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Assoumani Azali, seul père de famille aux Comores

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Assoumani Azali, seul père de famille aux Comores

Les rejetons d’Assoumani Azali, seuls enfants du pays

Par ARM

     Au lendemain du 26 mai 2016, une liste sans cesse renouvelée et allongée a été établie par de nombreux Comoriens furieux, à raison. Cette liste lugubre, malsaine et indécente comprend le nom de plus de 100 personnes originaires du village de Mitsoudjé et occupant des emplois de haut niveau dans l’administration comorienne. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé est ainsi née, et elle n’a eu de cesse de manifester sur la place publique ce qu’elle a de pire, et du pire, elle en a à revendre.

Au même moment, le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», expose sur la place publique les turpitudes de sa propre famille, y compris de sa maîtresse Marie-Madeleine dite la Préférée de la République, la plus grande spécialiste des Comores en matière de fausses factures et de marchés publics fictifs. Merci!

Et comme si cela ne suffisait, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri a innové, en faisant de ses propres enfants le centre de l’univers. Pour preuve, Nour-El-Fatah travaillait à Exim-Bank, où il était en territoire conquis. Du jour au lendemain, il débarqua au cabinet de papa, où il s’est imposé en satrape, fils de satrape. Officiellement chargé du dossier des investissements étrangers, il a fait fuir tous les investisseurs étrangers intéressés par les Comores, demandant une dîme de bordelier à tout étranger présentant un dossier d’investissement, poussant la bassesse jusqu’à exiger de ces investisseurs étrangers de l’argent pour le carburant de sa voiture. L’un d’entre eux me l’a expliqué devant des témoins dans une suite d’hôtel en juillet 2018, et j’avais dû lui reposer la question à plusieurs reprises pour être sûr que je ne faisais pas un cauchemar.

Le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri verrait bien son rejeton Nour-El-Fatah dictateur des Comores à compter de 2019, lui-même étant mourant, et il n’est pas interdit de rêver, avant et après un «accident vaginal»…

Et, il y a l’autre fils: Loukman. Mention: «Vaurien». Il a été formé à l’Académie militaire de Meknès, au Maroc, comme son père, mais c’est un vaurien. Tel père, tel fils, et on attend le jour où, de la chatte vont naître des petits chiens. Tous ceux qui ont approché le gamin le qualifient de «vaurien». Le deuxième héritage qu’il a reçu de papa, c’est la violence. Dirigeant la garnison de Mdé, il se signale régulièrement par des actes de violence sur la population, même quand celle-ci manifeste pacifiquement le vendredi après la grande prière collective de la journée, ou même quand des Comoriens absolument paisibles prient pour l’apaisement entre l’Arabie Saoudite et le Qatar. Toute honte bue, papa vient de le promouvoir Capitaine pour sa violence sur la population, étant entendu qu’on ne lui connaît aucun fait devant lui rapporter une promotion au sein de la Gendarmerie.

Comment, dans cette effrayante galerie de portraits lugubres, oublier la fifille, la précieuse Ilham (Photo), l’héritière? Alors que son niveau scolaire est sujet à caution, car notoirement nul, et pendant que des milliers de jeunes Comoriens peinent à faire des études, faute de moyens, l’héritière Ilham vient de bénéficier d’une bourse des États-Unis, les autres Comoriens n’ayant même pas appris que Washington mettait des bourses universitaires à la disposition des étudiants comoriens. En d’autres termes, la fifille d’un couple de voleurs ayant saigné à blanc les Comores, rien que par les 40 millions d’euros (20 milliards de francs comoriens) volés lors de la première kleptocratie (1999-2006), bénéficie d’une bourse états-unienne, alors que ses parents continuent à voler les Comoriens, alors que des jeunes Comoriens très méritants doivent revoir à la baisse leurs ambitions en matière d’études, faute de moyens, leurs familles étant démunies.

Aujourd’hui, le bambochard Assoumani Azali Boinaheri considère qu’il est le seul père de famille aux Comores et que ses rejetons sont les seuls enfants du pays. Pour lui, tout doit aller à ses enfants, et les autres enfants du pays n’ont qu’à crever. Les Comoriens voient tout ça, et attendent le jour où il faudra laver le linge sale de cette famille sur la place publique. Ce jour-là finira par venir. D’autres dictatures familiales plus solides et qu’on disait indéboulonnables ont été balayées de la surface de la terre comme du fétu de paille. Nous attendons…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 7 décembre 2018.


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