trop c’est trop ! je me demande pourquoi le peuple comorien est si peureux comme ça en laissant le fahavalou de mitsoudji azali et le petit bandit kiki (mchakiki) prendre en otage tout un pays .peuple comorien , on doit se révolter en disant stop à la dictature instaurée dans notre pays par le grand filou azali . cet imam des zina a donné champ libre à ce bandit kiki de faire ce que bon lui semble dans notre pays .il nous appartient donc, nous ,peuple comorien de se soulever , briser notre silence et montrer à ces délinquants (azali et kiki) que les comores ne leur appartiennent pas à eux seuls et ne sont plus des champs de manioc de leurs pères .

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